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Je vois pas le rapport avec Marbles de Marillion mais bon... La révélation Prog de 2008 : un chant magnifique et lyrique, une montée en puissance digne des plus grands (Riverside, Dream Theater...), une très bonne production, et surtout des compositions superbes et un peu mélancoliques avec quelques influences éparses d'Anathema... Comme son prédecesseur "Firebird", un chef d'oeuvre du Rock Prog à la durée de vie illimitée.
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8,5/10. Des 4 albums de Gazpacho actuellement en ma connaissance, (Night, Firebird, Tick Tock et Missa Atropos) ce Night s'adjuge pour l'instant le haut de mon podium personnel; porté par l'hypnotique "Dream of Stone" qui lui vaut sans doute cette 1ère place, ce projet s'approche de très près de ceux qui emmènent l'auditeur "au-delà de la musique". Un vocal intemporel, venu de nulle part, une emprise spirituelle indéniable, des mélodies dénuées de toute circonvolution acrobatique, et qui pourtant s'impriment durablement, sans que l'on puisse en décortiquer le mécanisme. Difficile de se lancer à l'assaut des autres créations après les effets d'une telle empreinte, tellement la musique de Gazpacho ramène à Night... et à son "Dream of Stone"...
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Aladdin S. le disait bien, "un album qui va diviser" ! Et il avait raison ! à ce jour, les notes des lecteurs s'étalent de 3 à 8/10 ! Voilà bien l'album de Marillion, par excellence, symptomatique des "sentiments partagés", très variables non seulement d'un auditeur à l'autre, mais aussi d'un morceau à l'autre pour un même auditeur, sentiments partagés qui semblent donc si souvent inhérents à la musique du groupe depuis le milieu des années 90.
Il est vrai qu'à l'écoute de l'insupportable Most Toys, j'aurais bien envie moi aussi de coller un 3/10 à cet album en montagnes russes... Mais en écoutant le titre éponyme, je rejoins aisément l'appréciation opposée. En fait, Marillion a bien failli rater le coche une fois encore (retour à la période hasardeuse, "Afraid..." jusqu'à "Marillion.com" ?), mais à la différence d' "Afraid..." et de "This Strange Engine" qui s'effondraient par le milieu, l'édifice est ici consolidé: "Somewhere Else" s'appuie sur 3 ou 4 piliers, et le central -éponyme- est épais ! Ce morceau talentueux me permet d'attribuer un honorable 7/10 au projet, morceau sans lequel ma note aurait été ramenée à un 5 ou un 6 bien tassé.
Ainsi, on démarre par le très réussi The Other Half, justement propulsé par sa seconde moitié ("from the Other Half..." , cet élan vocal me saisit complètement !), on poursuit avec See it like a baby, au goût étrange (il interpelle, sans vraiment conquérir), puis un Thankyou... qui n'est pas très original (mais pas vilain), en passant par un incompréhensible Most Toys (sans commentaire...), et on aboutit à cet incroyable Somewhere Else. Il m'aura fallu quelques passages pour bien l'appréhender, et à présent, je le trouve absolument énorme. L'un des meilleurs morceaux de Marillion ? En tout cas, je ne m'y ennuie pas une seule seconde, et je reste abasourdi devant cette propension à alterner le pire avec le meilleur... de Most Toys à Somewhere Else... Pas d'explication rationnelle à cela !! c'est du Marillion...
L'album enchaîne ensuite avec A Voice from the past, No such thing, deux morceaux plutôt soporifiques mais pas inintéressants, puis vient le "soutainement" de sortie, le très néo-prog The Wound (très bel élan, sonorités magnifiques, et un virage central comme je les aime), et... point final de l'inspiration Somewhere ? Pas tout à fait, car The Last Century... n'est pas en reste, et Faith, sans être inoubliable, clôture le projet sur une petite note de nostalgie qui fait son chemin.
En bref, Somewhere n'est pas aussi rempli que Marbles, ça paraît évident. Même bien en-dessous, sans doute. Mais enfin, le navire ne prend pas l'eau de toute part. On a vu pire. 7/10, c'est un peu le minimum syndical, disons cependant que je ne peux me résoudre à le ranger du côté des dispensables. Les différences d'opinions sont trop grandes en tout cas pour prendre le risque de passer à côté: il FAUT écouter cet album; et se faire son opinion.
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Est-ce sur MW que j'avais lu la bonne blague : " Somewhere else sera des chutes du prochain album"? ma foi, peut être que le poisson d'avril de 2007 n'était pas si poisson que ça.
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La note est généreuse pour cet album vide de contenu et d'émotion. A vouloir trop changer MARILLION en perd son âme. Si "Marbles" renfermait quelques belles pièces, dans sa version double s'entend, ce "Somewhere else" est bien fade. En manque totale d'inspiration, des chansons gnangnan qui lorgnent vers une pop même pas de qualité comme savent le faire d'autres groupe comme BLACKFIELD ou même SYLVAN. Classer aujourd'hui MARILLION dans le Progressif c'est comme classer Dalida dans le Heavy métal (j'exagère un peu , je le reconnais!). Ils ont tourné la page il y a bien longtemps sans vouloir se poser les bonnes questions de savoir si la voie qu'ils ont choisi de prendre est celle de l'inspiration musicale et si, comme je le dis plus haut, il n'ont pas perdu leur âme à force de vouloir faire toujours différent. On peut faire évoluer son style sans pour autant renier ce que l'on a été : une icône du Néo Prog qui s'est égarée sur le mauvais chemin en semant en route pas mal de choses dont déjà le "son MARILLION" mais, encore plus, une musique émotionnelle est pleine de vie qui savait se faire mélodique mais aussi hargneuse tout en vous donnant beaucoup de plaisir. En 2007, MARILLION se contente donc de sortir son 17eme album sans que pour moi se ne soit plus un évènement comme il le fut de 1985 à 1997. Dix années déjà où la sortie d'un album des anglais ne me donne plus aucun frisson ni aucune joie intérieure qui vous donne la chaire de poule de bout en bout du CD. Croyez moi, ça commence à faire long le purgatoire, quand reverrais-je le paradis?
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Après le superbe Marbles, Marillion repart dans la veine de Radiation et Afraid of Sunlight. Toutefois, à la différence du premier la plupart des titres sont plutôt bons, hormis l'horripilant Most Toys. Mais, à la différence du second, il manque un ou deux titres vraiments forts (genre Afraid of Sunlight ou King) pour relever le niveau général. Album à demi-réussi, ou a demi-raté, à chacun de choisir. Pour ma part, il est vite sorti de ma play-list.
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