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Album RPWL STOCK RPWL
STOCK (2003)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
5/5
LONEWOLF1300
09/12/2025
 
382
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Pas grand chose à ajouter à cette chronique, qui dit l'essentiel sur la position de RPWL et leur choix artistique.

Cet album est effectivement une très forte évocation de la musique de Pink Floyd, avec toutes ses caractéristiques y compris vocales. Pour les amateurs de PF, c'est une joie de sentir les émotions identifiées à ce dinosaure du prog de la vieille école revenir grâce à un groupe bien plus jeune. Toutefois, RPWL sait se détacher de leur modèle et imposer une touche personnelle de grande qualité tout au long de leur oeuvre, ce qui fait que cette galette supporte aisément la comparaison sans pour autant passer pour un vulgaire clone.

Je voudrais mettre l'accent sur la longue suite "Gentle Art of Swimming", le monument de cet album, superbement composée et exécutée, très émouvante, évolutive, dotée pour commencer d'une ambiance quelque peu nostalgique, onirique et vaporeuse guidée par sa structure de claviers en boucle puis continuant par de nombreux breaks de guitare nous faisant partir dans diverses dimensions, pour se poursuivre plus énergiquement à partir de la 8ème minute grâce à un support rythmique monstrueux avec ses plages de délires de batterie furieuse et savamment syncopée, le tout lié par de petites phrases musicales homogènes qui servent de trame de fond.

Pour ma part, ce seul titre aurait justifié l'achat de l'album entier. Il possède un cachet, un niveau et un charisme que je compare à "If We Must Be Apart" de Bearfish ou bien "What Have We Sown" de Pinneaple Thief. Oui, rien moins que ça !

Le reste de l'album est à l'avenant : charmeur, prenant, puissant, fascinant. je recommande aussi de se pencher sur les paroles. 44 minutes de plaisir oppressant, oxymore qui ne rend pas suffisamment justice à cette très belle réalisation.

Album LUNATIC SOUL THE WORLD UNDER UNSUN LUNATIC SOUL
THE WORLD UNDER UNSUN (2025)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
5/5
TONYB
03/11/2025
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90 minutes d'une variété de styles loin de se cantonner à l'electro comme ont pu l'être de précédentes productions de Lunatic Soul.
Mister Duda aborde de nombreux rivages, parfois proches de Riverside, mais aussi de Dead Can Dance ('Self in Distorted Glass'), avec une énergie tribale hypnotisante.
Immense réussite que ce nouvel album, incontestablement le meilleur jusqu'alors du projet Lunatic Soul qui offre une grande liberté d'expression au chanteur/bassiste de Riverside.
Hautement recommandé.

Album DREAM THEATER PARASOMNIA DREAM THEATER
PARASOMNIA (2025)
INSIDEOUT MUSIC
METAL PROGRESSIF
4/5
RISING13
14/10/2025
 
195
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Voici donc l'album qui marque le retour au théâtre de Mike Portnoy. Intitulé "Parasomnia", ce seizième effort studio de Dream Theater est un album dont la trame thématique est basée sur les cauchemars, le somnambulisme et autres troubles du sommeil. Le remarquable instrumental "In The Arms Of Morpheus" débute de fort belle manière l'opus suivie de la puissante "Night Terror" qui nous prouve que l'alchimie est toujours intacte dans le groupe. L'efficace "A Broken Man", l'alambiquée "Dead Asleep" et la fantastique "Midnight Messiah" dévoilent avec puissance et précision le périple nocturne mouvementé superbement retranscrit par la sombre pochette qui habille cet album merveilleusement produit. Après avoir traversé sans encombre cette tempête musicale exaltante, il est temps de franchir les deux sommets de l'album. La somptueuse "Bend The Clock" s'inscrit d'entrée dans le panthéon du groupe. Toute la magie de Dream Theater est présente dans ce titre aux fausses allures de ballade se terminant par un solo de guitare mélancolique de toute beauté. Assurément l'un des plus beaux solos d'un John Petrucci en état de grâce. L'épique "The Shadow Man Incident" conclut de la plus belle des manières ce voyage sommeilleux et ambitieux en alternant envolées lyriques, moments d'apaisement, mélodies et émotions avec classe et maestria. Un bien bel album que ce "Parasomnia".
Album FROST* LIFE IN THE WIRES FROST*
LIFE IN THE WIRES (2024)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
5/5
DJILYAL
10/10/2025
 
17
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Un opus très solide, bourré de créativité et de finesse, souvent luxuriant sans nous perdre pour autant, toujours excellemment joué et produit. Certains morceaux sont particulièrement marquants comme This house of winter ou The solid state orchestra qui m'ont laissé une impression enivrante à la première écoute (vivement que j'y revienne!). Mais il serait injuste de sous-estimer le reste qui est particulièrement inspiré (Idiot box, School etc...). Le travail sur les voix est particulièrement soigné et beau. Un vrai régal et probablement le meilleur opus du groupe. Pour moi ce double disque résume brillamment tout ce que j'aime dans la musique progressive depuis cinquante ans. Un 5/5 largement mérité!
Album NAD SYLVAN MOUNUMENTATA NAD SYLVAN
MOUNUMENTATA (2025)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
2/5
TONYB
19/07/2025
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Attention, cette note concerne mon ressenti et non pas la qualité d'interprétation ou de composition.
Désolé M. Sylvan, mais là je n'aime pas du tout l'évolution de style. Je n'ai ressenti aucune émotion au travers de ces compositions. Le premier titre me renvoie vers la mauvaise période de Saga, la mélodie des suivants ne parvient pas à m'accrocher et il n'y a guère que la fin de l'album qui me génère un semblant d'intérêt.
Dommage, après un excellent Spiritus Mundi, j'attendais bien mieux de cette nouvelle galette.
Pour la prochaine peut-être ?

Album THE FLOWER KINGS STARDUST WE ARE THE FLOWER KINGS
STARDUST WE ARE (1997)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
5/5
CORTO1809
25/06/2025
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"Stardust We Are" est le premier des doubles albums de The Flower Kings. Enfin, "double album" selon les critères des Suédois, sa durée s’apparentant plus à celle d’un triple album à l’aune des années 70. Ses 130 (!!!) minutes s’approchent plus de "Yessongs" (129’) ou "Welcome Back My Friends" (109’) que des "ridicules" durées d’ "Ummagumma" (86’), "The Lamb Lies Down on Broadway" (94’) ou "Tales From Topographic Oceans" (81’) par exemple. Une fois de plus, The Flower Kings se montre généreux. Mais la quantité ne préjuge pas de la qualité, en musique c’est même souvent (mais pas toujours) le contraire qui s’avère. Voyons jusqu’à quel point nos Suédois préférés n’ont pas vu trop grand.

Fidèle aux habitudes du groupe, l’album regroupe des titres très courts côtoyant des epics, The Flower Kings dépassant pour la première fois la barre des 25 minutes avec le conclusif ’Stardust We Are’ qui donne son nom au disque. Ces interludes d’une poignée de secondes sont autant de respirations bienvenues qui permettent à l’auditeur de souffler entre deux morceaux plus conséquents. Loin d’être du remplissage inintéressant, ils servent de soupapes, un peu comme le "trou normand" au milieu d’un repas plantureux permet au convive de mieux supporter l’abondance de bonne chère.

Et de la bonne chère, le premier disque n’en manque pas. ‘In the Eyes of the World’, ‘Just This Once’, ‘Church of your Heart’ et ‘Circus Brimstone’ se donnent le temps d’explorer diverses formes de progressif où les changements d’ambiance sont légion avec des thèmes de toute beauté. Tantôt enlevée, tantôt contemplative, souvent solaire mais parfois poignante , fantaisiste à l’occasion, voire théâtrale, mais parfaitement construite, la musique de "Stardust We Are" est un maelström de sensations diverses conclu par l’angoissant et torturé ‘Compassion’. Seules les trois minutes de sons futuristes du titre caché qui clôture ce premier disque semblent dispensables.

Est-ce l’effet de la générosité dont je parlais au début de cette chronique ? Toujours est-il que le second disque me paraît beaucoup moins réussi que le premier. Si ‘The End of Innocence’ tire son épingle du jeu, à partir de ‘Merrygoround’ l’intensité baisse d’un ton. Rien de déshonorant ni de raté pourtant, les mélodies sont toujours agréables, la diversité est là, explorant différents styles, ballade, pop aux faux airs des Beatles, hard rock et même solo de piano classique, mais ce qui serait très bien passé sur un album d’une durée ordinaire semble un peu surnuméraire, l’intérêt de l’auditeur s’est émoussé. Heureusement le disque se termine par la longue suite éponyme, et là, tous les sens du dit auditeur se réveillent d’un coup. Ce final en apothéose est un epic digne des années 70 : changements de thèmes, dramaturgie, nombreuses envolées, magnifiques solos, alternance de moments de tension et de passages presque atmosphériques, tout est réuni pour faire de ce titre un grand titre et un classique du répertoire des Flower Kings.

Malgré une baisse d’intérêt certaine sur la seconde moitié du parcours, il est difficile de reprocher quoi que ce soit aux Flower Kings. L’album contient une musique d’une telle qualité qu’on lui pardonne aisément la sensation de longueur ressentie par moments. "Stardust We Are" est assurément un incontournable dans la discographie des Suédois.

 
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