|
|
|
Les superlatifs sont parfois dérisoires. Si vous voulez savoir comment concevoir un disque avec des mélodies belles et bouleversantes à en pleurer, Camel semble détenir la réponse. Bien que sa réputation en la matière soit établie depuis longtemps, Andrew Latimer avait rarement atteint un tel niveau de sensibilité avec une guitare entre ses mains. Ton Scherpenzeel aux claviers ou Barry Phillips au violoncelle sur "Lost And Found" et surtout "Rajaz", ne sont d'ailleurs pas en reste, tout au long d'un album où l'émotion est vraiment le fil conducteur. "The Final Encore", "Sahara" et son passage arabisant, ou "Lawrence" en guise de bouquet final, sont autant de pures merveilles.
|
|
|
|
|
|
|
C’est vrai qu’il est bon ce disque ! Je découvre le groupe en partie grâce à cet album, m’étant déjà procuré les excellents Moonmadness et Live At The Royal Albert Hall. Le quatuor délivre ici un prog soyeux, mélodique (du Camel, quoi !), souvent lent et mélancolique mais pas vraiment répétitif. Après, on aime ou on déteste. Certes, l’auditeur peut être surpris à la première écoute par le peu de dynamisme de l’ensemble, ou par la voix spéciale d’Andy Latimer, mais pour moi, cela ne gâche en rien le confort d’écoute. L’inspiration est constante (sauf peut-être pour ‘Shout’, un peu mièvre et moins mémorable) et Latimer émaille le disque de ses solos doux et poignants. Que demander de plus ?
|
|
|
|
|
|
|
Je trouve le 6/10 un peu sévère. Ce disque mérite plusieurs écoutes pour vraiment tomber sous son charme. Il s'y dégage certes, un ambiance un peu monotone, un peu lente. mais c'est l'allure du dromadaire au sein de la caravane lorsqu'il traverse le désert. Et au fil des écoutes, on se laisse complètement ensorceler par l'atmosphère "arabisante" de ce disque. La voix d'Andy Latimer, aussi grave soit-elle, souffle une émotion fragile. Sa guitare est toujours aussi limpide, son phrasé sait se faire tantôt véloce, tantôt langoureux. La rythmique est solide et sait se faire volubile sur des morceaux comme "Tree wishes" ou "The final encore". Seul, peut-être, le titre "Shout" est en dessous par rapport à la set-list. C'est un album que j'écoute régulièrement et je ne m'en lasse pas !
|
|
|
|
|
|
|
L'ambiance de cet album est magique et Latimer est ensorcelant avec ses sonorités si chaudes, ses mélodies mélancoliques et ce toucher unique ! Ce n'est pas la rigueur du désert qui prédomine, mais la tendre chaleur d'une oasis saharienne.
|
|
|
|
|
|
|
Absolument merveilleux. Emotion et sensibilité. Sonorités pures, sans aucun traficage de studio. La guitare de mon guitariste préféré comme si elle était dans mon salon, feutrée, rien que pour moi. La guitare comme un prolongement de l'être, la technique au service de la musicalité. Exactement le contraire de l'esbrouffe, la perfection éternelle du dénuement. Sa voix, sans le moindre effet, qui nous susurre les souvenirs mélancoliques du passé en Cornouailles. Andy nous prouve à nouveau qu'il tire ses racines dans le blues, ce qui, à l'époque du metal, n'est certainement pas bien vu. Pourtant, la plupart des grands guitaristes prog des années septante venaient du blues ...... Gilmour, Latimer, Hackett, Ackerman, etc etc ... Un album complètement à contre-courant. Adorable. A mon avis. Piero.
|
|
|
|
|
|
|
Hummmm que j'adore cet album... Se rapprochant pas mal par moment du Floyd des grandes années (Wish You Were Here), je dois bien avouer avoir pris une grosse claque... La formidable ambiance se dégageant de cette oeuvre n'y est pas étrangère... Des titres comme le dantesque Lawrence, The Final Encore, Lost And Found, Rajaz ou bien les instrus Sahara et Three Wishes, sont vraiment excellents... Sans oublier Straight To My Heart et Shout très bons. Bref, ce Rajaz, c'est que du bonheur ! A écouter au casque, volume à fond ! Indispensable...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|