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Voici l'album qui m'a fait découvrir IRON MAIDEN. Après être tombé dans le metal avec le "Crazy World" de SCORPIONS, je me suis procuré les K7 "Toys In The Attic" d'AEROSMITH et "Machine Head" de DEEP PURPLE. Bon, c'était bien gentil, mais ça sonnait daté, déjà à l'époque (vers 1991). Et là, un copain me passe une autre K7 d'un groupe que je ne connaissais que de nom, avec une pochette terrible. A l'époque, il valait mieux avoir des copains pour découvrir de nouveaux groupes, surtout quand on habitait un bled paumé, Internet n'existait pas et à la TV, il n'y avait pas grand chose (à part "Metal Express" sur M6). Bon, c'est vrai qu'à la radio, nous avions Francis Zégut sur RTL avec son "H Puissance 3" (pour Hard Heavy Hits).
Bref, la journée de lycée terminée, c'est l'heure de rentrer en car et de rigoler avec les copains. Un fois sorti du car, je me glisse ce "No Prayer For The Dying" dans mon walk-man (auto-reverse SVP !) et, je m'en souviens encore, elle n'était pas rembobinée et sur le trajet jusqu'à la maison, c'est "Run Silent Run Deep" qui résonne à fond dans mes oreilles. Le début assez glauque me prend aux tripes et arrivé à la maison, direction la chambre avec cette fois-ci le son du radio K7 qui remplit la pièce. Je rentre instantanément dans l'univers de ce groupe, plus sombre que les groupes que j'écoutais avant. Je me souviens de ma soeur entrant à cet instant, en plein pendant la partie "énervée" de "No Prayer For The Dying" le titre et me lançant : "Tiens, tu te mets au hard toi maintenant ?". Il faut avouer qu'à l'époque je n'avais pas les cheveux encore longs (ou alors juste un peu sur la nuque) ni le look que j'aurai seulement quelques mois après. Cet album est très compact, pas de ballade ici (juste le début du title-track), il est direct, aucun morceau ne se détache vraiment (ou alors le fameux title-track qui à ce jour reste mon morceau préféré de l'album avec aussi le méconnu "Public Ennema Number One". A l'époque, mon titre préféré (celui que je mettais sur mes compils K7 persos), c'était "Hooks In You"', mais maintenant, c'est celui que j'aime le moins de l'album.
Quelques mois plus tard, le même copain qui m'avait passé "No Prayer For The Dying" me passe le tout nouveau "Fear Of The Dark", plus hétérogène, que je trouve plus mou (à part "Be Quick Or Be Dead" qui déménage plus que n'importe quel morceau de "No Prayer For The Dying") mais quand même bien (entre temps, j'avais mis le grappin sur "Metallica" de METALLICA, les "Use Your Illusion" de GUNS N' ROSES ou le "Pornograffitti" d'EXTREME). Je décide donc d'approfondir ce groupe et je m'achète assez rapidement (toujours en K7) "Powerslave", la pochette étant terrible et là, c'est une grosse baffe, je trouve cet album mieux que les deux derniers en date à l'époque. Il ne me faut pas longtemps pour posséder ensuite les albums des années 80, ayant une préférence pour (dans l'ordre) "The Number Of The Beast", "Powerslave", "Somewhere In Time" et "Seventh Son of a Seventh Son"et accrochant moins sur la période Di Anno et "Piece Of Mind" (pas assez de morceaux rapides).
Plus de vingt ans après, "No Prayer For The Dying" reste un des MAIDEN que j'écoute le plus et je m'en fous si plein de fans le trouvent nul, c'est pour moi le plus homogène et j'y aime bien le chant plus rauque que d'habitude de Bruce Dickinson, même si, il est vrai, la production est plus que moyenne. Up The Irons !!!
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Mon premier souvenir concernant SCORPIONS remonte à 1988 il me semble. J'étais alors au collège, en 4è, l'année scolaire avait commencé depuis un peu plus de deux mois et avec la classe, nous étions partis en Allemagne. Avec seulement deux mois d'allemand dans les pattes, c'était chaud de se faire comprendre, heureusement que dans ma famille d'accueil, ils parlaient super bien le français. Nous étions donc à Hanovre et ma correspondante me demande un jour si je connais un groupe du coin du nom de SCORPIONS. Elle a dû me prendre pour un gros débile, parce que ça ne me disait rien. A l'époque, j'étais plutôt fan des "chanteuses en a" : MADONNA, SANDRA, SABRINA, SAMANTHA (FOX)... et le seul truc de hard que j'avais en 45 tours, c'était "The Final Countdown" d'EUROPE (mais je savais même pas que c'était du hard, j'écoutais ça en alternance avec "Plus Près Des Etoiles" de GOLD ou "Je Marche Seul" de JEAN JACQUES GOLDMAN).
Deux ans plus tard, j'étais devenu un fidèle auditeur de "Vibrations", la radio branchée de l'époque (et la seule de toute façon que je pouvais capter dans mon patelin, c'était ça ou Radio Gien). L'animateur de l'époque annonce le nouveau titre de SCORPIONS, "célèbre groupe allemand de hard rock qui revient avec une nouvelle ballade" et là, ça fait tilt : le groupe d'Hanovre ! Le morceau en question diffusé à la radio n'était autre que "Wind Of Change". A cette époque là, je ne sais pas pourquoi, j'avais envie de me mettre au hard rock, je connaissais une fille qui en écoutait, bien lookée, et ça m'attirait... Par chance, l'album se trouvait au supermarché du coin et je me suis donc acheté "Crazy World" en K7. Aussitôt rentré chez moi, j'ai mis la K7 dans le lecteur, avec les écouteurs et le volume à fond. A l'époque, les trucs les plus rock que j'écoutais, c'était "Religion" de NIAGARA (Ahlala ! "J'ai Vu" !), mais aussi les morceaux "Black Cat" de JANET JACKSON, "Beat It" & "Dirty Diana" de MICHAEL JACKSON. Dès qu'a débuté "Tease Me Please Me", le riff ultra heavy de guitare m'a scotché. Il faut dire que même maintenant, plus de vingt ans après, ça le fait toujours autant. D'entrée, je suis sous le charme de ce mélange de puissance, mais aussi de mélodies ; frappé par la performance vocale de Klaus Meine, capable de hurler comme un damné (même maintenant, j'ai encore des frissons à la fin du titre "Crazy World"), mais également de calmer le jeu lors des ballades ("Wind Of Change", mais aussi "Send Me An Nagel" à la fin). Il faut dire que cet album est vraiment excellent, même avec le recul. on a du bien rentre-dedans ("Kicks After Six", "Hit Between The Eyes", "Crazy World"), des morceaux plus heavy jouissifs ("Tease Me Please Me", "Restless Nights", "Money And Fame"), d'autres plus "hard à gros refrain" ("Don't Believe Her", "Lust Or Love") et les deux ballades bien sûr, très réussies. Seul le morceau "To Be With You In Heaven", un peu le cul entre deux chaises, ne m'a jamais franchement emballé. Mais, si on résume, 11 titres, 10 morceaux imparables, qui dit mieux ?
Par la suite, j'ai bien évidement voulu découvrir un peu plus ce groupe et l'album suivant que je me suis acheté (toujours en K7), c'était "Taken By Force" (1977). J'ai eu plus de mal à accroché, faut dire que c'était plus hard rock 70's assez loin loin du heavy metal "à gros son" de "Crazy World". Par contre, deuxième gros choc ensuite en découvrant la fougue de "Blackout" (1982).
SCORPIONS reste donc quoiqu'il arrive le premier groupe qui m'a fait tomber dans le metal. En effet, lorsque j'écoutais "Crazy World", j'avais l'impression d'être tombé sur la musique faire pour moi et près de 30 ans après je suis toujours à fond dedans. On peut dire que la pochette était prémonitoire : cet album m'a ouvert la porte de tout un monde musical : le metal, le hard comme on disait à l'époque... appelez ça comme vous voulez... le rock le vrai (pas celui de U2 ou JOHNNY HALLYDAY quoi !).
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Voici un groupe que l'on oublie souvent quand on évoque la scène Hard US de la fin des années 80. Il est vrai qu'ils sont arrivés un peu sur le tard avec leur premier album au nom imprononçable, "Dirty Rotten Filthy Stinking Rich" en 1989. D'ailleurs, j'aurais très bien pu vous parler de ce premier essai, mais je me suis dit que la pochette de "Cherry pie" attirerait plus l'oeil que l'immonde cover de "Dirty...". Pour ce deuxième album, WARRANT poursuit sur sa lancée, avec un juste compromis entre Hard puissant et jolies mélodies. L'album démarre avec le tube "Cherry Pie" au refrain imparable et énorme, et c'est comme ça durant tout l'album. Les ballades que sont "Blind Faith" ou "I Saw Red" ne sont pas non plus à négliger et ne sont pas là que pour ravir les jeunes filles en fleur : elles s'adressent aussi au cœur qui sommeille sous notre blouson en cuir (et il faut admettre que c'est pratique une ballade pour emballer une Côtelette !). Comme sur chaque album de WARRANT, nous avons même droit à un bon vieux morceau bien speed et rageur. Ici, il s'agit de "Sure Feels Good to Me" : ambiance headbanging garantie ! Et bien sûr, comme dans tout bon album de Hard américain de la fin des 80's, les paroles concernant le sexe faible sont à l'honneur, j'en veux pour preuve le délicat "Love in Stereo", digne descendant du "Girls, Girls, Girls" de MOTLEY CRUE. Bien sûr, cet album reflète un peu une idéologie qui a un peu disparu de nos jours (la Californie, le Rock'n'roll, la fête, les filles, les filles et encore les filles... aux allures de playmates bien sûr, pas des grosses moches... bref "Alerte à Malibu" !), alors ça fait du bien de s'y replonger de temps en temps. En ce qui me concerne, c'est souvent que je me remets les deux premiers albums de WARRANT. Il faut dire qu'avec l'album suivant, "Dog Eat Dog" sorti en 1992, ils ont abandonné leur côté fun et je trouve que leur musique a pris un virage trop sérieux et a donc perdu de ce qui faisait son charme : l'insouciance.
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RATT n'a jamais connu le succès planétaire de MOTLEY CRUE ou même POISON. Pourtant, dans les années 80, RATT était un très grand groupe de Hard et les albums que les rongeurs ont sorti sont là pour le prouver. Ainsi, ce "Out of the Cellar" est un album parfait pour découvrir RATT. D'ailleurs, le succès éclair qu'il a rencontré n'est pas dû au hasard. On retrouve sur ce CD les hits (accompagnés de clips très réussis) que sont "Wanted Man", "Round and Round" ou "Back for More". Mais ces copains de MOTLEY CRUE savaient varier aussi les plaisirs en nous offrant des morceaux endiablés ("She wants Money", "I'm Insane") et d'autres franchement Heavy ("In your Direction", "Lack of Communication"). La voix si particulière de Stephen Pearcy permet de reconnaître le groupe entre mille et donc de se démarquer. De même, les guitares de Robbin Crosby (décédé en 2002 du Sida) et de Warren De Martini, sont toujours bien présentes, affûtées, mélodieuses, accrocheuses... La pochette est bien typique de l'époque, avec la femme à genoux (Tawny Kitaen, future Mme Coverdale). Enfin, la production, signée Beau Hill (une des références comme producteur pour ce style de Hard Rock) est très efficace pour l'époque. Non, vraiment, cela fait du bien de se replonger dans ses vieux albums de RATT. L'album "Dancing Undercover" sorti deux ans plus tard, est aussi un must (le morceau “Body Talk” est mortel !).
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Que ce fut dur de choisir de vous parler d'un album de PRETTY MAIDS ! En effet, tous sont vraiment bons. Bon, à force d'élimination, il me restait le choix entre ce "Red, Hot and Heavy" et l'album suivant, "Future World" (ou figure le title-track, un hymne ultime du Metal !). Alors, j'ai tranché, mais ce n'est pas pour cela que "Future World" est moins bon, c'est juste qu'il fallait bien choisir un album. Flash-back : nous sommes en 1984, PRETTY MAIDS vient de sortir un Mini-LP et voici que déboule cet album ! Une bombe ! Le point fort de PRETTY MAIDS, c'est qu'ils ratissent large. En effet, on retrouve sur ce CD, des morceaux que n'aurait pas renié BON JOVI sur son premier album ("A Place in the Night"), mais surtout des morceaux bien Speed et rageurs, typiquement Metal : "Back to Back" (repris plus tard par HAMMERFALL), "Battle of Pride", "Night Danger". D'ailleurs, à chaque fois que j'entends cette dernière et le solo de guitare, j'ai des envies de ressortir la gratte en carton. Comme chantait Yves Duteil : "J'ai la guitare qui me démange..." ! Quel bonheur d'entendre ce perpétuel chassé-croisé entre la guitare et les claviers sous fond de rythmique apocalyptique ! Et n'oublions pas l'hymne de toute une génération, je veux bien sur parler de "Red, Hot and Heavy" ! Une chanson au riff bien lourd et au refrain imparable, sans oublier des paroles taillées pour les Metal Kids, les invitant à ne pas écouter les autres et à vivre leur vie (sous-entendu : être des rebelles) : "They can kick they can beat, knock us down to the ground, but we will rise and we will march again" ! Le grand atout de PRETTY MAIDS est aussi leur chanteur Ronnie Atkins, capable de la voix la plus suave, mais aussi d'une voix bien rauque quand il le faut. L'album se termine sur une bonne reprise de THIN LIZZY (cela deviendra une habitude chez PRETTY MAIDS) : "Little Darling". Bref, qu'elles passent vite ces 36 minutes ! Si vous ne possédez pas ce petit bijou (ou "Future World"), il faut absolument remédier à cela. Si vous le voyez, sautez dessus, car il n'est pas évident à trouver de nos jours en plus.
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A la sortie de cet album, en 1996, je ne connaissais pas trop GRAVE DIGGER. J'avais tout juste lu une chronique d'une compilation de cet obscur groupe allemand des 80's, dans laquelle le groupe se faisait descendre en flèche, accusé d'être une pâle copie d'ACCEPT. Quelle ne fut donc pas ma surprise en mettant une oreille sur ce "Tunes of War" ! Putain, quel album de Heavy Metal ! Ca commence très fort avec "The Brave (Intro)" qui voit l’hymne national (officieux) écossais revisité à la sauce Metal. Et ce n'est que l'intro ! Dès le début de "Scotland United", la machine s'emballe et quand on entend le cri que pousse Chris Boltendhal, on se dit que l'on est en présence de musique d'Homme, ça sent la sueur et les stéroïdes à plein nez. Résultat : premier titre de ce CD et premier hymne. En fait, tous les morceaux sont des hymnes, à part "The Ballad of Mary (Queen of Scots)", qui comme son nom l'indique, est une jolie ballade. Beaucoup de personnes vont reprocher une chose à GRAVE DIGGER : leur chanteur. En effet, celui-ci est loin d'avoir un chant proche d'Andre Matos ou de Bruce Dickinson. C'est clair qu'il ne fait pas dans la finesse, un peu dans le même esprit qu'Udo Dirckchneider. Mais moi, je trouve que c'est tout ce qui fait le charme de GRAVE DIGGER. Une voix plus mélodique collerait moins à la barbarie de l'ensemble. Avec ce "Tunes of War", GRAVE DIGGER débute sa "Trilogie médiévale" qui se poursuivra avec "Knights of the Cross" et "Excalibur". Ici, il est question des guerres anglo-écossaises du Moyen Age… bref, c'est la bande son idéale de "Braveheart". En fait, quand j'écoute "The Dark of the Sun", "William Wallace (Braveheart)", "The Truth" ou "Rebellion (The Clans are Marching)", je me dis que "Tunes of War" est tout simplement un des albums les plus rentre-dedans et excitant de Metal sorti dans les 90's. " Believe in me or you must die " !
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