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Une bien belle offrande que ce délicieux album tout en douceur, idéal pour une écoute automnale.
On retrouve bien entendu toute la palette sonore du jeu de guitare du maestro, des accents bluesy initiaux jusqu'aux soli les plus flamboyants.
Et la touche féminine apportée par Romany colore un peu plus le spectre mélancolique, tel un bilan d'une carrière à ce jour encore inachevée (d'autant qu'un successeur est d'ores et déjà annoncé).
Quant à 'Scattered', que dire ... c'est du niveau de 'High Hopes' ou encore 'On the Turning Away'.
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Le nouvel album de David Gilmour me laisse la même impression que le dernier en date de Deep Purple ("=1") : c’est bien fait, bien interprété, bien produit mais il n’y a aucune surprise, ni bonne, ni mauvaise. Gilmour est là où on l’attend, sans innovation ni prise de risque, enchaînant des titres soft rock léchés dont il est coutumier. Ses solos de guitare sont toujours aussi bienvenus, même s’ils sont peut-être plus rares qu’à l’habitude.
‘Scattered’ est de loin le meilleur titre, le seul qui procure à l’auditeur un peu d’émotion. Le reste de l’album s’écoute certes plaisamment mais sans frisson, idéalement juste avant le coucher, son contenu apaisant étant propice à l’endormissement. "Luck and Strange" n’ajoute ni ne retranche rien aux qualités de Gilmour. C’est un album honnête et agréable, sans plus.
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J’étais impatient d’écouter “Luck And Strange” que David qualifiait lui-même comme un de ses meilleurs albums, même si j’ai appris à me méfier des discours relatant le “meilleure chose que j’ai entendue”. “Luck And Strange“ est un album chanceux je ne sais pas, mais étrange certainement. L’anglais garde ses intentions vaporeuses, apporte son lot de climats acoustiques et d’ambiances éthérées sans ajouter la pointe de rock - ou à de rares exceptions (‘The Piper’s Call’) - dont il est friand. C’est mou et même lorsque l’avion décolle, c’est avec une certaine mollesse. Le décollage plein gaz est rare (‘Dark Velvet Nights’). On attend, on attend...
Certes l’anglais à toujours aimé les climats vaporeux et les tissus sonores diffus et lisses, mais il savait intercaler des giclées de hard blues dont il a le secret, des passages mordants comme sur ‘Biding My Time’ ou ‘On The Turning Away’.
Certes le geste est beau de mettre en lumière le génie de Rick Wright, certes le geste est louable de transmettre le flambeau rock aux futures générations (ses enfants notamment), mais on a l’impression que même avec ses louables intentions, il manque une dose d’idées et d’inspiration.
Est-ce le syndrome Queen, Beatles ou Dire Straits, qui fait que la somme de ses parties n’est pas égale aux parties, que chaque membre séparément n’a jamais atteint de génie du groupe ?
Peut-être en vendant ses guitares iconiques - notamment sa stratocaster noire - il a vendu avec elles son mordant et son appétit des cassures qu’il comblait avec brio de lignes de guitares gorgées de fuzz conduisant à l’extase.
Le disque frise par instants la musique d’ascenseur, décolle rarement. Certes il reste des solos brillants, dont la réputation précède l’exécution. Je m’explique : le guitariste est catégorisé guitar hero et pour cela le moindre note issue de sa six-cordes est une transcendance que personne n’ose ou ne veut critiquer. Or le disque livre des phrases déjà entendues presque des automatismes, issues de ses albums passés (‘Scattered’ très beau certes, mais qui fait largement penser à ‘Marooned’), comme un patchwork de ses exploits guitaristiques. Il reste la voix encore vive, qui sait se faire crasseuse au besoin, enjôleuse ou charmeuse et rock parfois ; un chant est toujours aussi poignante malgré les années (‘Scattered’).
Il reste donc le souvenir de ce qui a été, de ce qui n’est plus. C’est ce sentiment qui plane sur le disque. Voici un disque sympathique, plaisant et lisse agréable à écouter, qui manque parfois de pêche. Malgré ma déception et mon avis mitigé, j’ai aimé les quelques guitares mordantes, les rythmes rock rares et timides, les mélodies ou la chanson ‘Yes I Have Ghosts’ dans la lignée de Dylan, Springsteen ou... Roger Waters.
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Les avis semblent assez unanimes, cet album est bon, voire très bon. Ça fait plaisir de voir le groupe à ce niveau après tant d'années. Bravo en particulier à Rob, sa voix semble ne pas connaître le poids des années, et à Faulkner, qui confirme qu'il est un grand guitariste mais surtout un grand compositeur.
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La chronique est élogieuse mais en deçà à mon sens de la qualité de cet album qui crée le buzz depuis sa sortie. Sincèrement qui est capable de sortir un album d'un telle volée après 50 ans de carrière ? Sabbath, Maiden, Metallica, Saxon et j'en passe ? Non Je ne parle pas de Kiss et de Motorhead dont les derniers albums sont ratés, groupes que j'aime beaucoup !
Pour en revenir à Judas, après du heavy typique à la Freewheel Burning, l'album prend un virage plus mélodique qui m'a rappelé Point of Entry, certains titres de Screaming et même Turbo. Rob Halford a une voix démoniaque sur cet album - arrivera t'il à passer le cap du live sur certains titres comme Panic attack ou The Serpent and the King?
Quant aux riffs et soli très travaillés, ils sont très bien pensés.
Plus l'album avance et plus l'impression d'écouter un disque qui fera date, me taraude.
Ce ne sont pas les 3 bonus tracks (concept dont je n'ai jamais été grand fan) qui me contrediront avec l'excellentissime The Lodger.
Si l'on y ajoute une section rythmique de feu, une très belle et conquérante pochette et une production parfaite pour Judas, on, se dit que le Heavy Metal n'a pas son dernier mot
Certes on n'est pas au niveau des albums mythiques de années 70/80 et même Painkiller mais dieu que celà fait du bien !!!
The Priest is Back
Pochette 9/10
Production 8/10
Note réelle (qui peut évoluer avec le temps) 9/10
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Je suis très étonné du contexte de création de ce disque, qui est en germe depuis longtemps. C'est assez inhabituel de la part de SW habitué à produire au flil de l'eau. Étonné aussi de l'ouverture aux autres musiciens (surtout Gavin). Pour le reste l'album n'est pas d'une grande innovation, assez dans la lignée de The Fear Of The Blank Planet, mais très réussi melodiquement et carré techniquement. Au fur et à mesure des écoutes les détails imperceptibles au début se laissent découvrir et consolide le constat d'un disque aux grandes ressources. Les bonus valent (chères) aussi le détour, vraiment dommage qu'ils aient été extraits. Et pour finir, je trouve que le jeu de basse de Wilson est un vrai plus dans l'équilibre de l'ensemble, moins ronde que Edwin, avec plus de caractère et de dynamique, ce que j'apprécie. Un très bon disque donc, intriguant par certains aspects, moins engagé dans ce que j'ai pu lire dans l'interview, en tout cas ça ressort moins que sur de précédents travaux pour lesquels Wilson intellectualisait beaucoup son propos, ce qui explique peut être la légèreté que je lui trouve.
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