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Attention, notation objectivement subjective.
Je n'ai pas réussi à saisir le Yes originel, ayant pourtant testé les complexes et nombreuses cohortes progressives des "Relayer", "Fragile" et autre "Close to the edge", des années durant. Je n'entends ni la démarche expérimentale, ni les mélodies le cas échéant, ni l'harmonie (?) sonore. Il est vrai que j'ai souvent du mal avec les productions qui s'installent dans un registre (très) aigu, mais cette sonorité yessienne propre aux albums des débuts, comme élimée, avait à mes oreilles le désagrément supplémentaire d'une mise à plat de la voix et de l'instrumentation.
Au-delà de ce problème de perception sonore, et en dépit de certains passages qui me semblent détenir un réel potentiel inventif, isolément considérés, l'assemblage des pièces ne m'a jamais permis de comprendre la mécanique; alors que le fonctionnement des procédés musicaux du Genesis ou du Marillion de la même époque m'est devenu très rapidement limpide et admirablement bien huilé.
Evidemment, en comparant cette perception avec celle de la majorité, j'ai l'impression de ne pas avoir écouté la même musique. De fait, je ne doute pas du talent précoce de l'équipe de Yes, mais je me suis fait une raison de son incompatibilité avec mon propre espace d'assimilation. Un sentiment partiellement ou totalement remis en question, avec les albums de la période moderne. Mais c'est une autre histoire.
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Je ne me joindrai pas au concert de louanges général des chroniqueurs et lecteurs de MW. Pour moi, "Relayer" est l'album qui m'a fait bouder Yes pendant de nombreuses années. Au mieux, l'album semble redondant avec ses prédécesseurs ("Close To The Edge" et "Tales From Topographic Oceans" notamment), ce qui peut être pris pour un compliment mais qui n'apporte aucune nouveauté. Et parfois, Yes se prend les pieds dans le tapis, voulant à ce point être complexe qu'il en devient brouillon et livre de purs instants d'un magma inaudible et disgracieux. Certes, la critique peut paraître sévère et l'album réserve quand même de beaux moments mais les difficultés que le groupe rencontre depuis l'album précédent pour juguler et renouveler sa veine créatrice sont encore plus manifestes sur cet album.
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Oui, indéniablement le sommet de Yes. Il y a tout : la folie, la virtuosité, l'audace, tout je vous dis ! Le seul que j'écoute régulièrement avec "Tales..." Les 3 titres sont excellents. "to be overrrrrr....."
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N'y allons pas par quatre chemins : "Relayer" est un chef d'œuvre absolu, . Un authentique, rien ici n'est à se dispenser, de la première à la dernière note. Voyez vous même: le monumental 'Gate Of Delirium', le bien nommé, de près de 22 minutes d'originalité et d'inspiration en trois parties, dont la dernière ('Soon'), sortie de son contexte, figurera sur le Best of "Highlights: The Very Best Of Yes", tant elle est émouvante et facile d'accès. Vient ensuite 'Sound Chaser', un titre improbable dont la puissance et le déferlement dissonant de musique, vocale et instrumentale, ferait pâlir le plus effréné des fans de Rammstein, mais dans un registre tellement original et mélodique, jamais réentendu ça a ce jour. Le tout se termine par un 'To Be Over' qui avoisine les 10 minutes, d'une déchirante mélancolie à nous fendre l'âme, qu'on en viendrait presque à souhaiter plus courte si ce n'était si bon... Un album majeur pour qui n'a pas peur de devoir s'investir dans son écoute pour en tirer la substantifique moelle. La perfection existe bel et bien, et elle est ici : 10/10 !
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Qui va à la chasse ( aux albums solo ) perd sa place ... Le génial Patrick Moraz remplace haut la main Rick Wakeman aux claviers sur un album dans la droite lignée de "Close to the Edge". On oublie le soporifique "Tales From Topographic Oceans" pour retrouver du grand Yes à la couleur aiguë ( voix, guitare, claviers ) et à la rythmique virevoltante.
Un travail de composition étonnant !!! A mon sens, le meilleur Yes. Indispensable.
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J'ajouterai volontiers que Pat Moraz apporte une couleur jazz-fusion (typique de l'époque d'ailleurs) que jamais Wakeman n'a pu apporter. Un "monument".
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