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Album ARCHIVE CALL TO ARMS & ANGELS ARCHIVE
CALL TO ARMS & ANGELS (2022)
PIAS
ROCK
1/5
TOWNSEND LE DEVIN
02/08/2022
 
534
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Comment est il possible quand on s'appelle Archive de faire un double album rempli de titres insipides et pourraves ? Il semble que beaucoup d'ex grand artistes soient adeptes de ce foutage de gueule de masse... Je m'en retourne écouter le double Unkle, 1000 fois meilleur c'est dire! Ou le dernier Axel Bauer tiens... Ça a rien à voir mais c'est inspiré au moins !
Album LAIBACH WIR SIND DAS VOLK LAIBACH
WIR SIND DAS VOLK (2022)
PIAS
AUTRES
1/5
ABADDON
25/04/2022
  0 2
Soyons clair : ce projet scénique n’a que très peu de rapport avec la musique (et aucun avec la mélodie). Il s’agit d’une illustration théâtrale de textes du dramaturge allemand Heiner Müller (1929-1995), un auteur très important dans la littérature germanophone, qui a choisi après la guerre de rester en Allemagne de l’Est où il a écrit nombre de textes et pièces de théâtre qui le placent en porte-à-faux vis-à-vis du régime : pour les uns, son œuvre est une critique des sociétés occidentales, tandis que pour d’autres certains de ses textes sont à double sens et critiquent un régime "malade dès sa naissance", ce qui lui vaudra moult censures politiques.

Cette ambiguïté n’est évidemment pas pour déplaire au collectif slovène de Laibach, qui cultive le flou idéologique depuis de nombreuses années, mais d’une manière beaucoup plus douteuse que Müller, puisqu’il prétend dénoncer les totalitarismes en utilisant un habillage totalitariste (fasciste voire national-socialiste), en évitant soigneusement de lever toute équivoque. Laibach présente donc ici une longue pièce "Wir Sind Das Volk" (84 minutes), illustration "musicale" de textes de Müller emballée dans une iconographie elle aussi à double sens, une photographie très travaillée de l’Autrichien Gottfried Helnwein, "Epiphany I: Adoration of the Magi", dans lequel le spectateur pas forcément à l’aise voit une madone et son chérubin exposés au regard inquisiteur d’un groupe d’hommes au choix adorateurs, concupiscents ou voyeurs (à noter que dans cette série de l’artiste, bon nombre de ces hommes sont habillés d’un uniforme nazi).

Voilà pour le décor. Côté musique, comme d’habitude avec Laibach, c’est à peu près le néant, avec toutefois une production moins imprécise qu’auparavant. Certaines pièces sont totalement dépourvues de musique (le sommet : Seife in Bayreuth’, entrecoupé de silences allant jusqu’à 30 secondes…), simples lectures de textes (inutile de dire que pour tout auditeur non-germanophone, c’est d’un hermétisme total). D’autres sont sous-tendues par une orchestration minimaliste où se fait entendre la tendance indus’ du groupe ('Der Vater', Herakles 2 oder die Hydra’), quelques arrière-plans faits de cordes dissonantes ('Im Herbst 197.. starb…’ par exemple). Rares exceptions à cet obscur avant-gardisme, 'Medea Material’ et sa mélodie très simple, ’Flieger, grüß mir die Sonne’, sorte de caricature très pataude de chant de cabaret, et ’Ich will ein Deutscher sein’ au ton confusément ridicule en liaison avec un chant vaguement opératique pas très stable et sans grand rapport avec l’accompagnement.

Autant dire que l’amateur de musique arrive très rapidement à saturation, et se dit qu’il faut à tout prix arrêter de cautionner ce genre de produit qui associe bruitisme instrumental et voix sépulcrale qui psalmodie ou chuchote (Milan Fran, toujours aussi insupportable) : ’Ordnung und Disziplin’ représente ici l’Everest du grand n’importe quoi. Restent la performance d’acteurs ('Herakles 2') et l’importance des textes, qui faute de compréhension ne toucheront hélas pas grand monde.

Pourtant ce genre de production a sa raison d’être : après tout, la provocation a toujours fait partie de la démarche artistique… Quand c’est bien fait, on crie au génie ("L’origine du Monde" de Gustave Courbet, le "Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky, le "Boléro" de Maurice Béjart…). Le gros problème avec Laibach, c’est que c’est musicalement et vocalement mauvais, simpliste et mal exécuté. De la constance dans la médiocrité, en somme, car si les Slovènes interpellent, il le font pour les mauvaises raisons et avec un véhicule qu’il conduisent très mal !

Album DEAD CAN DANCE DIONYSUS DEAD CAN DANCE
DIONYSUS (2018)
PIAS
AUTRES
5/5
TONYB
14/11/2018
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Dead Can Dance est vraiment un groupe trop rare, et ce "Dionysus" vient combler une nouvelle absence de 6 années.
Mais quel régal ! Un voyage intemporel rempli de musiques venues de partout et d'ailleurs. Moyen-âge ('The mountain'), Marrakech ('Dance of the Bacchantes') et autres destinations se mélangent sur fonds de percussions aussi pregnantes que sur l'album "The Serpent's Egg". La production est une nouvelle fois parfaite.
Un seul reproche : 36 minutes de musique seulement ... on en aurait aimé le double !

Album GOTTHARD SILVER GOTTHARD
SILVER (2017)
PIAS
HARD ROCK
3/5
LYNOTT
11/01/2017
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Domino Effect est...en effet...bien loin.
Les mélodies réussies sont rares et l'approche musicale, qui avait pris un virage marqué dans les derniers opus, et encore plus assumée ici. Fini le hard rock mélodique tubesque d'antan.
Mis à part l'énorme "Stay With Me" il n'y a pas grand chose de marquant.
L'album reste au trois quarts sympathique, mais s'il s'agissait d'y revenir plusieurs fois que les suisses ne compte pas sur moi.

Album ARCHIVE RESTRICTION ARCHIVE
RESTRICTION (2015)
PIAS
ROCK
4/5
TONYB
13/01/2015
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Bien plus convaincant que "With Us Until you're Dead", ce nouvel album d'Archive fascine au fil des écoutes, et contient de nouveau quelques pépites dont le groupe a le secret.
Un très bon cru en ce qui me concerne.

Album LUCKY ELEPHANT THE RAINY KINGDOM LUCKY ELEPHANT
THE RAINY KINGDOM (2014)
PIAS
ROCK ALTERNATIF
4/5
EMMANUEL
08/12/2014
 
30
0 1
Bonjour à tous
Merci à Torpedo pour cet critique qui m'a donné envie de découvrir l'album.
l'art de ce groupe est d'écrire des mélodies délicates, il y a beaucoup de finesse dans cette pop rock légère aux accents un peu folk.
Il faut du talent pour composer des chansons en apparence "faciles" comme celles-ci.
Du bon matériel hifi saura mettre en lumière les nuances de cette musique assez intimiste.
A noter deux excellents morceaux "bonus" rendus disponibles par le label sur Youtube : "Lullaby" et "hitting me twice"; on peut vraiment nourrir des regrets qu'ils ne figurent pas sur le CD.
Bref on attend déjà avec impatience une suite à ce The Rainy kingdom


 
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