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Album DREAM THEATER PARASOMNIA DREAM THEATER
PARASOMNIA (2025)
INSIDEOUT MUSIC
METAL PROGRESSIF
4/5
RISING13
14/10/2025
 
69
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Voici donc l'album qui marque le retour au théâtre de Mike Portnoy. Intitulé "Parasomnia", ce seizième effort studio de Dream Theater est un album dont la trame thématique est basée sur les cauchemars, le somnambulisme et autres troubles du sommeil. Le remarquable instrumental "In The Arms Of Morpheus" débute de fort belle manière l'opus suivie de la puissante "Night Terror" qui nous prouve que l'alchimie est toujours intacte dans le groupe. L'efficace "A Broken Man", l'alambiquée "Dead Asleep" et la fantastique "Midnight Messiah" dévoilent avec puissance et précision le périple nocturne mouvementé superbement retranscrit par la sombre pochette qui habille cet album merveilleusement produit. Après avoir traversé sans encombre cette tempête musicale exaltante, il est temps de franchir les deux sommets de l'album. La somptueuse "Bend The Clock" s'inscrit d'entrée dans le panthéon du groupe. Toute la magie de Dream Theater est présente dans ce titre aux fausses allures de ballade se terminant par un solo de guitare mélancolique de toute beauté. Assurément l'un des plus beaux solos d'un John Petrucci en état de grâce. L'épique "The Shadow Man Incident" conclut de la plus belle des manières ce voyage sommeilleux et ambitieux en alternant envolées lyriques, moments d'apaisement, mélodies et émotions avec classe et maestria. Un bien bel album que ce "Parasomnia".
Album FROST* LIFE IN THE WIRES FROST*
LIFE IN THE WIRES (2024)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
5/5
DJILYAL
10/10/2025
 
17
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Un opus très solide, bourré de créativité et de finesse, souvent luxuriant sans nous perdre pour autant, toujours excellemment joué et produit. Certains morceaux sont particulièrement marquants comme This house of winter ou The solid state orchestra qui m'ont laissé une impression enivrante à la première écoute (vivement que j'y revienne!). Mais il serait injuste de sous-estimer le reste qui est particulièrement inspiré (Idiot box, School etc...). Le travail sur les voix est particulièrement soigné et beau. Un vrai régal et probablement le meilleur opus du groupe. Pour moi ce double disque résume brillamment tout ce que j'aime dans la musique progressive depuis cinquante ans. Un 5/5 largement mérité!
Album NAD SYLVAN MOUNUMENTATA NAD SYLVAN
MOUNUMENTATA (2025)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
2/5
TONYB
19/07/2025
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Attention, cette note concerne mon ressenti et non pas la qualité d'interprétation ou de composition.
Désolé M. Sylvan, mais là je n'aime pas du tout l'évolution de style. Je n'ai ressenti aucune émotion au travers de ces compositions. Le premier titre me renvoie vers la mauvaise période de Saga, la mélodie des suivants ne parvient pas à m'accrocher et il n'y a guère que la fin de l'album qui me génère un semblant d'intérêt.
Dommage, après un excellent Spiritus Mundi, j'attendais bien mieux de cette nouvelle galette.
Pour la prochaine peut-être ?

Album THE FLOWER KINGS STARDUST WE ARE THE FLOWER KINGS
STARDUST WE ARE (1997)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
5/5
CORTO1809
25/06/2025
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"Stardust We Are" est le premier des doubles albums de The Flower Kings. Enfin, "double album" selon les critères des Suédois, sa durée s’apparentant plus à celle d’un triple album à l’aune des années 70. Ses 130 (!!!) minutes s’approchent plus de "Yessongs" (129’) ou "Welcome Back My Friends" (109’) que des "ridicules" durées d’ "Ummagumma" (86’), "The Lamb Lies Down on Broadway" (94’) ou "Tales From Topographic Oceans" (81’) par exemple. Une fois de plus, The Flower Kings se montre généreux. Mais la quantité ne préjuge pas de la qualité, en musique c’est même souvent (mais pas toujours) le contraire qui s’avère. Voyons jusqu’à quel point nos Suédois préférés n’ont pas vu trop grand.

Fidèle aux habitudes du groupe, l’album regroupe des titres très courts côtoyant des epics, The Flower Kings dépassant pour la première fois la barre des 25 minutes avec le conclusif ’Stardust We Are’ qui donne son nom au disque. Ces interludes d’une poignée de secondes sont autant de respirations bienvenues qui permettent à l’auditeur de souffler entre deux morceaux plus conséquents. Loin d’être du remplissage inintéressant, ils servent de soupapes, un peu comme le "trou normand" au milieu d’un repas plantureux permet au convive de mieux supporter l’abondance de bonne chère.

Et de la bonne chère, le premier disque n’en manque pas. ‘In the Eyes of the World’, ‘Just This Once’, ‘Church of your Heart’ et ‘Circus Brimstone’ se donnent le temps d’explorer diverses formes de progressif où les changements d’ambiance sont légion avec des thèmes de toute beauté. Tantôt enlevée, tantôt contemplative, souvent solaire mais parfois poignante , fantaisiste à l’occasion, voire théâtrale, mais parfaitement construite, la musique de "Stardust We Are" est un maelström de sensations diverses conclu par l’angoissant et torturé ‘Compassion’. Seules les trois minutes de sons futuristes du titre caché qui clôture ce premier disque semblent dispensables.

Est-ce l’effet de la générosité dont je parlais au début de cette chronique ? Toujours est-il que le second disque me paraît beaucoup moins réussi que le premier. Si ‘The End of Innocence’ tire son épingle du jeu, à partir de ‘Merrygoround’ l’intensité baisse d’un ton. Rien de déshonorant ni de raté pourtant, les mélodies sont toujours agréables, la diversité est là, explorant différents styles, ballade, pop aux faux airs des Beatles, hard rock et même solo de piano classique, mais ce qui serait très bien passé sur un album d’une durée ordinaire semble un peu surnuméraire, l’intérêt de l’auditeur s’est émoussé. Heureusement le disque se termine par la longue suite éponyme, et là, tous les sens du dit auditeur se réveillent d’un coup. Ce final en apothéose est un epic digne des années 70 : changements de thèmes, dramaturgie, nombreuses envolées, magnifiques solos, alternance de moments de tension et de passages presque atmosphériques, tout est réuni pour faire de ce titre un grand titre et un classique du répertoire des Flower Kings.

Malgré une baisse d’intérêt certaine sur la seconde moitié du parcours, il est difficile de reprocher quoi que ce soit aux Flower Kings. L’album contient une musique d’une telle qualité qu’on lui pardonne aisément la sensation de longueur ressentie par moments. "Stardust We Are" est assurément un incontournable dans la discographie des Suédois.

Album THE FLOWER KINGS LOVE THE FLOWER KINGS
LOVE (2025)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
4/5
CORTO1809
10/06/2025
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Depuis toujours, l’éclectisme fait partie intégrante de la musique des Flower Kings. C’est même leur marque de fabrique. Cette diversité leur a souvent été reprochée, assimilée à une espèce d’inconstance donnant l’impression que le groupe se perdait dans une multitude de directions et transformait ses albums en un joyeux bric-à-brac. Un fréquent jugement avec lequel vous me permettrez de ne pas être d’accord.

Certes, comme pour tous les albums des Flower Kings, il faudra au minimum une dizaine d’écoutes avant d’apprivoiser une musique foisonnante d’idées et de pénétrer l’univers des Suédois. Mais cet effort en vaut la peine et est largement récompensé par le plaisir renouvelé qui s’ouvre alors à l’auditeur à chaque écoute supplémentaire. La complexité des compositions, la multiplication des thèmes, les mélodies lumineuses, la richesse des arrangements et la dextérité des interprètes expliquent la qualité de "Love", comme celle de tous les albums des Flower Kings d’ailleurs.

Bien sûr, tout n’est pas parfait, et chacun selon ses goûts trouvera à tel ou tel morceau moins d’attrait. De là à parler de ventre mou ou de remplissage, il y a un pas que je ne me résoudrai pas à franchir. Roine Stolt ne m’a jamais donné l’impression de chercher à combler un quelconque vide créatif par une surabondance de quantité. Disons plutôt que sa trop grande générosité produit à un moment ou l’autre chez l’auditeur un effet de lassitude.

En ce qui me concerne, ‘We Claim the Moon’ est un peu trop clinquant à mon goût, et ‘The Rubble’ et ‘The Promise’ sont moins relevés que les autres titres. Mais ‘The Elder’, ‘Burning Both Edges’ et ‘Walls of Shame’ sont de superbes titres progressifs, ‘The Phoenix’ est une très belle ballade, ‘Love Is’, plus alambiqué, bénéficie d’un magnifique travail sur les voix de Stolt et Fröberg, ma préférence allant toutefois au mélancolique ‘How Can You Leave Us Now!?’.

A noter que "Love" voit l’arrivée de Lalle Larsson aux claviers, avec notamment une prédilection pour le piano, un plus par rapport à l’album précédent. Ce nouvel album ne décevra pas les fidèles des Flower Kings et a tout pour séduire de nouveaux amateurs qui ne se laisseront pas effaroucher par les très nombreux changements de thèmes et de styles musicaux.

Album COSMIC CATHEDRAL DEEP WATER COSMIC CATHEDRAL
DEEP WATER (2025)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
4/5
CORTO1809
28/05/2025
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S’il est un artiste qui n’hésite pas à multiplier les projets, c’est bien Neal Morse. Spock’s Beard, Transatlantic, Morse Portnoy George, Flying Colors, The Neal Morse Band, D’Virgilio Morse & Jennings, Neal Morse & The Resonance et maintenant Cosmic Cathedral, autant de collaborations qui se superposent, certaines étant mises en sommeil durant quelques années pour mieux resurgir. Le point commun à ces projets, outre la présence de Neal Morse bien entendu, c’est la qualité de la musique qu’on retrouve sur l’intégralité de la discographie de ces différentes formations. Un exploit qui dure depuis 30 ans !

Et qui perdure avec Cosmic Cathedral qui déroule un rock progressif d’excellente facture tout du long de "Deep Water". Certes, les fidèles de l’Américain vont vite se retrouver en terrain connu avec le titre ouvrant l’album, très morsien dans l’âme, et la longue suite qui donne son nom au disque rappelle elle aussi le même genre d’exercice sur de précédentes productions de Neal Morse, un exercice parfaitement réussi et toujours aussi addictif.

On retrouve tout ce qui fait le charme de l’Américain, des mélodies toujours très bien trouvées, de nombreux changements de thèmes et de rythmes qui nous évitent l’ennui, des compositions souvent orchestrales donnant de l’ampleur et surtout cette sensibilité qui lui permet d’émouvoir régulièrement l’auditeur. Quelques touches jazzy discrètement parsemées apportent encore un peu plus de fantaisie et comme il en a souvent pris l’habitude, Neal Morse a la bonne idée de céder le micro le temps d’un titre à Phil Keaggy (´Walking in Daylight’), renforçant la diversité de l’album.

"Deep Water" s’inscrit dans la droite ligne des productions morsiennes. Très agréable d’écoute, il lui manque cependant la petite touche lui permettant de se hisser au niveau des meilleurs albums de l’Américain.

 
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