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Woaw ! voilà le premier réflexe à la première écoute de cet album musclé, plein, complètement progressif tout en ayant un caractère rock bien marqué. C'est ma découverte de ce groupe, dont le nom m'était totalement inconnu il y a encore un an...
A croisée des chemins entre le bruitisme et quelques nappes brumeuses à la Pink Floyd, les ambiances nostalgiques de Genesis, les climats sombres de Porcupine Tree, tout en ayant un caractère propre très affirmé, cette galette ne vous laisse pas un moment de répit. Il nous faut tout écouter, jusqu'au bout. Les 62 minutes passent à vitesse grand V, et on en redemande.
Tout est soigneusement mesuré dans cette oeuvre impressionnante, l'intervention des bruits, des textes parlés, des choeurs, le poids de certains claviers que Jean Michel Jarre n'aurait pas reniés, une rythmique nerveuse, tranchante, soutenue par une basse velue et parfois agressive, et de très nombreuses envolées de guitares aériennes et virtuoses. Le chant n'est pas d'une performance de très haute volée, mais c'est une voix qui sait être émouvante et qui colle avec le propos. Le concept abordé (de la vie jusqu'à la mort) est en lui-même une question sérieuse et Cosmograf s'y attaque avec une justesse qui impose le respect. L'emploi occasionnel de grands orgues est particulièrement juste dans ce contexte, ça pose une emphase incroyablement judicieuse.
Une musique composée avec invention et finesse, de l'émotion à revendre, des influences délicieuses, une virtuosité incontestable, un climat prenant et homogène, il y a tout ce qu'il faut pour passer un excellent moment à l'écoute de cet album qui pèse son poids en musicalité et en émotions procurées. Avec en plus l'intérêt de devoir s'y reprendre à plusieurs fois pour bien s'imprégner des pépites disséminées ça et là dans les différents titres, et qui ne se laissent découvrir qu'au delà d'une première écoute, même attentive.
Comme billet d'entrée dans le monde de Cosmograf, "When age..." est parfait pour motiver une recherche soigneuse dans leur discographie. C'est sur, je vais aller écouter ce qu'ils ont fait d'autre !!
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C'est le 2ème album que j'ai découvert dans la discographie, après "When Age has done its Duty". Assez réservé à la première écoute (les saillies hard rock dont Robin Amstrong a pris l'habitude de parsemer sa composition ont tendance, en surface, à me rebuter), ma stupéfaction est allée grandissante lorsque je me suis aperçu que le curseur de l'addiction ne cessait de grimper, au fur et à mesure que ce "Capacitor" entrait dans mon oreille. A tel point qu'il m'est actuellement très difficile de passer à autre chose à la fin de la boucle, si ce n'est me rabattre sur un autre album estampillé Cosmograf. J'ai une grande admiration pour les artistes dont l'oeuvre me passionne, sans que je parvienne à en décrypter le mécanisme ; et j'ai compris que le fondateur de Cosmograf avait intégré ce cercle restreint, aussitôt sous l'influence de "Capacitor". A partir de là, pas question de passer à côté du reste de la discographie...
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"Citizen Cain meets Ayreon"
Les qualités de chacun sans les défauts. Un des meilleurs albums que j'ai entendus depuis plusieurs mois
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4 ans après l'avoir découvert à sa sortie, ce superbe album n'a pas pris une ride. Et pourtant, les sonorités pleines à ras bord ne sont pas toujours ma tasse de thé. Mais là, quelle classe, quelle poigne, quelle passion dans cette musique. Rien à jeter, pour un album tour à tour sentencieux, énigmatique, souvent sombre, et tellement convaincant. Car son atout maître, c'est réellement sa force de conviction : Cosmograf sait très précisément ce qu'il veut dire, et il le dit à la perfection. Même quand on n'est pas dans l'état d'esprit du genre, il suffit d'y plonger les oreilles quelques minutes pour s'y retrouver très vite. En un seul mot : magistral.
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Je trouve mon confrère bien sévère avec cet album qui comporte son lot de passages intéressants.
Aucune analogie dans le style de musique ni dans la construction de l'album avec Yes, si ce n'est un titre approchant : on a ici du bon néo, suffisamment varié et truffé de soli de guitare pour plaire au plus grand nombre.
Par contre, cela manque de concision et d'une production à la hauteur pour en faire une référence. Les superpositions de nappes de claviers virent rapidement au magma sonore, et c'est bien dommage.
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Certes, Steve Hughes n'invente rien dans cet album. Mais c'est malheureusement le cas de 95 % de la production actuelle labellisée "progressif", le rock progressif ayant cessé de progresser et de faire progresser depuis belle lurette.
A ce titre, "Tales From The Silent Ocean" se situe dans la moyenne et je le trouve même plutôt plus sympathique que nombre d'albums entendus ces derniers mois. Les mélodies sont agréables, avec de louables tentatives de diversifier le propos et le mélange des différentes voix masculines et féminines est des plus plaisant.
Pas l'album de l'année, mais un bon moment en perspective.
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