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Avec un peu de recul, on replace aisément cet album dans l’exacte lignée de la production à laquelle IQ a habitué son public depuis "Subterranea" en 97 : un rock sombre et sentencieux, qui soigne particulièrement bien son entrée en matière et sa fermeture de rideaux, et qui tend à installer l’auditeur dans une ambiance de roman fleuve progressivo-atmosphérique.
Mais le manque de renouvellement n’est pas le plus gros reproche que l’on puisse faire à IQ, d’autant moins que la qualité d’écriture est toujours au rendez-vous : le problème, c’est l’anesthésie émotionnelle qui perdure sur une bonne moitié du track listing. En évitant la prise de risques, IQ manque à chaque étape musicale de réaliser LE projet phare de sa discographie.
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Pas de nouveauté côté du son et c'est plutôt bien car le groupe atteint ici une sorte de perfection mélodique et rythmique. Les 2 petits nouveaux Andy Edwards aux drums et Mark Westworth aux claviers ne marquent par leur empreinte d'une quelconque originalité, ne serait-ce qu'un soupçon de richesse supplémentaire dans le jeu de cymbales pour le batteur. Dès la première rythmique le son de IQ est en place : mellotron, rythmique syncopée avec la basse métronomique de John Jowitt - quelle sobriété et efficacité- riff d'enfer et le chant qui pose la mélodie, sans fioriture et avec une émotion palpable comme toujours. Les morceaux s'enchainent sans que l'on voit passer le temps comme toujours avec IQ jusqu'au poignant final de "The closer". Ce groupe, malgré les comparaisons que l'on pourrait faire avec des grands anciens, a une identité sonore très forte. Le travail de Holmes sur ce disque est épatant, et si je le compare à Hackett c'est plus le Hackett des albums solos que celui de Genesis où il avait un rôle relativement discret. Le guitariste est ici omniprésent, le DVD montre assez bien d'ailleurs le travail de ce guitariste, à l'opposé d'un supposé "guitar hero" ou d'un shredder : la mélodie avant l'esbroufe ! Rien à jeter encore sur ce disque et la seule chose qu'on pourrait leur reprocher c'est de nous avoir fait attendre 5 ans avant ce nouveau chef d'œuvre.
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Frequency est certainement un bon album d'IQ. Cependant, le problème avec ce groupe c'est qu'on a souvent l'impression d'entendre le même morceau depuis plus de 20 ans. Alors oui, je persiste et signe, il y a un manque d'originalité flagrant chez IQ qui se répète à mon goût beaucoup trop. Intégriste, peut être, mais intégriste objectif.
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Il y en assez de ces groupes qui font toujours la même musique et qui ne se renouvellent jamais. Voilà la petite "musique" bien connu qui agite régulièrement la sphère progueuse. Pour être un vrai progueux, il faut évoluer sans cesse.
Les grands anciens ont d'ailleurs toujours suivi ces conseils, regardez The Lamb tellement différent de Selling England, à l'opposé même !
Ainsi donc, IQ ne se renouvellerait pas ? Eh oui, IQ se renouvelle peu, mais quelle importance, car IQ est toujours présent, toujours là avec des albums qui, bien que dans la même ligne, sont toujours différents les uns des autres. Il fait partie de ces rares groupes qui nous procurent un vrai plaisir d'écoute, c'est le principal, c'est l'essentiel !
Merci les gars pour ce Frequency et vivement dans quatre ou cinq ans !
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Ce IQ est un vrai bonheur pour les oreilles, une joie intense, une vraie belle réussite.
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IQ est sans doute, parmi mes groupes fétiches, celui pour qui j'ai le plus de tendresse ... Ce Frequency est donc pour moi un vrai bonheur. J'ai l'impression de retrouver le grand groupe qui m'a fait vibrer de 1993 (Ever) jusqu'à 2000 (The 7th House). Tant pis si le sympathique Martin a quitté le navire, IQ est bien vivant !!!
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