|
|
|
"Ramble tamble", quel titre magique dont le final instrumental est un pur délice. On trouve plein d'autres compositions qui vont devenir des classiques du groupe sur cet album : "Run through the jungle", "Up around the Bend", "Who'll stop the rain"... Décidément, CCR était un grand groupe dont pratiquement toute la discographie vaut la peine qu'on s'y attarde (à part le dernier album, le décevant "Mardi gras").
|
|
|
|
|
|
|
Le changement du ministère vocal n’est sans doute pas le seul responsable de la baisse de régime affichée par "Nomzamo". Une section rythmique on ne peut plus assommante, une ligne mélodique assez fade sur l’ensemble et des soli peu enthousiasmants, tout cela n’est pas fait pour arranger une production sonore encore perfectible. Les efforts effectués pour rehausser le niveau ne payent pas toujours : la copie de l’ 'Here comes the feeling' asiatique, avec 'Passing Strangers', tourne court - le vocal de Paul Menel n’est pas celui de Wetton. Ce n’est pas si mauvais que cela en effet, mais on a davantage la sensation d’écouter un montage de morceaux alignés les uns derrière les autres, que de savourer l’assemblage d’un album cohérent. Pourtant malgré tous ses défauts, cet opus révèle un côté attachant. Si toutes les compositions avaient été de la trempe de 'No love lost' ou de celle du titre éponyme, IQ aurait pu faire un beau carton… Conclusion, il faut l’écouter, c’est typiquement le genre d’album pour lequel les avis peuvent s’avouer très tranchés, d’un auditeur à l’autre.
|
|
|
|
|
|
|
J'ai jamais trop compris la démarche de Rush... Où veulent-ils en venir ? avec ce rock hybride, parfois hard, prog mais jamais folk, rarement romantique ou nostalgique. Je me surprends à bien aimer cet album en fait. Je ne sais pas pourquoi. Des compos bien bien ficelées et une section basse/batterie en grande osmose sont les gros atouts de groupe. Je serai peut-être fan un jour quand je serai grand et aurai compris comment fonctionnent les groupes outre-atlantique.
|
|
|
|
|
|
|
Mais quelle déception... Outre sa production assez médiocre, cet album est un concentré de moyens habiles de gâcher ce qui aurait pu être une vraie réussite... Il s'agit d'une opposition entre des morceaux de très bonne facture (certes gâchés par des imperfections d'ordre vocales et de production), j'ai nommé les potentiellement excellents (rendus excellents en live avec Nicholls) : "No Love Lost", "Human Nature", "Common Ground" et "Nomzamo"... Et puis des choses absolument stupéfiantes tellement c'est indigne de ce groupe : "Promises" (qui reste quand même entraînant, mais totalement hors sujet), "Still Life", "Passing Strangers" (qui sont aussi intéressants qu'un cours sur la reproduction des bactéries), le très plat "Colourflow" et le meilleur pour la fin (ou pas...) le pire du pire, décroche la palme du plus mauvais d'IQ tout album studio confondu... "Scream"... (je n'ose même pas le prononcer et encore moins le crier. Bref, on tombe de très haut! Bon courage à vos oreilles et n'hésitez pas à appuyer sur la touche "skip", c'est salvateur ...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|