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Lecteur quotidien de Music Waves, je vois le dernier avis de Ricken-51, ce qui attire mon attention pour relire la chronique.
Comme lui, je trouve cet album bien réalisé avec des musiciens talentueux, sans égo, au service de leur instrument et de leur créativité. Effectivement, Michael Holmes est un guitariste inspiré pas aussi bon qu'un Steve Rothery, mais ses interventions sont toujours justes, mélodiques.
J'adore le jeu de basse de John Jowitt. Sur scène il est très charismatique. Dommage qu'il soit aussi instable pour ne pas rester plus longtemps dans certaines formations (IQ, Arena).
Quant à Peter Nicholls, contrairement à certaines critiques plus bas, je trouve que sa voix est touchante, originale et colle parfaitement à l'univers d'IQ. Je préfère infiniment sa voix à celle d'un Steve Hogarth dont la tessiture geignarde me gave passablement et m'a fait fuir Marillion. Comme quoi tous les goûts... 😋
Et enfin, l'incontournable Martin Orford, qui ne se met pas dans la lumière car trop humble, mais ses ambiances et ses sons de synthés sont absolument superbes.
Pour en revenir à l'album, je le trouve excellent tant dans son concept que dans les mélodies proposées, même si certains gimmicks se retrouvent tout au long de ce double opus. Tout s'enchaine sans rupture. Seul moment peut-être faible est le popisant "Unsolid Ground". mais il y a des morceaux de bravoure comme "Overture", "Subterranea", "Tunnel Vison", le très aérien "The Sense in Sanity", "Breathtaker", "Somewhere in Time" et enfin l'épique "The Narrow Margin".
IQ vraiment un groupe mésestimé qui mériterait un peu plus de lumière sur son œuvre.
Je les ai vus en concert à Bordeaux lors de cette tournée, cela restera l'un de mes meilleurs concerts.
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Il y a eu Tommy puis Quahenia chez les Who.
Il y a eu Tales From Topographic Ocean chez Yes.
Il y a eu The Wall chez les Pink Floyd...
Mais non, je n'oublie The Lamb Lies Down On Broadway de Genesis !
Comment pourrais-je l'oublier, c'est mon album préféré.
Alors voilà, IQ est de la race des grands, ils ont osés.
Plus encore ils ont réussi à réaliser ce que je croyais impensable.
A savoir, me faire douter que The Lamb... reste mon album préféré.
Les mélodies sont merveilleuses, les solis (Michael Holmes à la guitare et Martin Orford aux claviers) sont accrocheurs, la rythmique (John Jowitt à la basse et Paul Cook à la batterie) puissante et tonique, le chant (de Peter Nicholls) poignant au possible et le son quasi parfait.
La presque totalité des morceaux est enchaînée et le final 'Narrow Margin' est un de mes morceaux de progressif préféré: 20 minutes de bonheur.
Cet album possède même quelques titres qui aurait pu faire des tubes: Speak my name, Unsolid ground.
Ce double est donc une perle à qui je peux juste reprocher 2 choses:
- La reprise trop récurrente de certains thèmes musicaux.
- Le manque de furie vocale (Ah ! Si seulement Peter Nicholls pouvaient geuler de temps en temps !)
Alors voilà, s'il ne vous faut qu'un IQ, je pense que c'est celui là, mais, comme toute critique, c'est totalement subjectif.
Et d'un autre coté, si vous aimez celui-là, ne vous privez pas des autres merveilles de ce groupe.
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Après moult écoutes, je reste très partagé sur la couleur de la médaille à décerner à ce "Subterranea", et je rejoins en grande partie les avis précédemment exprimés. Je me dis que cet album mérite ses 4 étoiles pour la précision chirurgicale de sa réalisation (la production sonore s’est définitivement débarrassée de ses atermoiements, en particulier), mais si les ambiances évoquées sont palpables, en revanche, l’émotion qui en émane reste filigranée, sur une bonne partie du programme. Et là, difficile de franchir le cap des 3 étoiles.
Comme Darkpoet le dit très bien, les 30 premières minutes sont captivantes, notamment par l’approche mélodique qui fait mouche intelligemment : à la fois accessible et raffinée. Mais à partir de 'Tunnel Vision', on a réellement le sentiment que l’album se met à tourner en boucle. Avec, sur la fin, quelques échappatoires aérant la musicalité de l’ensemble, mais pas suffisamment affirmées pour réveiller complètement l’auditeur assoupi : 'Capricorn', avec son saxophone parsonien ; 'The other side', petit break un peu chill-out, easy listening. Ou encore 'Unsolid ground', pop rock aux accents Simple Minds, très vaguement. Heureusement, il reste la magnifique suite de 20 minutes pour clôturer l’album, savoureusement marillionienne (époque Hogarth, s’entend) en première partie, et chassant plus volontiers sur les terres de Sebastian Hardie et de ses crescendo lyriques en seconde partie (Sebastien Hardie, la discrète mais néanmoins talentueuse formation australienne).
Un sentiment mitigé, donc, qui n’est pas le moindre des paradoxes s’agissant de mes fréquentations avec IQ : en réduisant l’album aux 6 ou 7 premiers titres, dans l’ordre (car le concept du projet est fort bien maîtrisé, il faut le dire), et en y ajoutant seulement la pépite embarquée par 'The Narrow Margin', "Subterranea" aurait pu être mon IQ favori.
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Complètement d'accord avec les deux avis. L'album est très (trop) homogène ; et l'ensemble se révèle à la longue un peu redondant. Certes c'est un concept-album, mais passé le premier tiers de l'album (plutôt excellent), on s'ennuie un peu. J'avoue que j'ai du mal à l'écouter d'une traite... Pourtant la production est somptueuse ; la basse claque comme on aime et on distingue bien chaque instrument.
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Lisse.
C'est le premier mot qui me vient à l'esprit à chaque fois que j'écoute ce disque. Aucun morceau n'est vraiment mauvais, aucun titre n'est vraiment accrocheur, rien ne sort du lot, ni pire, ni meilleur. L'ensemble est agréable à écouter, mais pas de frisson, pas de pincement au cœur, pas d'envie de battre la mesure non plus. Peter NICHOLLS a une voix agréable, au timbre légèrement nasillard, mais il lui manque le supplément d'âme que savent mettre un Peter HAMMILL ou un Peter GABRIEL.
IQ a fait bien mieux avec Ever, The Seventh House ou Dark Matter.
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"C'est à dire, comme le nez est faux, forcément, le reste en pâtit ..." in Le Père Noël est une ordure, pièce comique française (XXè siècle).
J'ai un gros problème avec IQ, et ce problème a pour nom Peter Nicholls ... Certes, le timbre de voix est original, mais un chanteur, musicien particulièrement exposé dans un groupe, ce n'est pas qu'un timbre, c'est la présence, la diction, la puissance plus éventuellement ... et j'avoue avoir du mal écouter celui-là. Sur les pistes enlevées (Subterranea), pas de groove, pas de feeling , ... bon. Attendons donc les passages aériens (Speak my Name)... las! il ne chante plus, il geint ! Devant ce vide, au demeurant fort dommageable sur une musique plus qu'honorablement composée, les musiciens font ce qu'ils peuvent pour ne pas être trop en avant. D'où la citation ci dessus. Et cela ne rend absolument pas justice à la qualité musicale de l'ensemble. Un tel groupe ne peut pas vivre qu'à travers ses instrumentaux ... Malheureusement l'impression ressentie est toujours la même, malgré de nombreuses écoutes, ça ne passe pas, et mes CD "IQ" (car j'en ai quand même testé plusieurs) restent dans leur boîtes . Râlant, quand on est fan de néo-prog et que ce groupe est parmi ceux qui comptent !
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