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Lorsque je découvre cet album dans les années 80, c'est un nouveau face à face de choc avec l'âme progressive du moment, après de nombreuses pérégrinations déjà en compagnie de Genesis, Alan Parsons Projet, ou Marillion.
Cet album est tout simplement exceptionnel; s'il fallait en sauver 10 ou 15 sur la totalité d'une CDthèque bien remplie, il ferait probablement partie du lot.
Tout est homogène de A à Z, c'est un thriller musical où les temps morts n'existent pas, la charge émotionnelle en est presque trop forte: les oreilles n'ont pas le temps de "reprendre leurs esprits" d'un morceau à l'autre, tellement chacun d'entre eux est soumis à haute tension.
"Asia", premier album du groupe, adoptant pour seul nom celui de son créateur, est le symbole même de son essence musicale: un feu d'artifices (mais sans artifice) qui n'a pas d'entrée en matière, qui démarre par un bouquet final s'étalant sur toute la durée de l'album.
Avec le suivant "Alpha", Asia réalise un doublé, à mon sens rarement égalé dans l'histoire du progressif -pour ce qui m'a été donné de découvrir- ; le reste s'écoute sans déplaisir, mais pour s'imprégner de l'âme d'Asia, inutile je crois de s'aventurer au-delà de 1983: avec "Asia" et "Alpha", tout y est.
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Paul Valéry a dit, le talent sans génie n'est rien, un autre, (je me rappelle plus qui...) que le génie sans talent n'était qu'une sale manie... pour cette galette, talent et génie sont présents....et surtout, chacun laisse son ego au vestiaire. Résultat, un excellent album, très facile d'accès qui me donne pleins de frissons lorsque Yes, ELP ou KC pointent le bout de leurs sonorités. Commercial dans le sens noble du terme ! (ça doit exister....?) Un pur bonheur.
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Un très bon album que le premier Asia. Nettement au dessus des suivants, c'est d'ailleurs le seul disque du groupe qui mérite d'être écouté à mon avis.
Les mélodies accrocheuses, et la qualité des musiciens, discrets sont vraiment les deux points forts du disque. Souvent, on s'attend à du génie de la part des super groupes. Ce n'est jamais le cas et parfois c'est même franchement raté. Ici, l'alchimie prend très bien.
C'est aussi un de mes premiers concerts en 1982 et j'en garde un excellent souvenir. Un album facile d'accès et très agréable, un album qui rappelle un adage bien souvent oublié : "Une bonne chanson c'est une bonne mélodie".
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