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Avec cet album, Anglagard offre un cadeau inestimable et somptueux à ses fans les plus convaincus, car c'est une renaissance bienvenue, un dernier jet après une carrière des plus courtes et une discographie très limitée, hélas. "Viljans oga" surgit quasiment 18 ans après "Epilog", un album somptueux et inoubliable qu'on croyait être le dernier.
Le phoenix renait de ses cendres et il n'a rien perdu de son envergure ! Toujours aussi chatoyant, puissant, riche à en exploser, complexe mais abordable, hautement inspiré, cet album offre des mélodies et des rythmes jamais vu ailleurs. La très grande variété des ambiances et des thèmes musicaux ne cesse de surprendre, tout comme les climats induits par la flute et le Mellotron, toujours bien présent et facteur de nostalgie voire de mélancolie. C'est un moment à passer coupé du monde, idéalement au casque sur une chaine de bonne qualité. 58 minutes d'une évasion extra-terrestre, dans des tempos qui vont du pianissimo le plus limpide au fortissimo le plus énergique.
Définitivement, ces musiciens sont doués ! Ils impressionnent à chaque mesure jouée, quel que soit l'instrument écouté. J'ai toujours tendance à tendre l'oreille vers la basse, qui ici est particulièrement présente, grasse, velue mais fine et très mélodique parfois. Il f
D'autant que les compositions sont extrèmement exigeantes par leur densité et leur complexité échevelées. On n'ose pas imaginer le travail d'écriture que ça représente tellement l'espace sonore est occupé par une créativité complètement débridée. Quant à l'exécution, c'est du talent à l'état pur, il n'y a rien d'autre à dire. Cet album en ressort complètement magnifié, lyrique à souhait, emphatique, virtuose, bourré de contrastes.
Car la richesse est aussi dans la qualité du son, proprement époustouflante. Un mixage et une production vraiment très remarqable qui offre à cette musique qu'on pourrait dire "torturée" une profondeur et une présence qui laissent pantois.
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Pour appuyer les critiques précédentes, je dirais que cet album est le moins accessible. On sent beaucoup de maturité dans les compositions. La technique des musiciens est chirurgicale mais pas nombriliste. C'est la grande force des vrais talents. Superbe album long à appréhender. Un petit bémol pour le dernier titre qui lorgne un peu trop vers Zappa (Grand Wazoo, sors de ce titre !)
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Miracle , 3e album pour cette mythique formation suédoise . Rétrospectivement , leur chef-d'oeuvre HYBRIS parut en 1992 avec chant en suédois. Note:9. Suivit en 1994 l'instrumental EPILOG. Note : 8 . Et maintenant en 2012 , VILJARS OGA , dans la lignée du précédent , car tout instrumental : 4 longues pieces de plus de 10 minutes avec les claviers possédés de Thomas Johnson , la guitare suave de Jonas Engdegard . la flute enchanteresse de Anna Holmgren , les percussions travaillées de Mattias Olsson et le nouveau compétent bassiste Johan Brand . Que dire de plus ... Sinon autre réussite ce fleuron de la musique progressive.
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Album d'une densité incroyable qui ne s'apprivoise pas facilement ... mais quel bonheur pour les neurones ! Et tout cela de manière 100% instrumentale. Du grand art.
8.5
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18 ans après Epilog, Anglagard donne une suite à sa courte mais néanmoins indispensable discographie. L'aspect tellurique de la musique d'Anglagard prend tous son sens sur scène où les titres de ce nouvel album font bonne figure à côté de ceux d'Hybris ou d'Epilog. Un "must have" comme disent certains critiques...
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