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Cet album est incontestablement un succès et on ne peut valablement pas le bouder. En ouvrant l'album avec son titre dorénavant connu planétairement, YES est devenu un groupe connu du grand public.
Il faut dire que "Owner of a lonely heart", en plus de balayer tous les charts occidentaux d'un revers de main, est un titre très bien foutu musicalement et aux paroles extrèmement judicieuses. Il survit très facilement au passage du temps.
Le reste des pistes proposées n'est pas négligeable non plus, avec des titres tout à fait émouvants comme "Changes" ou "Cinema". C'est un grand plaisir de les enfiler les uns derrière les autres, sans véritable point faible. Les seuls qui me paraissent un peu en-dessous sont "Leave it" et "Our song". C'est sur, cet album est cohérent, intéressant, puissant. Il a fait ses preuves.
Ce qui me fait noter 3/5, c'est la déception qu'ils aient muté au point de s'être formaté aux standards de la FM et de l'ère MTV, y perdant au passage la signature typiquement prog-rock. Plus d'insturmentaux longs et soigneusement complexes, c'est frustrant. L'énorme promo aux USA les a propulsé vers les sommets et cet aspect m'a dérangé. Perso, j'ai longtemps éprouvé la sensation qu'ils y avaient perdu une partie de leur âme, celle qui avait produit le génial "Close to the Edge".
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Les années 80 sont en effet passées par là. Et ça peut faire du dégât... ou pas. Pour moi, cette nouvelle orientation a sérieusement dépoussiéré le prog seventies par trop cabalistique de Yes. Même s'il me faudra attendre l'album "Talk" pour véritablement recevoir le talent de l'équipage Anderson en pleine figure.
Mais, pour l'heure, je découvrais un n° 90125 au caractère bien trempé, avec notamment un superbe 'Owner of a lonely heart', noble et indémodable, 'Hold on' avec sa nonchalance rock et communicative, 'It can happen' ou 'Leave it' avec leurs breaks mélodiques drapés d'évidence addictive, ou encore un 'Our song' au gimmick inoubliable, et pourtant si simple. Et même 'City of love', avec ses grosses paluches rythmiques, est resté attachant - sauvé par son refrain. Et puis, comment ne pas rester sur une note positive, lorsqu'un album se termine par un morceau aussi lumineux que 'Hearts' ? Finalement, avec cette galette, Yes a réussi à mes oreilles le tour de force d'inverser complètement la donne de sa production antérieure : les recettes alambiquées sont devenues extrêmement limpides, et simultanément, diablement efficaces. Un album, pourtant, que je n'écoute pas souvent. Mais lorsque l'idée m'en reprend, à chaque fois je me dis qu'il s'y trouve du beau linge.
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Nouveau style pour le groupe, qui déçoit les fans de la première heure mais amène les amateurs de bon rock mélodique. Le son est plus moderne, les compos orientées rock FM avec des mélodies qui accrochent. Je me souviens que des critiques parlaient de techno-rock avec cet album (Trevor Horn ex Art of Noise en est le producteur). Un album de référence plein de vitalité qui mêle perfection et renouveau.
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Je trouve cet album très bon. Surtout avec Trevor Rabin. Je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion de voir le groupe en spectacle. En 1984, Yes est venu à Québec et à Montréal. Je vais avoir 50 ans prochainement et on dirait que les chansons de cet album me ramène à mon adolescence...... Je n'ai pas cet album mais je compte bien me le procurer. Alors en attendant, je vais sur YouTube et je regarde les vidéos disponibles concernant le groupe Yes et surtout la chanson "Changes".
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C'est bizarre de constater que la plupart des groupes prog. des 70's ont eu tendance à faiblir dans les 80's... Et Yes 90125 ne fait pas exception à la règle. On est loin de la formation de Close to The Edge... et ça a un impact énorme sur l'album. Bien sûr, il y a Owner of A lonely heart... mais c'est le morceau qui leur a permis de survivre à la vague punk et aux 80's. Sans ça... qui sait ce que serait devenu Yes?
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Album qui fleure bon ( Lire : qui pue ) les années 80. Aujourd'hui toute écoute m'est insupportable. Le génie des premières années est absent, il a été remplacé par une machinerie commerciale typique de ces années aujourd'hui ringardes. S'abstenir !!!
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