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Un deuxième opus intéressant, à défaut d'être passionnant. L'artiste confirme ses ambitions vocales et d'éclectisme dans l'écriture. Dommage que le premier titre, même s'il est inoubliable (ou à cause de cela ?), ne soit pas très en phase avec la suite. Il y aura d'autres albums présentant le même décalage. En tout cas, Bowie dispose ses pièces maîtresses avec soin : le superbe 'Space Oddity' en ouverture, bien sûr, qui rallie tous les suffrages. L'ambitieux 'Cygnet Committee' en pilier central, qui aurait presque fait penser, pour ceux qui ont découvert la discographie de manière chronologique, que Bowie s'apprêtait à verser dans le rock progressif; avec un talent accrocheur. Et puis le salvateur 'Memory of a free Festival', qui clôture la galette sur une tonalité rarement réitérée par la suite - et qui s'accorde parfaitement bien à mon oreille, à priori déjà mieux que pour Corto et Adrianstork. Avec un peu de recul, on constate souvent que les albums de Bowie ont bien traversé les années, et c'est notamment le cas pour "Space Oddity".
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La chanson titre, reprise par le joyeux Gérard Palaprat, est une autre odyssée spatiale de légende avec le mellotron de Rick Wakeman et son riff lumineux à la guitare sèche. La suite est très déséquilibrée et peine à convaincre malgré un enthousiasme déjà débordant. Si la longue et agréable Cygnet Commitee, la douce An occasionnal Dream (à écouter avant de fermer les paupières) et a contrario la truculente Janine font partie des réussites, le reste manque cruellement de punch à l´image de la dernière partie de Memory Of A Free Festival, qui avec un peu plus de matière aurait pu plaire au Sergent Pepper.
L´utilisation d´A Space Oddity pour l´alunissage d´Apollon 11 rendra le nom de son interprète célèbre et à juste titre, malgré les faiblesses de l´album. Mais entre nous, conspirationnistes des hits parades, ´´we all know Major Tom´s a junkie.´´
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