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Le retour de Steve Howe ne fait pas tout, ce serait un peu facile. De fait, Phoenix entre en scène tant bien que mal ; sans être désagréables, les mélodies un peu aseptisées de "Never again" et de "Nothing’s forever" n’accrochent pas durablement l’oreille. Mais à partir d’ "Heroine", l’émotion décolle de fort belle manière, et le vaisseau tient remarquablement bien son cap, jusqu’à la clôture. Avec un magnifique lot d’offrandes instrumentales et rythmiques, comme le savoureux break d’ "Alibis" aux airs de clavecin médiéval, ou les tirades de hautbois et de flûte de pan de "I will remember you". Dès la première écoute, on retient la richesse des ambiances, la qualité des arrangements, la variété rythmique et la cohérence émotionnelle. Diversité et homogénéité, une recette pourtant complexe à mettre en œuvre. Phoenix embarque à son bord les ingrédients nécessaires à la cuisson d’un grand Asia, tout en s’affranchissant de ce qui le tire vers le bas (le côté bourrin…). Alors effectivement, faut-il la présence de Steve pour cela ? Je ne sais pas si c’est ce qu’il faut conclure, mais en tout cas c’est aussi l’album de la renaissance pour John Wetton, comme en atteste le simpliste mais très émouvant "Extraordinary life". Un Phoenix criant de sincérité, et au final l’un des meilleurs de la discographie. A classer certainement dans mon top 5 asiatique.
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j'ai découvert l'album Phoenix après celui d'OMEGA plus récent. De fait l'album phoenix apparait globalement plus faible et plus décevant : moins d'énergie (l'impression parfois d'un album solo de wetton), un accompagnement musical bizarre, plutôt hétérogène qui donne l'impression de morceaux mis bout à bout, des longs morceaux (2 de 8 mn) qui n'en sont pas vraiment, un instrumental mou (auquel on préfère les rares instrumentaux de aura ou arena...). Néanmoins, quel plaisir de les retrouver, d'entendre la voix de John sans presque aucune ride, d'entendre les arpèges caractéristiques de HOWE, et les mélodies synthétiques de mr buggles.... Le premier morceau nous replonge dans Heat of the moment, mais çà perd de son énergie ensuite, la guitare manquant de mordant, et les ballades étant préférées aux morceaux plus péchus... Bon, à chacun ses opinions, et de nos jours, faut pas faire la fine bouche (qui aurait cru que ASIA sous cette formation reviendrait de nos jours; un peu comme Yes d'ailleurs, imaginez si la même chose se produisait avec pink floyd !!!!)...
Mais si j'avais pu j'aurai plutôt mis 6,5. En comparaison OMEGA vaut bien 9.
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Excellent retour des "vieux" du pop-rock progressif. Comme on accroche tout de suite, comme le "old tile "remonte, on se dit que c'est facile. Alors oui, c'est facile ! Comme pour les Icon, le duo Wetton - Downes roule sur du velours, mais quel velours ! Rien à jeter, que du bon à écouter et tant pis pour les grincheux !
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