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Je me suis attaqué depuis plusieurs mois à la découverte de la discographie de Mostly Autumn (après l'avoir effleurée, il y a plus de 10 ans, via "Go Well Diamond Heart"), et je dois dire que si l'œuvre des Britanniques joue quelque peu les dents de scie à mes oreilles, il y a 5 ou 6 albums qui m'ont réellement captivé. "Sight of Day" en fait partie.
Le titre éponyme ouvrant l'album est un bijou, mais le groupe a su également positionner ses autres pièces maîtresses avec beaucoup de stratégie, et il n'y a que peu de moments faibles. J'ai trouvé 'Native Spirit' inutilement long en comparaison du titre éponyme, mais 'Tomorrow Dies' corrige le tir aussitôt ensuite, avec une mélodie et une puissance épique à couper le souffle (et une intro savoureuse à la Simple Minds... c'est parfois la nouvelle génération qui nous rappelle au bon souvenir de la musique ou du style de "l'ancienne"). L'émotion embarquée dans "Sight of day", qui donne le ton dès le départ, est communicative, jamais feinte. C'est l'un des albums où le chant d'Olivia Sparnenn me touche le plus, je devrais dire le chant féminin, car le constat englobe aussi la période Heather Findlay.
Ne pas négliger le deuxième volet pour qui peut avoir accès à l'édition limitée : lorsqu'on l'écoute à la suite du premier, tout est fluide, rien ne s'apparente à des fonds de tiroir. Un gage de qualité à relever dans cette deuxième partie... Ces élèves de l'école des Floyd auraient-ils inspiré l'un de leurs inspirateurs ? Le thème de 'July' rappelle beaucoup celui de 'Wait for Her'... Ce titre prend place sur le baroud d'honneur de Roger Waters. "Is this the Life we Really Want ?" est sorti en 2017... Tout comme "Sight of Day". Mais l'album de Waters est daté de juin, alors que celui de Mostly Autumn remonte à février. La vérification s'imposait... et le constat est là !
"Sight of Day" a intégré mes incontournables de ces derniers mois, tout comme "White Rainbow" qui lui dispute le podium dans la même discographie. Mais selon les humeurs et les moments, je trouve également de magnifiques envolées sur d'autres albums de cette formation celtico-progressive à l'inspiration fleuve.
Bien dommage, pour les mélomanes francophones (franco-français seulement ?), de souvent passer à côté de tels trésors.
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Tout à fait d'accord avec la chronique, premières écoutes super agréables, voix magnifiques, mélodies immédiatement appréciables, mais le plaisir s'étiole assez vite au fil du temps... Mélodies trop simples, richesse musicale un peu réduite, aspect progressif limité ? Très recommandable quand même !
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La belle mécanique de Mostly Autumn continue à ronronner tranquillement ... il est clair que "The Ghost Moon Orchestra", en restant dans la droite ligne des deux album précédents (avec peut être une ligne rythmique un poil durcie par moments), ne créée aucune surprise. Il n'en reste pas moins que la qualité des mélodies et de leur interprétation est le gage d'un bon plaisir d'écoute, au prix d'une petite routine très au point. Pas de quoi condamner, pas de quoi s'enthousiasmer non plus ...
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Un vrai retour effectivement.
Je n'avais pas été spécialement déçu par Storm, malgré son côté fortement hard. Mais la comparaison avec Passengers était tellement défavorable à ce dernier ...
Rien à ajouter, à moins de faire double emploi, à cette chronique avec laquelle je suis complètement d'accord. Un retour, non pas aux sources mais aux canons du genre.
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Faisant partie des 2000 heureux souscripteurs de la version limitée certes un peu chère (pas loin de 42 € au total) mais plutôt intéressante pour son DVD (à part le making-off) et en tout cas magnifique pour son livret, je voudrais revenir sur le contenu musical du CD.
Certes, Mostly Autumn s'éloigne pendant la moitié du disque des canons du progressif. Mais p..., qu'est-ce que j'aimerais de temps en temps entendre sur les antennes (par exemple) de la station pop-rock RTL2 des morceaux de la qualité de la première partie de cet album.
C'est peut-être de la pop, mais de top niveau. Et peut-on leur reprocher d'essayer de vivre de leur art ?
En son temps, Mike Oldfield avait essuyé les mêmes critiques lors de la sortie d'albums comme 5 Miles Out, Crises ou Discovery ... avec le succès que l'on connait.
Et puis de toute façon, quand on voit le niveau atteint par MA sur la deuxième partie de ce CD, on ne peut que s'incliner. Chapeau bas messieurs-dames, malgré les quelques défauts, au rang desquels je mets surtout en avant le nouveau batteur, certes plein d'enthousiasme (quelle violence) mais totalement dénué d'imagination : je mets la mécanique en route, et pas un changement (ou presque) dans ma rythmique jusqu'à la fin du morceau ... devrait prendre des cours de subtilité chez Ian Mosley.
Bref, pour conclure, de la bien belle ouvrage comme on aimerait en entendre plus souvent, même si comparé au reste de leur discographie, cet album laisse un arrière-goût d'inachevé, dû également à un ordre de titre plutôt surprenant.
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Mouais, déception que ce Mostly Autumn. Les premiers titres, trop basiques, sont peu intéressants... "Broken Glass" orienté pop me sort par les oreilles avec sa batterie binaire à souhait, "Black Rain" est raté tandis que les autres titres ne décollent que beaucoup trop rarement. A partir de "Candle To The Sky", au demeurant assez moyen, les choses s'améliorent essentiellement grace au titre "Carpe Diem" et son final somptueux, mais aussi dans une moindre mesure grace au morceau éponyme... Deux vrais bons titres selon moi et beaucoup de moyens... Bref, va falloir absolument redresser la barre pour le prochain!! 5.5/10.
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