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En accord avec la chronique, notation mise à part. Même si je ne peux l'expliquer, cette torpeur répétitive et lancinante -marque de fabrique de Bjorn Riis et de son équipe, est justement ce qui m'entraîne inexorablement dans les méandres torturés de cette musique inimitable. Oui, c'est vrai, ça ressemble à un mélange de Pink Floyd et de Porcupine Tree, mais c'est encore autre chose, encore une autre manière d'approcher un rivage lointain, au-delà du temps, au-delà des émotions connues.
Au moment de découvrir cet album, je connaissais déjà assez bien les albums précédents, que j'ai tous appréciés. Mais je ne parviens toujours pas à me déconnecter de "Disconnected". Le tout dernier a naturellement été placé en ligne de mire (commande en cours), parviendra-t-il à me détourner de son prédécesseur ? à suivre.
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Toujours aussi efficace, la musique d'Airbag maintient le mythe en vie et nous sert ici un album efficace de plus.
Rien de révolutionnaire mais quand c'est bien fait ?
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Airbag sort son 4ème album. Il semble que le groupe ait arrêté ses velléités procupienne version métallique telles qu'elles ont pu être souligné sur le précèdent album.
Bjorn Riis délivre ses plus beaux solos jamais composés à ce jour. Ils illuminent chaque titre L'influence de David Gilmour est encore plus indéniable.
Les compositions sont mieux construites. Airbag prend son temps pour créer des ambiances, installer les mélodies pour finir en une explosion guitaristique jouissive.
Killer sonne assez Pop Rock dans un style que U2 n'aurait pas renié.
Slave se veut extrêmement sombre et oppressive par des sons électro et bruitage ne nuisant pas à la mélodie : "You make me feel so small"….. Broken et Sleepwalker se veulent acoustique et aèrent ainsi le propos de l'album.
Il est vrai que le thème n'est pas très gai. L'album traite de l'aliénation, sur le fait d'être déconnecté de la société. Chaque titre traite des différents états que peut revêtir cette déconnexion et l'histoire de l'individu qui tente d'y faire face.
La musique est le reflet de ces différents états et donc d'apparence sombre.
Returned apporte un peu de lumière relative dans cette noirceur par le biais d’une mélodie qui fait penser à Anathema ou Steven Wilson.
Le son est meilleur que sur The Greatest Show On Earth, un peu plus aéré et moins compressé.
Au final, bien que restant dans son style, Airbag réussi à améliorer la construction des compositions qui restent ancrées dans la tête et surtout soulignées par de très beaux solos.
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Album après album, Airbag entretien la flamme d'une musique d'inspiration floydienne toujours aussi magique. Impossible de résister à ces envolées de guitare.
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