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Album PINK FLOYD ANIMALS PINK FLOYD
ANIMALS (1977)
EMI
ROCK PROGRESSIF
5/5
LONEWOLF1300
12/03/2023
 
312
0 0
Rapeux et aggressif ??? Voilà un avis qui me laisse très dubitatif. Bon, je veux bien reconnaitre que mon avis sur cet album est un peu partial, du fait qu'il est totalement représentatif de mes années lycée, et je pense que j'étais déjà un nostalgique à la naissance...

Mais tout de même ! Certes cet album tape fort, il VOUS tape fort. Il ne se glisse pas en vous suavement, il vous tord et vous laisse en miettes. Mais c'est un peu ce qu'on demande, non ? Pour moi, après bien des années d'écoute de leur carrière, cet album en constitue la clé de voute. Sans cet album, vous amputez Pink Floyd de la moitié de leur création artistique. L'emploi de la référence Orwellienne est un must. Il faut leur rendre hommage aussi pour ça, car c'est d'actualité sans cesse depuis ces 40 dernières années, plus que jamais aujourd'hui. Il est regrettable que les gens ne connaissent guère que le "1984" et largement moins "La ferme des animaux".

Cet album cumule une qualité musicale de très haute volée, une vraie nature de concept-album avec une homogénéité incontestable, une cause dans l'air du temps et de la plus haute importance, une capacité à imposer un climat (parfois oppressant, parfois planant), des émotions fortes, et une totale impossibilité à l'oublier une fois qu'on a effectué une première écoute.

Passez "Animals" sur votre platine, et toute activité s'arrête. La musique s'impose dès les premières mesures et vous visse au sol. C'est "parfait" à tout instant, absolument hypnotisant, exclusif. Les riffs, l'interpénétration entre voix et instruments, musicalement il n'y a rien à jeter. Au-delà même de l'oeuvre "PinkFloydienne", c'est un des plus hauts monuments de la musique depuis 1970 à ce jour.

Album PINK FLOYD ANIMALS PINK FLOYD
ANIMALS (1977)
EMI
ROCK PROGRESSIF
5/5
THIBAUTK
07/03/2013
  0 1
1977 j'avais 5 ans... l'age des culottes courtes, des cours d'écoles et de l’innocence.
1977 l’Angleterre était bouleversée par le vague punk, 1977 l’Angleterre allait mal.
1977 Pink Floyd avait plus de 10 ans, pas tout à fait l'age de la majorité mais plutôt la fin de l'innocence.
1977 sortait « Animals », avec la « Battersea Power Station » menaçante en couverture et le cochon Algie trônant au dessus... un disque sous-estimé et pourtant à mon sens le meilleur disque du Floyd.

« Amimals » c'est d'abord un concept album de 40 et quelques minutes, coincé entre « Wish You Where Here » gonflé de lamentions sur l’absence et « The Wall » ampoulé de lamentations de rock star, il fait figure de vilain petit canard entre ces deux grand frères au succès immense.

A cette époque Pink Floyd est sous tension, au bord de l'implosion, le bassiste ira jusqu’à cracher sur les spectateurs qui n'écoutent pas le message de sa musique... en somme, l'homme est torturé et ça se voit : sa musique est torturée, sans compromissions.

« Animals » : une galette, cinq chansons, trois longues chansons de plus de 10 minutes et deux plus courtes ; tout ça peut sembler peu de chose, mais ...
Le concept est largement emprunté à Georges Orwell et sa ferme des animaux.

Ceci au moins dans la forme, car même si Waters dépeint les chiens brutaux, sauvages et cyniques ; les cochons dirigeants et impitoyables et les moutons aveuglés et obéissants ; il prend le contrepied du livre qui l'inspire pour mettre en place une satire sociale cruelle de l’Angleterre de l'époque : la bienséance et le conservatisme de certains (Whitehouse de Pigs – Three Differents Ones), l'aveuglement des masses (Sheep), l'ultra religiosité (parodie du Psaume 103 dans Sheep) et surtout l'hyper-industrialisation et la sauvagerie qui en découle (Dogs) : en résumé la pression de la société et l'avilissement du plus faible au profit des forts. Un espoir subsiste : les moutons n'arrivent-ils pas à se rebeller en
fin de compte :
« Bleating and babbling we fell on his neck with a scream.
Wave upon wave of demented avengers
March cheerfully out of obscurity into the dream.
Have you heard the news?
The dogs are dead!
You better stay home
And do as you're told.
Get out of the road if you want to grow old. »

Les trois morceaux longs ont une sauvagerie, une froideur et un cynisme inégalé. On se rappelle que à cette époque la vague punk bat son plein... on a ainsi, parfois l'impression que Pink Floyd joue du Punk à sa façon : riffs de guitare tranchants, synthé aux sonorités froides à vous faire dresser les poils sur le bras, basse omniprésente, batterie épileptique, solos de guitare déchirés, déchirants et dissonants (un Gilmour au meilleur de sa forme paradoxalement)... et puis tout ces effets de production qui renforcent l'ambiance « fin de siècle », des plages de synthé éthérées à la froideur arctique... on reconnaît bien notre Pink Floyd adoré.

On pourrait reprocher à cet album la petite compromission à laquelle il se soumet : deux morceaux semi-acoustiques (Pink On The Wing Part 1 et 2) qui font un peu office de lumière dans toute cette noirceur et cette obscurité, mais qui me semblent déplacés.

L'essentiel est surtout que Pink Floyd n'existe plus (tout du moins le Pink Floyd de Dark Side Of The Moon) et ça se sent... le seul maître à bord est Waters, même si son bébé est un coup de génie, ses compagnons sont écrasés sous son autorité, sa mégalomanie et son cynisme : ils sont relégués au rang d’exécutants sages et appliqués.

Finalement l'album reste et restera un chef d’œuvre parmi les chefs d’œuvre, une pépite d'or noir.

Album PINK FLOYD ANIMALS PINK FLOYD
ANIMALS (1977)
EMI
ROCK PROGRESSIF
5/5
REALMEAN
26/02/2013
  0 1
A l'inverse d'un Genesis dont la période initiale, comme pour beaucoup d'entre nous, a été écrasante de supériorité par rapport à la suite, j'ai d'autant plus apprécié les Pink Floyd (adoré serait plus exact, en bout de parcours), au fur et à mesure que l'on s'approchait de la fin. Exceptions faites des deux derniers opus, qui resteront pour moi d'excellents albums de rock atmosphérique, mais qui ont perdu l'essentiel de la folie floydienne. Le départ de Waters ayant bien entendu laissé la griffe de Gilmour s'imprimer avec force, sur Momentary... et Division Bell.
En fait, je ne suis pas un réel fan du Floyd d'origine; c'est ce que Waters a injecté dans cette musique qui m'a tout particulièrement captivé.
Alors, parvenu à Animals, évidemment, je suis déjà totalement envoûté. Je le préfère encore à Wish You Were Here, qui est un peu plus vulnérable à l'empreinte du temps, à mon sens.
Animals, c'est un album venu d'ailleurs, qui dissimule sa beauté. Quelque chose de très improbable, dont seuls les plus grands compositeurs sont capables. Rarement la musique ne m'a été aussi psychédélique, planante et rock à la fois. Je peux écouter ce disque en boucle, et avoir le sentiment que ma stupéfaction ne cesse de grandir.
Et quand je n'ai pas réécouté du Floyd depuis un certain temps, me prenant alors à y songer de nouveau, c'est souvent Animals qui me vient en premier à l'esprit.
"You better watch out, there may be dogs about !"

Album PINK FLOYD ANIMALS PINK FLOYD
ANIMALS (1977)
EMI
ROCK PROGRESSIF
5/5
JORDY P
21/05/2007
 
65
0 1
Dommage que cet album soit court, en effet a part Dogs, Pigs, et Sheep qui dépassent tous les 10 min, l'intro et la conclusion son (pour moi) sans gros intéret.

On constate que l'on se rapproche un peut plus de l'ère the Wall, mais l'ambiance qu'il y règne est vmt captivante. Car bien que les textes soient imposant ( et génial par la même occasion ^^), la partie musicale n'est vraiment pas négligé, avec des long passages instrumentaux très bien ficelés entre elles.
C'est vraiment un album unique.
Pour ma part Pigs est monstrueusement excellent, avec des cris de cochon en arrière plan, une voix de waters qui tend même à prendre une sorte voix de cochon qui se sent opprimé....aaaaa génial. Puis le riff de gilmour alala

à posséder pour tous les amateurs et fan des Pink Floyd pour, cette album est encore sous le signe de l'union, la suite hélas on la connait

Album PINK FLOYD ANIMALS PINK FLOYD
ANIMALS (1977)
EMI
ROCK PROGRESSIF
5/5
RICK
04/09/2006
  0 0
9-
Album le plus engagé des Floyds, il fallait bien qu'il arrive un jour. La plume assassine de Waters se déchaîne et déverse toute cette rancoeur et cette colère contenue pendant si longtemps sur le monde qui change, cette société de consommation et de destruction.

"Animals" arrive dans une ère contrastée du mouvement progressif, époque pendant laquelle plus rien de bon ne sort excepté quelques perles comme "Even in the quietest moments" de Supertramp. Résolument plus punk et donc plus aggressif, "Animals" n'en est pas moins une perle. Malgré les différents problèmes au sein du groupe (Waters atteint de pro-leaderisme aigu, Wright en perdition et Mason sur les circuits de voiture), nos 4 floyds arrivent à sortir ce surprenant opus.

Mention spéciale à Pigs (Three Different Ones).

Album PINK FLOYD ANIMALS PINK FLOYD
ANIMALS (1977)
EMI
ROCK PROGRESSIF
5/5
PROGZÉLITE
03/01/2006
 
250
0 0
Outre une intro et une conclusion toutes deux très courtes, trois pièces de choix.
1-Dogs : titre tour à tour lugubre, solennel et mélancolique. C'est pas la joie de vivre, mais la guitare plaintive de Gilmour et les profonds claviers de Wright font de ce spleen un chef d'oeuvre.
2-Pigs : un redoutable gimmick de départ au clavier, la voix (presque) enjouée de Waters, une relance très efficace piano-drums, des effets de distorsion de guitare en totale adéquation avec les couinements du cochon ; encore un 2ème chef d'oeuvre à la fois glauque et guilleret !
3-Sheep : Départ sur des chapeaux de roues avec une intro synthé-basse imparable. Vous ajoutez un pont très noir et les fameux staccatos de guitare et vous obtenez le 3ème chef d'oeuvre qui sera l'un des fers de lance du Floyd en live (à noter que ce titre était déja joué en 1975 lors de la célèbre tournée "Gini").
C'est tout le dernier "vrai" disque de Pink Floyd en tant que groupe et finalement, peut être le meilleur.

 
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