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Je trouve la critique un peu lourde, sans pitié. Certes ce n'est pas un album solo remarquable des membres de Genesis, ni le meilleur de Mike. Ce n'est pas du tout du progressif et ça ne s'écoute pas "religieusement". Pour autant, dans l'ensemble ce n'est pas l'album qu'on jette furieusement par la fenêtre après 5 minutes d'écoute. Mike n'est pas un grand chanteur c'est vrai, mais pas de quoi sentir un inconfort.
La plupart des titres ne déparent pas de ce qui se faisait à longueur de temps sur la bande FM. A noter, la présence rythmique très importante, Mike posant bien fermement sa basse et Steward Copeland aux futs, ce qui a le mérite de soigneusement structurer chacun des éléments de cet album.
On dirait bien que finir ses chansons reste une difficulté, avec cette manie presque systématique de faire tourner en boucle interminable les dernières mesures. Quasiment toutes auraient mérité d'être closes plus rapidement, excepté "Couldn't...."
Je trouve "Couldn't Get Arrested" plutôt intéressant, groovy, funky, avec basse très chantante qui emporte bien. Cette chanson a un parfum très inspiré de certains titres de Peter Gabriel, y compris la voix de Mike qui, poussée dans ses derniers retranchements, lui ressemble très fortement. Dans une moindre mesure, on a le même effet et la même "coloration" avec I Dont Wanna Know", qui possède aussi un rythme très porteur et des ruptures intéressantes. Par contre, il est vrai que la fin, répétée sans cesse pendant quasiment 1'15" est une véritable purge...
"Hideway" est un classique de la chanson d'amour chez nos génésissiens, peu différente de ce que Phil Collins a produit par bennes entières. Ni géniale ni mièvre, elle fait le taf comme bien d'autres et vous permettra à l'occasion "d'emballer" avec succès, vu ses près de 6 minutes.
Pas un album mémorable, c'est évident, il est terriblement connoté 80', mais ce n'est pas une daube absolue non plus.
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Un jour par hasard, je vois un clip vidéo sur la TV, de loin... 3 silhouettes que je connaissais, une chanson à peine audible (j'étais dans un café peuplé)... je savais alors que a-ha était de retour ! C'est ainsi que j'ai découvert le single sublime Summer Moved On ; dans la foulée j'achetais le CD et retrouvais le frisson des années a-ha de mon enfance / adolescence.
Pour moi il mérite 4,99 sur 5 car c'est un retour réussi, à la fois mélodique et mélancolique comme seul notre groupe favori sait le faire, quasiment aucun bémol au niveau écriture, durée des chansons ou encore production. L'album a désormais 20 ans, et quelques... c'est incroyable... un de mes préférés !!!
La mauvaise note reviendra plutôt aux médias français qui persisteront à bouder le groupe, encore et toujours...
Merci pour votre review :-)
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"Both Sides" lance ce que l'on pourrait appeler la seconde période de la carrière solo de Phil Collins où il semble vouloir définitivement laisser de coté ses racines Genesiennes pour nous proposer un album introspectif partagé entre calme et rythme d'où le nom de l'album.
Il nous montre ici deux facette, celle d'une âme fragile et sensible mais aussi celle d'un bon chanteur de pop rythmée et plus groovy.
Pour ma part c'est le meilleur où en tout cas mon préféré car ici fini les déluges orgasmiques d'Harry Kim et ses cuivres façon big-band mais de la simplicité et une musique plus recentrée sur l'essentiel.
Si je devais conseiller quelques titres pour mieux appréhender et apprécier cet album ce serait "everyday", "both side of the story" et "we wait and we wonder" mais le reste est tout aussi bon je trouve.
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J’ai eu un mal de chien à me décider de quel album j’allais vous parler, car pour moi, tous les albums de DORO sont bons. Allez, je vous l’accorde, certains sont encore plus bons ! Alors finalement, j’ai choisi de vous parler de cet album pour deux raisons. La première, c’est que je l’adore tout particulièrement. La deuxième, c’est que c’est un album complètement à part dans la discographie de DORO. Pour mieux vous faire comprendre, il faut déjà savoir que Doro Pesch, dans les années 80, elle était chanteuse du groupe allemand WARLOCK qui a sorti quatre albums indispensables de Heavy Speed Metal.
WARLOCK, c’était un putain de groupe bien burné qui a composé pléthore d’hymnes bien cartons. Seulement voilà, après « Triumph And Agony » (l’album le plus connu et le plus Heavy, le moins typé Speed Metal, sorti en 1987), la belle Doro va voir ailleurs si elle y est et se lance donc dans une carrière solo. Son premier essai, « Force Majeure », sorti en 1989, poursuit sur la droite lancée du 4è WARLOCK (j’aurais pu vous parler de celui-là tiens... ben ce sera pour une prochaine fois !). Mais, à partir de 1990 et de l’album « Doro », elle s’acoquine avec Gene Simmons (le leader de KISS pour les incultes... celui qui a une langue de 3 kilomètres de long) et cet album est ouvertement orienté Hard FM, direction que DORO va explorer sur les albums suivant. Et durant cette période, il faut avouer qu’on n’entendra plus trop parler d’elle en dehors de son Allemagne natale.
Après un « Machine II Machine » déjà un peu plus « moderne », en 1998, la belle Teutonne revient avec ce « Love Me In Black » et si j’avais à faire des comparaisons faciles, je dirais que cet album est à DORO ce que « Kill Fuck Die » est à W.A.S.P. ou « Generation Swine » à MOTLEY CRUE (deux albums que j’adore tout particulièrement). En effet, je trouve que ces albums des deux groupes ricains sont dans le même esprit et à mon avis, ce n’est pas un hasard s’il sont sortis à des périodes très proches (les deux en 1997). Pour résumer, DORO expérimente aussi sur ce CD, se lance dans des rythmes proches de l’Indus (je citerais principalement le redoutable « Terrorvision », mais aussi « Brutal And Affective », « Barracuda » (reprise survitaminée de HEART) ou encore « Poison Arrow » qui arrache bien). Le lifting musical est total et la réussite est au rendez-vous (sinon, je ne vous en parlerais pas ici !). La grande force de cet album est donc de proposer un son très moderne (le son des guitares et l’aspect mécanique de la batterie me fait vraiment beaucoup penser à « Kill Fuck Die »), mais en même temps, DORO reste fidèle à la composition de ballades très classiques et toujours aussi magnifiques, où sa voix prend toute son ampleur : « Tausend Mal Gelebt », « Like An Angel », l’émouvant « I Want You Back » et surtout « Love Me In Black », ma chanson préférée de la carrière solo de DORO (et que dire du clip sinon que c’est un chef d’œuvre de beauté) !
Pourtant, ce n’est pas avec cet album que DORO est revenue au premier plan (Doro a été déçue de la distribution assez confidentielle de cet album sur lequel elle avait travaillé presque trois ans), mais plutôt avec le suivant, « Calling The Wild » en 2000, qui marque un retour à un Heavy Rock/Metal plus classique, mâtiné de Hard FM, toujours avec les ballades et aussi avec des invités prestigieux (Slash, Lemmy...) ou encore, le suivant, « Fight » en 2002 et encore ceux d’après, juste compromis entre Heavy Metal fédérateur et ballades dont Doro a le secret.
Au final, « Love Me In Black » est l’album de DORO que j’écoute le plus souvent, ne serait-ce que pour la chanson titre, mais aussi pour ses ballades magiques et cette énergie qu’on retrouve dans les titres les plus Indus. Pour conclure, je conseillerais cet album à ceux qui sont allergiques à la musique habituelle de DORO (caractère trop Hard FM de sa carrière solo ou trop Speed de sa période WARLOCK).
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'Sussudio', quelle impétuosité ! Ses drums électro me glacent encore le sang, et pourtant à l’époque, je n’étais pas spécialement adepte des instruments virtuels. 'Only you know and I know', quelle audace ! Avec un vocal et une cavalcade cosmique à dévorer la voie lactée. La collision de 'Long long Way to go' avec l’exalté 'I don’t Wanna know', un coup de maître… Et le reste du programme continue à se prendre lui-même en contrepoint, jusqu’au point final, enchaînant le désinvolte 'Inside Out' avec l’impérial et péremptoire 'Take Me Home', lui-même détrôné par le frêle 'We said Hello Goodbye' (absent sur le 33T), plus humain, sentimental et philosophe. Phil Collins décoche un album non commercial, entièrement construit sur une musique commerciale. Il fallait oser, mais le résultat est là, et le succès aussi. Une véritable pirouette en plein cœur des années 80, qui défait le mainstream sur son propre terrain et avec ses propres armes. "No Jacket Required", ou la guérison du mal par le mal. Chapeau, M. Collins. Si vous en ressortez un comme celui là, ou bien un autre "Hello I Must Be Going", please, Don’t Lose My Number !
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"Both Sides" est nettement plus homogène que son prédécesseur, et au final, complètement soporifique - ou passablement, selon les humeurs. Comme quoi, un album réussi, c’est toujours compliqué. Si on ne savait pas où donner de l’oreille avec "But Seriously" qui égarait son auditeur au milieu d’un joyeux fourre-tout sans objectif fondateur, au moins, on pouvait s’occuper à trier le bon grain de l’ivraie. Avec les « Deux faces », on n’a vraiment qu’une seule face musicale, à moins d’admettre que le titre d’intro, épaulé de 'Survivors' et de 'We wait and we wonder', proposent le contrepoint philosophique symbolisé par le demi faciès ensoleillé de Phil Collins, que l’on découvre sur la 4ème de couverture du booklet accompagnant le CD. En tout cas, exit les excentricités de "But Seriously", les figures de styles, les cuivres envahissants. Phil est passé d’un extrême à l’autre… Avec toutefois, en marque de fabrique identifiable entre mille, un 'Everyday' occupant la 3ème position, exactement comme son frère jumeau de la galette précédente, 'Do your remember ?'. Même affectation, même rythmique, même état d’esprit, la mélodie a dû simplement inverser deux ou trois notes. Au crédit de "Both" on pourrait dire qu’il n’y a rien à jeter, que les 11 titres affichent tous de jolies mélodies, et pour les moyens techniques de l’époque, assurer seul l’interprétation, tous les instruments, l’enregistrement, la programmation des drums et le mastering, c’est plutôt admirable au regard du résultat. 2 étoiles, pour le coup, gagnées de manière ultra scolaire. Mais l’intention ne fait pas tout, et lorsqu’on focalise trop sur un concept, on en oublie parfois de se poser la question essentielle : quid de l’émotion ?
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