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Album YES DRAMA YES
DRAMA (1980)
ATLANTIC RECORDS
ROCK PROGRESSIF
3/5
LONEWOLF1300
02/05/2024
 
347
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Si j'avais eu l'occasion de faire une critique de cet album directement à sa sortie, je pense que je n'aurais pas été tendre... Si Tormato m'avait déjà soigneusement claqué, Drama ne suffisait pas à remonter mon estime. La disparition de Jon Anderson n'étant pas la moindre des déceptions. En effet, comment accepter un YES sans cette voix venue des cieux ? Et puis cette maudite année 1980 qui signe la fin du prog-rock emphatique, psychédélique et débridé.

Néanmoins, avec le recul, j'ai fini par y entrer avec plus de facilité....et de clémence. C'est la version 16 titres, dont avec une flopée de titres bonus, dont certains sont carrément à hurler ! Je m'en tiens aux 6 titres de la version initiale.

Il y a autant de titres qui m'ont véritablement plu, comme évidemment "Machine Messiah" ou bien "Run through the Light" avec cette basse surprenante, que d'autres qui m'ont fait trébucher comme cet étrange "White Car" ou bien "Into the Lens" assez répétitif. La finesse légendaire de la voix de Jon Anderson n'est pas atteinte. C'est peut-être ce qui m'avait été le plus dur à accepter. Mais son remplaçant fait le taf avec bonheur, il faut le reconnaitre, notamment dans les magnifiques parties vocales de "Machine Messiah".

Heureusement, l'héritage prog-rock est resté. On garde les chevilles ouvrières du groupe mêmes si les deux membres les plus emblématiques n'y sont plus. On ne peut pas s'opposer à l'avancée du temps et du progrès. Cet album marche vers un futur, il est armé pour s'adapter aux temps modernes. Il faut s'y résoudre. Néanmoins, ce nouveau YES garde les gènes qui lui ont permis de survivre. Sur ce point, "Tempus Fugit" sauve la mise et pas seulement par la traduction de son nom.

Donc finalement cet album n'est ni à conspuer ni à rejeter. C'est bien du YES, il suffit de bien tendre l'oreille. Moins lourd, moins cossu, moins sophistiqué, et peut-être plus facile à digérer pour une audience plus large.

Album YES DRAMA YES
DRAMA (1980)
ATLANTIC RECORDS
ROCK PROGRESSIF
3/5
REALMEAN
25/02/2015
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Depuis "Relayer" en 74, Yes s’amuse à brouiller les pistes. "Going for the One" conserve encore son héritage du progressif seventies, "Tormato" s’avoue inclassable (et pas dans le sens positif du terme), alors que "Drama" pour sa part préfigure un virage vers un rock moderniste, aux intentions mieux ciblées. Son successeur sera plus abouti encore, même si les fans de la première heure peuvent dénoncer sa démarche commerciale.
En attendant "90125", on ressent déjà qu’il se passe quelque chose de différent avec ce "Drama".
Les deux suites de l’album comportent autant de défauts que de qualités : normal, ils se fondent et se confondent aux mêmes carrefours. 'Machine Messiah' et 'Into the Lens' sont déconstruits, mais évocateurs. Peu mélodiques, mais consistants. C’est bancal, mais ce cubisme musical est harmonieux. Et comme Darkpoet je me fais l’avocat du diable, mais pour une fois que la partition vocale laisse un peu respirer la musique (tiens, Jon Anderson n’est pas aux commandes ? quelle coïncidence !), je ne m’en plaindrai pas.
En désaccord marqué avec notre ami Vandergraaf (pas toujours, mais parfois en tout cas), j’accorde une réelle légitimité à "Drama" au-delà du seul 'Machine Messiah'. Le rock intemporel de 'Does it Really happen ?' justifie à lui seul de découvrir l’album. Il faut beaucoup de talent pour composer de la sorte : l’emprise émotionnelle est indéfinissable, et pourtant bien réelle.
C’est l’ "Abacab" génésien de Yes, ce que j’appelle un vrai faux mauvais album. A la nuance que l’effet de surprise est moins présent ici, l’équipage de Yes n’ayant jamais vraiment renoncé à sa marque de fabrique en folie baroque (ce qui fait toujours son charme, aujourd’hui encore).

Album YES DRAMA YES
DRAMA (1980)
ATLANTIC RECORDS
ROCK PROGRESSIF
4/5
DARKPOET
06/02/2013
 
165
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Je ne suis pas un fan absolu de Yes. C'est peut-être pour cela que j'aime cet album. J'ai connu des vrais fans de Yes : ceux qui vivent Yes, matin, midi et soir au point de n'écouter que du Yes...de manger Yes, de faire l'amour sur du Yes... Bon, je m'égare. Mais ça m'a toujours amusé... L'absence de Wakeman et Anderson apporte je trouve beaucoup de modernité à l'ensemble tout en restant du Yes. En tout cas, plus inspiré qu'un certain "Tormato" et projetant le groupe de plain-pied vers les années 80.
Album YES DRAMA YES
DRAMA (1980)
ATLANTIC RECORDS
ROCK PROGRESSIF
4/5
FRAN6
23/09/2012
 
95
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Tout à l'envers !
Pour moi, le poussif et tarabiscoté "Machine Messiah" est le titre le plus faible de l'album parce que le mélange Buggles-pop et Yes-prog ne fonctionne pas du tout.
Au contraire pour "Does it really happen?" la synthèse est parfaite, c'est rythmé, efficace et accessible. Le meilleur titre avec "Tempus fugit" ou la rapidité, la virtuosité et les breaks signent un Yes pur et dur.
Pour le reste "Into the lens" vaut pour la guitare omiprésente de S. Howe et dans "Run through the light" ce sont les vocaux de C. Squire, curieusement proches de ceux de J. Anderson, qui sauvent le titre. Enfin j'ai une tendresse particulière pour le très-trop court "White Car" de toute beauté.
Mais il ne faut pas oublier les bonus qui figurent sur les dernières édition de ce cd. En effet outre quelques versions alternatives dispensables des titres déja évoqués y figurent 4 pépites.
D'abord "Have we really got to go through this". Un rock' n'roll istrumental ou comment quand un groupe de rock, fut-il prog "se chauffe" en répétant ses gammes. Basique mais distrayant...
Et surtout il y a 4 titres des fameuses "Paris sessions" que Yes, en formation habituelle a enregistré en novembre 1979 sous la houlette de Chris Thomas (producteur de Procol Harum et Queen entre autres). Suite au départ d' Anderson et Wakeman l'album n'a jamais été mené à bien.
Passons sur "Dancing through the light" complètement saboté par des vocaux déformés et inaudibles.
Par contre les trois autres titres "Golden Age", "In the towers" et Friend of a friend" sont très réussis et en même temps très curieux car ils mettent en valeur un Yes plus accessible avec un travail particulier sur les vocaux qui, bien qu'intéressant, a du déplaire à Jon Anderson.
Il s'agit donc de documents historiques qui valent d'être connus.
Note : 7 pour le cd classique + 1 pour les bonus.


Album YES DRAMA YES
DRAMA (1980)
ATLANTIC RECORDS
ROCK PROGRESSIF
4/5
MARCUZ
21/04/2004
 
70
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Tout bassiste qui se respecte devrait écouter cet album pour le talent de Squire pour faire du rock (sauf sur "Run Through The Light" où Trevor Horn le remplace à la fretless). Un des rares album à inclure un solo du grand Chris à la fin de "Does It really Happens ?" (en ne comptant pas "Ritual" bien sûr).

Album YES DRAMA YES
DRAMA (1980)
ATLANTIC RECORDS
ROCK PROGRESSIF
3/5
KEITH_WAKEMAN
06/03/2004
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Remplacer Jon Anderson et Rick Wakeman par les Buggles, ça peut effrayer pas mal de fans ( les Buggles, tout le monde connait, on ne peut pas toujours vivre sur une autre planète, et parfois on le regrette ) ...
Le résultat n'est pas si Drama que ça, et les compères jouent bien le jeu.
Je pense que Yes nous a fait pire quelques années plus tard ...
écoutez le en essayant d'oublier que la video tue les vedettes de la radio.

 
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