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Je découvre Leprous par l’intermédiaire de cet album et donc on ne pourra pas me targuer de tomber dans le poncif « c’était mieux avant » ou me faire passer pour la grand-mère à moustache.
Etant « vierge » de tout ce qui a été fait précédemment par les norvégiens, je ne peux hélas que constater que cet album ne me parle pas. Les compositions sont trop lancinantes à mon goût et phagocytées par le chant expressif d’Einar Solberg, tellement que cela en devient fatiguant alors qu’en regardant la pochette je pensais atteindre après son écoute une certaine plénitude et un apaisement. Au final ‘Pitfalls’ s’avère un album qui me semble un peu trop nombriliste. Ce sentiment totalement subjectif sur cette omniprésence pourrait s’expliquer par le fait que l’album a été composé à la suite d’une dépression dont Einar a souffert. C’est un grand paradoxe car, sauf erreur, c’est le premier album à avoir été composé par le groupe en partie (pour les musiques).
Il y a une forme d’accentuation dans le chant qui peut, pour Einar, être un exutoire pour soulager ses souffrances mais qui au final fini par m’épuiser et devenir horipilant alors qu'il dispose d'un grain très intéressant. Cette démarche conceptuelle et formelle, tranchante avec ce qui a été fait auparavant, me rappelle étrangement celle de Dredg au moment de la sortie de Chuckles and Mr. Squeezy aboutissant aux mêmes avis qui s’en sont suivis (non seulement sur l’évolution musicale que sur la qualité des titres), avec ce même résultat d’accentuer les opinions tant positives que négatives (quoi que pour le dernier Dredg les secondes sont grandement majoritaires). Même si le groupe multiplie les efforts pour apporter quelques variations parfois pertinentes avec ‘I Lose Hope’ mais aussi incolores comme ce ‘Foreigner’ qui tombe hélas aussi plat qu’un œuf cuit à la poêle, le lyrisme d’ensemble dont il fait preuve me laisse froid et perplexe, tout en comprenant que celui-ci puisse toucher l’auditeur selon sa propre histoire et son propre vécu car il s’agit avant tout ici d’un album émotionnel.
Il me reste à découvrir la discographie passée du groupe si encensée et qui sait, peut-être que mon impression et mon regard sur ce dernier album évoluera positivement (ou pas).
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Avoir envie de réécouter un album de Leprous...voilà une sensation que je n'avais pas ressenti depuis trois albums. Le groupe sort enfin des profondeurs telluriques, s'extrayant d'une période qui ne m'avait pas touché, l'atmosphère est certes encore brumeuse, mais la lumière recommence à éclairer la musique des Norvégiens. Leprous retrouve l'audace qui était sa grande qualité des débuts et signe un album garni de très bonnes compositions avec plus de finesse, de légèreté pop et moins de pesanteur. Rien à ajouter de plus à la chronique très juste de Darialys. J'aurais conclu de la même manière.
Note : 7,5/10
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Je reconnais que je suis entièrement d'accord avec Darialys, ... sur un point : "Nous sommes à des années lumières de Bilatteral". Pour remettre les choses en perspectives, j'ajouterais qu'une année lumière c'est un peu plus de 9 461 milliards de kms. Voilà.
Une autre chose avec laquelle je suis tout à fait d'accord, c'est le tag "Rock". Alors pour ne pas retomber dans le poncif du "c'était mieux avant", je dirais que cet album s'écoute malgré l'omniprésence de Solberg au détriment du groupe et que l'ensemble est mélodieusement agréable. L'impression d'entendre le dernier Imagine Dragons est, malgré tout, présente et passablement désagréable.
Leprous restera tout de même dans l'histoire comme le plus gros gâchis du métal au XXIè siècle. Allez, je vais m'écouter 'Passing' pour me remonter le moral.
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