|
|
|
Les albums de Kaipa se suivent et se ressemblent, la plus grande originalité de "Sommargryningsljus" résidant dans un titre un peu plus compliqué à prononcer que d’habitude. Si l’on voit le verre à moitié vide, on se dit qu’il ressemble comme deux gouttes d’eau à "Urskog" qui ressemble lui-même à "Children of the Sounds" qui ressemble à "Sattyg" qui ressemble à… Si l’on contemple le verre à moitié plein, on ne peut qu’apprécier un disque gorgé d’un très bon rock progressif à l’ancienne, un qualificatif qui sous ma plume équivaut à un label de très haute qualité. Des mélodies suffisamment fouillées pour capter l’attention tout en restant très accessibles, un chant féminin caractéristique et accrocheur et de somptueuses plages instrumentales constituent le menu d’un disque que je trouve pour ma part un petit peu trop bavard, faisant partie de l’école de ceux qui pensent que la durée idéale d’un album tourne autour des 45-50 minutes.
Tout amateur de prog qui n’a encore pas eu l’occasion d’entendre Kaipa ne pourra qu’être enthousiaste à l’écoute de "Sommargryningsljus". Pour ceux qui connaissent déjà le groupe, tout dépendra du niveau de surprises que chacun s’attend à avoir lorsqu’il découvre un nouvel album. En ce qui me concerne, le minimum syndical n’est pas atteint d’où ma note sévère qui ne reflète pas la qualité intrinsèque de "Sommargryningsljus" mais sanctionne son absence de prise de risque.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|