|
|
|
D'abord, je tiens à préciser que la qualité d'enregistrement ne rend pas service à cet album, qui à l'écoute au casque révèle un potentiel qui n'a pas été correctement exploité.
Dès l'entrée, la voix rugueuse de Peter Gabriel posée sur les claviers vous notifie ce qui va suivre. C'est nouveau et il y a du caractère ! Ensuite, ce sont les paroles qui viennent confirmer le tout. La richesse de composition, les variations entre grande douceur, délicatesse, aspect planant, énergie et parfois rage, le tout vous emmène dans un univers très particulier et profondément marquant.
A la fin, c'est "The knife", un titre mythique, qui vous met le coup de grâce. Juste après que Dusk vous ait amadoué... Incroyable, mais je me souviens toujours précisément des notes (notamment de la basse) de ce titre mal le temps passé depuis que je le connais... C'est dire combien de fois j'ai pu l'écouter !
Cet album, malgré ses défauts techniques est un véritable monument qui prouve que Genesis a su trouver très vite ses marques, qui ne feront que se confirmer par la suite. Il n'y a pas un titre à mettre de côté, chacun vaut le détour.
|
|
|
|
|
|
|
Divergences d'appréciation certaines pour ces débuts de Genesis, comme peuvent en témoigner ici les notes attribuées par la rédaction de MW. Même si, dans l'ensemble, "Trespass" est largement reconnu pour être un très bon album. De mon point de vue, le tout premier "From Genesis to Revelation" n'était pas sans intérêt non plus, malgré le torpillage de sa production sonore notamment. Le fan de Genesis ne devrait pas ignorer cette première création, ne serait-ce qu'en raison de quelques pépites symphoniques et mélodiques, disséminées ici et là; mais à l'évidence, la production de Jonathan King n'adoptait pas l'orientation qui permit, dès l'album suivant, de développer la véritable vocation musicale de la formation. A noter, pour ceux qui rechercheraient ce premier album, que le 33T a été réédité quelques années plus tard en version CD, avec quelques ajouts, mais sous le nom de "Where the Sour turns to sweet" (l'un des titres du tracklisting). Je ne sais pas s'il a de nouveau été réédité ou redécliné depuis. S'agissant de "Trespass", pour être court, je ne peux que paraphraser la chronique de Vandergraaf ou l'avis de Corto. 'The Knife', en particulier, est pour moi l'un des monuments indispensables de Genesis. Je n'ai que rarement retrouvé ailleurs (y compris avec Genesis) la brutalité de l'énergie sauvage qui en émane; la description donnée par Vandergraaf à son propos me semble tout simplement excellente. Si je ne devais conserver qu'une seule suite complexe de l'armada Génésien, ce serait sans doute 'Supper's Ready', mais si j'avais droit à un deuxième choix, je pense qu'il s'agirait de 'The Knife'. Il n'y a par ailleurs, à mon goût, aucun moment faible sur cet album, et une majorité de moments très forts. Ce qui fait de "Trespass" le n°2 de mon classement au sein du quatuor d'ouverture (considérant le tout premier album comme un essai, d'un style différent): en n°1, "Foxtrot", en n°3, "Nursery Cryme", et n'accordant que la 4ème place à "Selling England...". Etant acquis pour moi, quelles que soient les nuances, que nous tenons là 4 chefs-d'oeuvres de l'épopée Genesis, et du rock progressif en général.
|
|
|
|
|
|
|
L'album débute sur le chant de Peter GABRIEL, presque a capella, et immédiatement le ton de l'album est donné. Six titres, pratiquement tous de même durée, magnifiquement écrits et interprétés, d'où sortent vainqueurs la voix de Peter GABRIEL, pleine d'émotion et de retenue, bouleversante par moment, les claviers de Tony BANKS, travaillés, complexes, et les guitares d'Anthony PHILLIPS, une dentelle, chef d'œuvre de finesse. Les cinq premiers titres sont d'une douceur poignante, empreints de poésie et délicatesse, le dernier est plus agressif mais reste très cohérent. GENESIS a un style inimitable pour nous raconter des histoires par lesquelles on se laisse volontiers captiver. Un excellent album, très riche émotionnellement.
|
|
|
|
|
|
|
Je n'ai pas compté Trespass au nombre de mes monuments genesisien, mais je ne le déconsidère pas pour autant. C'est l'ébauche du groupe mythique. Une ébauche oui, mais pas un brouillon. Trespass est la fondation, la pierre angulaire, sur laquelle va venir s'appuyer la tétralogie magnifique qui arrive !
|
|
|
|
|
|
|
Premier véritable album de Genesis ... Le précédent est sans intérêt, il n'a de Genesis que le timbre de voix, néanmoins superbe, de Peter Gabriel. A l'écoute, je suis toutefois toujours surpris par la similitude des mélodies de la face A (de mon vinyle) ... On retrouve à peu de chose près la même composition, tellement agréable du reste, qu'on n'en tient pas rigueur ... on en redemande !!! A noter que le batteur est un inconnu (Phil Collins sera présent sur le prochain album : "Nursery Cryme") et que le guitariste est Anthony Phillips, qui a de nombreux albums solo méconnus à son actif et qui a participé aux albums solo de Mike Rutherford (entre autres). Je connais " The Geese and the Ghost", musique acoustico-médiévale de bonne facture, mais pas très rock. Pour conclure : "Trespass" est déjà du vrai bon Genesis, plaisir garanti !!!
|
|
|
|
|
|
|
Une grande qualité de composition marque déjà cet album primitif de Genesis... je dis primitif car je ne tient pas compte moi-même du travail entérieur, qui ne présente pas de réel intérêt, si ce n'est d'entendre des guitares enregistrées avec un micro placé en bout de caisse... odieux ! Ici, on nage entre visions et délires paranormaux... les sonorités étranges, et les accords mineurs très travaillés nous plongent dans un univers difficile à décrire et qui préface déjà l'immense talent de Genenis. En écoutant plus tard les albums de Anthony Phillips,je me suis rendu compte que le talent de cet ancien membre de Genesis était réel, et qu'il aurait pu amener beaucoup de bonnes choses au groupe. Il a travaillé encore sur certaines compositions de Mike Rutherford et a gardé longtemps des liens avec le groupe (sans-doute a t'il pu regrtter de ne pas avoir pu participer à leur succès !). En tout état de cause, il est évident que cet album aurait mérité un meilleur batteur, c'est a peu près le seul reproche qu'on peut lui faire !! "Looking for someone..."... cette première tirage de Gabriel vous remplit déjà d'émotion... il introduit ce qui deviendra par la suite l'un des groupes les plus mythiques et les plus controversés de la pop-music.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|