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Album OPETH BLACKWATER PARK OPETH
BLACKWATER PARK (2001)
MUSIC FOR NATIONS
DEATH METAL
5/5
STEVENAKERFELDT
03/01/2012
  0 2
"Blackwater Park"... rien que le titre de cet album me donne des frissons...
Opeth est un groupe très surprenant mélangeant les influences: entre l'étiquette death metal progressif très souvent donnée à la formation et les références prog seventies revendiquées par Mikael Akerfeldt, on assiste à un cocktail de styles de musiques complètement opposés mais qui se complètent ici comme si cela avait toujours été le cas, au sein du "Parc des Eaux Noires"...

Blackwater Park est l'album qui, je pense, est le plus emblématique de l'univers Opethien, et on le voit dès le début de ce dernier: THE LEPER AFFINITY est un titre typiquement Opethien avec son intro ultra violente et un chouïa dissonante qui ne renierait pas un certain April Ethereal! Une double pédale très présente accompagnées des habituelles progressions horizontales en accords soutenus par la basse sautillante de Martin Mendez. Avec son break atmosphérique très mélodique au chant clair et sa reprise très progressive, THE LEPER AFFINITY ouvre remarquablement bien l'album, suivie par BLEAK, qui débute par un riff surprenant dans une gamme aux tons égyptiens. Superbe chanson, on remarquera la présence de Steven Wilson au chant (clair évidemment) lors du magnifique break qui ponctue le milieu de la chanson! Au passage, le bougre a également mixé l'album en compagnie d'Akerfeldt et a de plus joué de la guitare sur de nombreux morceaux notamment les deux premiers. Après cela, une chanson très atmosphérique et progressive, totalement au chant clair et acoustique (ou du moins sans distorsion) vient réjouir les délicates oreilles en mal de mélodies apaisantes, je veux parler de HARVEST, annonce du futur Damnation... Vient ensuite THE DRAPERY FALLS, une pièce magnifique qui en fera certainement pleurer plus d'un et qui je pense a été composée dans le même état d'esprit que DIRGE FOR NOVEMBER, la piste suivante. En effet, les deux pièces fonctionnent sur une intro calme s’enchaînant avec une seconde partie qui, sans pour autant être très violente, reste très énergique et surtout garde une cohérence à toute épreuve! Il faut tout de même souligner la superbe ligne de basse du début de THE DRAPERY FALLS accompagnées de ces notes jouées à la guitare bourrées de Reverb, Delay et Chorus mais nous en reparlerons plus tard...
Après cela, nous accueillons THE FUNEARL PORTRAIT, peut-être le moins bon morceau de l'album mais qui possède un break honorable en polyphonie assez jolie! Ensuite Opeth nous offre PATTERNS IN THE IVY, un petit instrumental de 2 minutes qui, à l'image de Madrigal, sert d'introduction au monumental BLACKWATER PARK!

Envoûtant, exceptionnel, ravageur, incroyable, épique, monumental, puissant, tous ces adjectifs peuvent être utilisés pour qualifier la chanson, mais ce ne sera jamais assez pour désigner le chef d’œuvre... un voyage aux confins de l'étrange, mais aussi tout simplement dans le BLACKWATER PARK! Lisez le titre, fermez les yeux, écoutez la chanson et laissez vous guider par son essence! Le crescendo de l'intro passé, les 4 accords qui s'en suivent sont soutenus par le sustain énorme des notes de guitares donnant une impression d'infini et annonçant l'ambiance du titre: une atmosphère sombre mais étrangement fascinante... s'ensuit deux énormes riffs suivis d'un intermède acoustique toujours dans la même ambiance et, oh écoutez là et vous verrez, c'est juste un chef d’œuvre d'une noirceur éblouissante!

En somme, Blackwater Park est un album extrêmement homogène et superbement bien équilibré, débutant en beauté et se terminant en apothéose! Sur ce n'oubliez pas:"The sun sets forever over the Blackwater Park..."

Album OPETH BLACKWATER PARK OPETH
BLACKWATER PARK (2001)
MUSIC FOR NATIONS
DEATH METAL
5/5
ALADDIN_SANE
27/04/2004
  0 1
Enorme, puissant, dévastateur, émotionnel... Il s'agit de ce que l'on pourrait appeler un disque "univers", un album qui contient énormément, qui est à la fois une somme d'influences digérées (le death métal, le progressif, le rock atmosphérique) et une création artistique à part entière. La "patte" de Steven Wilson est assurément présente, on sent que l'alchimie a bien opérée entre Opeth et le leader de Porcupine Tree. "Blackwater Park" me fait un peu penser à "City" de Strapping Young Lad, un joyau de noirceur bruitiste et sans concessions. La fin de "Bleak" (second morceau) est belle à pleurer...
 
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