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Cet album est aussi un must du Rock Prog, et l'ambiance de certains titres est hallucinante. En effet, les atmosphères (ahhh Easter) et les soli sont parfaits et il n'y a aucun titre faible. Le seul bémol pour moi serait plus la pochette, sorte de provocation (cf. pochettes passées) ou invitation à venir écouter cette galette à la portée universelle. Chef d'oeuvre.
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Pour moi, le meilleur album de Marillion toutes périodes confondues.
Les mélodies sont sublimes, Hogarth ne se la joue pas encore "dépressif récurrent", la "puissance" au sein des morceaux est constante et on ne s'endort jamais en croyant que le titre est terminé alors qu'il ne l'est pas (je ne citerai pas d'albums, je me ferais incendier par les copains) et ça reste du Hard Rock tout en étant Progressif.
Bref, tout ce que Marillion ne sait plus faire depuis lors.
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Fin d'une époque, fin d'un mythe. On pouvait de manière légitime se demander si Marillion allait survivre au départ de Fish. Car tout change, d'une ère à l'autre, et pas seulement l'emprunte vocale, même si un certain virage a déjà été amorcé avec le très, très bon (mais inclassable) Clutching at Straws, l'album précédent.
Résultat, au final ? l'inconditionnel de Fish risque bien de prendre les jambes à son cou. Mais tout dépend de l'angle du regard: on ne peut pas évaluer une musique, un projet, un concept, pour ce qu'il n'est pas. Seasons End ne s'apparente pas, et ne s'est probablement jamais réclamé de le faire, à un Fugazi, un Script ou un Misplaced Childhood bis.
Marillion nouvelle formule, pari gagné ? hé bien, si l'on s'en tient à cette séparation des genres, et si l'on admet qu'il faut désormais évaluer le groupe sous l'éclairage d'une orientation néo-progressive, je trouve que la recette fonctionne plutôt bien.
L'album est parsemé de bonnes idées, et se montre très homogène, à la fois dans sa qualité et dans sa sonorité. La voix d'Hogarth ne manque pas de charisme, et sa "texture" colle assez bien au projet.
Une bonne partie des titres de cet opus sont réellement bons, voire très bons: The King of sunset town, Easter, Seasons end, Berlin, Hooks in you, et le monumental The Space en bouquet final, un titre qui rejoint pour moi le rang des inoubliables, et dont j'ai eu le grand privilège d'obtenir une interprétation live à l'occasion d'un passage du groupe, dans cette petite ville de Montpellier. Magique !
Un début de seconde période, en somme, très prometteur, et avec le recul et l'accumulation des nombreux opus suivants, je me dis que Season's end est resté l'un des meilleurs de l'ère Hogarth.
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Seasons End et le bouffon tomba du ciel pour se noyer, le cameleon brûla en enfer, la pie s'égara dans le désert.....ou comment mettre un terme à la symbolique de Fish, à une époque!
Certe Fish n'est plus là et la voix d'Hogarth est aux antipodes du poisson néanmoins, l'album s'inscrit musicalement dans la suite logique de Clutching at straws en étant, hélas, bien moins homogène dans l'excellence.
"The king of sunset town" ouvre le bal mais n'est pas convaincant voir ennuyeux, il faut vite passer à la seconde piste pour entendre la première perle qu'est "Easter". Quelle magnifique ballade et que d'émotions dans son majestueux solo!!!!
Mais pourquoi donc M.Rothery n'êtes vous plus capable de nous en pondre des comme ça? Je veux bien croire que votre surcharge pondérale vous handicape quelque peu mais quand on a des mélodies comme ce solo dans les tripes, il faut s'efforcer de les extérioriser!!!
Arrive après ce chef d'oeuvre un bon morceau rock "Uninvited guest" assurant la transition vers LE joyaux de l'album, le poignant "Seasons End". 10 minutes à planer dans l'éther le poil hérisser.
"Holloway girl" nous fait trop rapidement redescendre sur terre, les envolées vocales de H ne réussissant pas transcender une compo somme toute moyenne.
A mi-parcours de l'album, telle l'amplitude graphique des battements de coeur, des sommets musicaux ont côtoyé une certaine platitude.
La suite s'avére plus constante, "Berlin" est une belle pièce progressive au final palpitant, "After me" une très jolie ballade et "Hooks in you" un bon titre péchu.
Vient enfin un final en forme d'apothéose avec un"The space..." qui nous repropulse là où "Seasons end" nous avait laissé, titre régulièrement réclamé en concert mais de moins en moins souvent joué hélas car les cordes vocales de Hogarth y sont malmenées....pour notre plus grand plaisir!
En conclusion, des titres splendides jouxtant des morceaux empêchant cet album d'être considéré comme un chef-d'oeuvre Marillionien.
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Belle unité pour cet album, qui parvient à intégrer Steve Hogarth dans le groupe sans (trop) dérouter les fans de la première heure.
Des morceaux solides aux mélodies imparables, et des soli inspirés de Steve Rothery font que cet album tourne toujours avec autant de plaisir entre les oreilles.
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Une Nouvelle ère qui commence plutôt bien avec un très bon album... En effet ce Seasons End est très solide... Fort de quelques morceaux très intenses (Easter, Seasons End et The Space... notamment), l'album se hisse sans trop de difficultés dans le haut du tableau de mon hit parade Marillionesque... Hogarth s'en tire admirablement bien (quelle formidable voix !!) et le reste du groupe est, comme à son habitude, excellent !! Marillion a survecu au départ de Fish et se prépare à aborder les années 90 en évoluant en profondeur... Promis, je vous suis !!
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