|
|
|
Voilà plusieurs années que le thrash fait son grand retour sur le devant de la scène, après avoir été plus ou moins banni par le mouvement extrême : Metallica ressuscite, Slayer retrouve Lombardo, Exodus se lâche... Les champions de la catégorie paraissent rajeunis et prêts à en découdre de nouveau, à l'image d'une pléthore de (plus ou moins) nouveaux venus, ravis d'avoir l'appui médiatique des grosses machines du genre pour faire parler de leurs groupes.
Et au milieu de tout ça, Annihilator, trio canadien jamais vraiment intégré dans le canon thrashique pour cause de heavytude prononcée. Vous me direz que Metallica aussi, et c'est vrai, mais le statut de pionnier de ces derniers les sauve de l'exclusion. Mais revenons-en à nos moutons ; et aujourd'hui, ils portent la laine longue et débraillée !
Annihilator, c'est avant tout une polyvalence dans le métal qui demeure rare, même en cette époque d'hybridation forcenée. Thrash, groove, heavy, tout y passe, un joyeux tourbillon de riffs et de solis débridés dont le seul objectif, avoué, est de nature festive. Et comme l'a très bien dit mon camarade plus haut, l'objectif est atteint avec ce disque fortement empreint d'une bonne humeur hautement contagieuse.
Nul ne sert d'en dire davantage, voilà une des sorties de l'été en ce qui me concerne, et un des meilleurs albums de métal de l'année ! Une excellente surprise. Mention spéciale au groove panteresque de "25 Seconds", jouissif !
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|