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Lazuli vit sa seconde « vie » depuis quatre albums, peut-être moins progressive (le débat est ouvert), moins world disons plus « classique » et moins singulière en terme de sonorités.
Si le groupe a réussi sa mue avec des albums tels que « 4603 battements » ou « Tant que l’Herbe est Grasse » en proposant des compositions plus rentre-dedans, moins alambiquées, plus sobres, c’est la première fois, avec « Saison 8 », qu’arrive le ressenti d’une stagnation qui était déjà légèrement présente dans « Nos Ames Saoules ». Avec ce dernier album, Lazuli s’enferme dans une routine et a du mal à renouveler son propos comme il l’a su le faire lors du départ des trois membres originels. Tony l’écrit bien, les marqueurs sont bien présents : une plume poétique parfois désabusée, presque adolescente, une voix toujours aussi indentifiable, des jolies interventions de guitare, de rythmique, des titres solides… toutefois il manque un truc, la surprise ! Celle qui ajoute du sel et des épices qui apportent du piquant au disque.
Lazuli marque le pas avec cet album somme toute agréable mais moins savoureux en raison de cet aspect redondant d’album en album.
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