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Album RIVERSIDE LOVE, FEAR AND THE TIME MACHINE RIVERSIDE
LOVE, FEAR AND THE TIME MACHINE (2015)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
4/5
REALMEAN
06/08/2019
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Je continue à approfondir la découverte de la discographie de Riverside, sans m’imposer de contrainte chronologique. De fait, affranchi de toute attente, notamment, en matière de prérequis stylistiques, il me semble appréhender chaque album pour ce qu’il est, intrinsèquement. Et une fois encore, passée la phase d’ingestion, je tombe en arrêt devant ce superbe album. Riverside est tel le bon vin, il faut un peu de temps. Ce qui est notable dans le cas de "Love, Fear… ", un peu comme avec la musique de Cosmograf, c’est qu’on ne découvre pas d’artifice particulier au fil des écoutes. De prime abord pop et atmosphérique, sans véritable accroche, la composition se révèle progressivement « identique à elle-même » tout en ouvrant les vannes, petit à petit, d’une déferlante de charge émotionnelle qui au final explose entre les oreilles. Et ce que j’apprécie au plus haut point, c’est qu’il s’agit d’une émotion hybridée, entre deux eaux, moderniste, savoureusement ésotérique mais échappant habilement aux tentations mortifères. A se demander comment une œuvre peut séduire à ce point, sans baguette magique. Mais comme disait JL Comolli, l’illusion des illusions est sans doute qu’il n’y a pas d’illusion.
Album RIVERSIDE LOVE, FEAR AND THE TIME MACHINE RIVERSIDE
LOVE, FEAR AND THE TIME MACHINE (2015)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
3/5
ABADDON
18/09/2015
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Riverside, acte VIII ... Référence Prog depuis maintenant plus de dix ans, le groupe, toujours stable, s'apaise au fil des parutions. La dernière, présentée dans écrin délicatement illustré, suit le même chemin, comme le torrent tumultueux qui se calme en arrivant dans la plaine.

Et là, comment dire ...? L'amateur de paysages montagneux trouve le terrain bien monotone ! Pourtant la réalisation est impeccable, la voix toujours aussi précise ('Afloat', 'Towards The Blue Horizon' ... ), et la basse juste magnifique (la ligne de fond de 'Discard Your Fear', exceptionnelle). À part ça ... les autres musiciens se trouvent en retrait, et la musique vire plus au ton atmosphérique déjà perçu dans "Memories in my Head", délaissant les larges envolées instrumentales progressives de la Trilogie.
Du coup, le ton musarde plus du côté de Lunatic Soul que des premiers albums du combo. Mais Riverside doit-il être seulement le groupe de Mariusz Duda ? Sa musique peut-elle être seulement agréable ('#Addicted'), gentiment mélodique ('Time Traveller's') ou limite mièvre ('Round ...'). Aurait-on d'ailleurs un jour pensé accoler ces qualificatifs à la musique de Riverside ? Où est passée la tension latente qui électrisait les 'Reality Dreams' ? "Love, Fear, and the Time Machine" manque sérieusement de ces coups de pied au c... dont les Polonais avaient le secret.

Force est de le reconnaître : la musique de Riverside se banalise, même si l'album pourrait rendre bien d'autres groupes envieux. A trop se centrer sur les magnifiques qualités de son frontman, le groupe paraît frappé du syndrome de Marillionisation, un nivellement de ce qui a fait ses particularités. Pas sûr que les fans s'en remettent.

Album RIVERSIDE LOVE, FEAR AND THE TIME MACHINE RIVERSIDE
LOVE, FEAR AND THE TIME MACHINE (2015)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
2/5
CORTO1809
02/09/2015
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Riverside n'est définitivement pas ma tasse de thé. C'est certes bien fait, avec des intentions louables, mais la musique est trop prévisible et monotone pour avoir envie d'y revenir.
Album RIVERSIDE LOVE, FEAR AND THE TIME MACHINE RIVERSIDE
LOVE, FEAR AND THE TIME MACHINE (2015)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
4/5
PROGRACER
01/09/2015
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Pertinente chronique d'Ocerian qui souligne la subtilité des compos. Puisque "Anno Domini High Definition" reste ma référence absolue en terme de créativité, le précédent essai m'avait laissé sur ma faim. Mais avec ce "Love ..." Riverside prouve, une fois de plus, qu'il est un grand groupe de rock progressif.
De plus, Riverside revendique prendre un tournant vers une musique moins sombre, assumant des changements dans leurs vies personnelles et professionnelles. Cela se traduit par des mélodies lumineuses et des textes d'un optimisme bien plus assumé comme sur "Saturate Me" par exemple.
Le seul reproche que l'on peut faire à ce disque est la "Wilsonnisation" du son et de la production. L'influence de l'anglais tend à lisser quelque peu les compos d'artistes comme Riverside ou Opeth. Les fans du britannique y trouverons donc logiquement leur plaisir. Riverside conserve toutefois son identité grâce à une personnalité maintenant bien ancrée, et la voix de Mariusz Duda y est pour beaucoup.
Probable que l'on reparlera de cet album en fin d'année lors du top 5 des chroniqueurs ;)

 
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