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Antony Philips reste le grand inconnu du groupe Genesis, ce qui est fort dommage car il en a posé les fondements, comme les autres membres du début. Et pour ce qui est du talent, il n'a rien à envier qui que ce soit (le fabuleux et si charmant "The Geese..."). Toutefois, son style lui est tout à fait personnel et il faut faire l'effort d'y adhérer (ou pas...). Je reste un peu hermétique aux compositions exclusivement destinées à la guitare folk, comme a pu le faire Steve Hackett.
Ici, Antony Philips a bati un album où interviennent divers autres instruments, sans privilégier outre mesure la guitare, ce qui créé une trame variée, cossue, parfois puissante. L'oeuvre est effectivement concue et écrite à l'image de la musique classique mais avec la coloration et l'énergie des instruments et des inspirations modernes, sans aucune "ringardise". Les claviers sont omniprésents et c'est un bonheur. Ils assurent à eux seuls le climat général de l'album. Climat doté d'une trame solide qui par moment pourrait inspirer la bande son d'une oeuvre cinématographique.
A propos d'inspiration.... Cet album est structuré comme "Shine..." de Pink Floyd, "Tubular Bells" ou "Hergest ridge" de Mike Olfield, voire même "Amarok", sorti 4 mois avant, dont il reprend étrangement, dans sa partie I notamment, certaines atmosphères ou thèmes très évocateurs. Coincidence ? je ne ferais pas de mauvais procès, ce serait stérile, mais il est surprenant de se trouver de temps en temps soudain plongé pendant quelques minutes dans du "pur Mike Oldfield" durant l'écoute de cet opus. la méthode qui consiste à utiliser un thème rémanent et à le reprendre de diverses façons tout au long de l'album est aussi un point commun, qui donne un fil conducteur et une grande homogénéité à l'album.
L'ambiance générée par Antony Philips est agréable, elle ne manque pas de variations, de petites pointes de rythmes, des phases un peu théatrales qui évitent l'écueil de la lassitude, et des moments plus éthérés qui vous transportent. Les parties calmes ne sont pas les moins intéressantes. Tout ça est bardé d'émotion, de finesse et reste cohérent du début à la fin. La production est impeccable, l'album supporte l'écoute à volume bas comme plus fort tout gardant sa présence spatiale.
Il faut se laisser porter, et à cette condition on s'aperçoit rapidement qu'on veut y faire à nouveau un tour dès que possible. Un album à la fois paisible, riche, jamais lassant, inénarrable et presque inclassable tellement il tient de beaucoup de genres. A acheter, à écouter, à ré-écouter à loisir.
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Cet album est extraordinaire et ne laissera personne indifférent.
On pourra adorer ou détester mais je doute qu'on puisse le trouver moyen.
Je fais partie de ceux qui adorent.
De bout en bout les mélodies se succèdent, parfois en douceur, parfois sans transition.
Certaines de toute beauté, pures, appelant au divin, d'autres dissonantes, troublantes, angoissantes ?
Un album quasiment uniquement instrumental, exception faite d'un discours étrange et de chœurs flamboyants.
Aucun section rythmique mais des percussions qui sont utilisées comme des instruments à part entière.
Alors, bientôt 25 ans après sa sortie, c'est toujours le même émerveillement chaque fois que je l'écoute.
J'y découvre chaque fois quelque chose, d'autant plus que la qualité d'enregistrement est absolument fantastique, balloté sans cesse d'émotions en émotions durant les soixante minutes de la plage unique de ce disque hors norme, inclassable, ne ressemblant à rien d'autre (que je connaisse en tout cas).
C'est un voyage musical, émotionnel, hors du temps, de l'espace ...
A ne pas écouter avant d'aller vous coucher parce que ce sera dur de s'endormir,
ni si vous souhaitez écouter autre chose après parce que ce que la suite sera sûrement fade !
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Cet album est extraordinaire et ne laissera personne indifférent.
On pourra adorer ou détester mais je doute qu'on puisse le trouver moyen.
Je fais partie de ceux qui adorent.
De bout en bout les mélodies se succèdent, parfois en douceur, parfois sans transition.
Certaines de toute beauté, pures, appelant au divin, d'autres dissonantes, troublantes, angoissantes ?
Un album quasiment uniquement instrumental, exception faite d'un discours étrange et de chœurs flamboyants.
Aucun section rythmique mais des percussions qui sont utilisées comme des instruments à part entière.
Alors, bientôt 25 ans après sa sortie, c'est toujours le même émerveillement chaque fois que je l'écoute.
J'y découvre chaque fois quelque chose, d'autant plus que la qualité d'enregistrement est absolument fantastique, balloté sans cesse d'émotions en émotions durant les soixante minutes de la plage unique de ce disque hors norme, inclassable, ne ressemblant à rien d'autre (que je connaisse en tout cas).
C'est un voyage musical, émotionnel, hors du temps, de l'espace ...
A ne pas écouter avant d'aller vous coucher parce que ce sera dur de s'endormir,
ni si vous souhaitez écouter autre chose après parce que ce que la suite sera sûrement fade !
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Fan de Mike Oldfield j ai decide de m offrir la majorite de ses albums vinyles dans des depots ventes sur des sites de ventes ainsi que sur des brocantes et j ai ainsi pu trouver le premier album qui m a fait aimer mike oldfield.Il s agit de the complete sortis en 1985.Je le mets donc sur ma platine et j ai ete etonne de voir ou plutot d entendre que la partie 3 de l album est differente du cd que je possedais deja ou des vinyles que j avais tente d acheter auparavant.En effet sur le cd la partie 3 comporte les titre suivants:excerpt from ommadown...excerpt from tubular bells...excerpt from hergest ridge...excerpt from incantations....excerpt from the killing fields evacuation.Mais dans l album vinyle que j ai achete les 3 premiers titres sont the orchestral tubular bells ...hergest... ridge taurus 2...incantations et pour finir the killing fields.Quelqu un pourrait il me dire pourquoi cet album est different des autres merci d avance
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Avec un peu de recul, il est permis de sanctuariser la quintessence artistique de Simple Minds, portée par le sommet de la vague des années 80. "Empires and Dance", "New Gold Dream", "Once Upon a Time", "Street Fighting Years", autant de fleurons à la fois uniques et emblématiques. A partir de "Real Life", l’inversion de la courbe est sensible, les écossais épuisent leurs dernières cartouches.
"Good News..." quant à lui déballe pêle-mêle ses rythmiques à gogo, ses claviers qui surnagent plus qu’ils ne s’accordent, des guitares électriques ravageuses ou qui tentent de l’être, des chœurs cherchant à magnifier ce que le vocal de Jim Kerr ne parvient plus à relever, tellement la charge de cavalerie est tonitruante et désordonnée. L’album ne sait pas s’il doit rester ancré dans la new-wave de la décennie précédente, ou s’il doit basculer dans le rock électro qui commence à sévir à l’aube proche du nouveau millénaire. Alors, il fait tout à la fois, au risque de noyer sa ligne de vie dans un magma sonore à la fois chirurgical, cristallin et indigeste. La trame mélodique est indigente, ou rapidement effacée. Pour contrer le déclin du succès et les défections successives, nos amis Jim et Charlie choisissent de foncer têtes baissées sans s’embarrasser de la stratégie ; mais c’est bien dommage, car si sur la forme, Simple Minds est toujours en vie, sur le fond, la musique a en pris un sacré coup. Une impétuosité intacte, et des tonnes d’effets, mais pour une émotion proche du zéro.
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Après un "Earthling" à réserver aux fanatiques du rock indus, il est en effet surprenant (ou pas ?), deux ans plus tard, de voir Bowie revenir aux affaires avec des fondamentaux pop (en tout cas en surface). Il est possible de rejeter "Earthling", et d’adhérer sans réserve à "Hours...". Et vice-versa. Ceux qui connaissent la discographie savent bien, de toute façon, que d’un album à l’autre, on peut tout imaginer avec l’insaisissable Bowie. Mais davantage qu’une nouvelle pirouette, à ce stade de sa carrière, il semblerait que "Hours" commence à sonner l’heure du bilan. Le refrain salvateur de 'Something in the air' s’inscrit dans la philosophie mélodique de 'Little wonder', sur l’album précédent – comme si les contraires pouvaient parfois communier ensemble. 'The Pretty things are going to Hell' réendosse le costume rebelle d’un certain 'Suffragette City' (à l’instar de l’obsession de Mike Oldfield - j’ai nommé 'Tubular Bells', Bowie n’en a pas encore fini avec l’emprise de ses suffragettes). Le court mais insidieusement fascinant 'Brilliant adventure' repasse par la case de la trilogie berlinoise. Et l’album se termine comme il a commencé, à mi chemin entre plénitude spirituelle et extase astrale, avec 'The Dreamers' au titre opportunément explicite. Dommage que "Hours" souffre d’un chant un peu monocorde, comme si Bowie avait voulu concentrer l’attention de l’auditeur sur son timbre subtilement électrisé. Mais avec son homogénéité tonale et son épicurisme, cet album aurait très bien pu constituer la face lumineuse du sépulcral "Blackstar" – s’ils avaient été publiés en même temps, nous aurions pu y voir le double testament, le yin et le yang, de David Bowie.
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