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Album STEVEN WILSON THE HARMONY CODEX STEVEN WILSON
THE HARMONY CODEX (2023)
AUTRE LABEL
ROCK PROGRESSIF
3/5
DARWINWILD
02/10/2023
 
40
0 1
Après avoir tenté d'aller plus loin dans ses expérimentations électro avec l'album "the future bites" m'ayant laissé une sensation d'inachevé, d'un projet qui avait tous les ingrédients pour en faire un bon album mais il n'en a rien été.
Projet bâclé et perdu dans les méandres de ses tourments qui lui bouffent la vie et sa créativité depuis pas mal d'années déjà en tout cas au niveau de ses albums solo.

Car il est encore capable de bonnes choses rien qu'à voir le dernier album de Porcupine Tree ou le dernier album de No-Man qui sont plutôt réussi mais sur ses albums solo rien de vraiment transcendant depuis le mitigé "to the bone".

Alors quand Steven nous annonce une envie de revenir à quelque chose de plus prog et l'annonce d'une nouvelle collaboration de Ninet Tayeb qui avait fait fait des miracles sur "routine" mais aussi sur "pariah" je me suis dit, enfin notre génie est de retour mais à l'écoute du premier titre sorti ce fut une véritable douche froide couplée d'une déception totale.
Et puis plusieurs autres titres sortent et ensuite l'album arrive et après plusieurs écoutes sérieuses depuis sa sortie je n'arrive pas à m'ôter de l'esprit que cet album manque cruellement de génie, de magie et de pépites comme à l'époque de "the raven" ou "hand cannot erase" par exemple, ce qui me laisse cruellement sur ma faim.

Le virage électro pris par le maitre n'y est absolument pour rien dans cette histoire puisque j'avais adoré le titre "personal shopper" du précédent album et bien aimé les ambiances un peu électro amenés sur "hand cannot erase".
C'est juste que je trouve cet album bien en dessous de ce que notre Steven a déjà pondu par le passé.

Il reste quand même un certain nombres de bons titres comme "impossible tightrope", "what life brings" ou "staircase" par exemple mais une cruelle sensation d'inachevé flotte malheureusement sur tout l'album.

Les raisons à ça sont simple et tiennent aux tourments qui rongent Steven Wilson depuis longtemps, c'est cette sensation d'être un génie incompris et boudé par la presse mainstream et restant dans l'ombre malgré le travail titanesque qu'il produit à chaque fois l'amenant à développer malgré lui une certaine fierté et mégalomanie.
Conséquence de ça il décida de tout faire pour plaire au plus grand nombre ainsi qu'a la presse mainstream au risque de perdre une part de son intégrité et de ce qui faisait la force de son génie et de sa musique.

Certes on le reconnait toujours au premier coup d'oreille mais le génie est parti absorbé par la mégalomanie naissante du maitre face à l'industrie de la musique qui n'a de cesse de passer à coté de son génie, faisant grandir ses tourments.
Espérons qu'il décide finalement de faire la paix avec ses vieux démons et qu'à l'avenir il nous revienne plus en forme que jamais afin de continuer d'écrire la grande histoire de la musique comme il a su le faire avec Porcupine Tree et ses premiers albums solo comme le cultissime et légendaire "the raven that refused to sing".

Je ne peux donc malheureusement pas lui accorder ici une note extraordinaire et pense la note de 2,5/5 justifiée par rapport à la qualité de l'œuvre proposé qui n'est certes pas mauvaise mais qui ne m'a pas conquise ni convaincue pour autant.

Album IRON MAIDEN SENJUTSU IRON MAIDEN
SENJUTSU (2021)
WARNER
HEAVY METAL
4/5
DARWINWILD
05/09/2021
 
40
0 0
Je ne vous présenterais pas ici le plus grand groupe de heavy metal de tout les temps qui n'est autre qu'Iron Maiden.
Ce groupe a marqué de son empreinte l'histoire du metal avec "the number of the beast" encré dans un heavy pure mais désireux d'évoluer ils amèneront plus de complexités et de richesse dans leur musique en mélangeant de manière plus assumée un heavy old school avec des influences porgressives ce qui se verra sur l'album "powerslave" avec la longue fresque "rime of the ancient mariner" puis avec l'album "seventh son of a seventh son" par exemple.

Dans celui-là l'équilibre entre heavy et prog était très bien respecté avec de longs morceaux épiques couplés à des morceaux plus efficaces plus taillés pour la scène et qui resteront des classiques du groupe en live. Après le départ de Bruce Dickinson parti pour tenter quelque chose en solo ne se retrouvant plus complètement dans la musique de Maiden à cette époque ils continuèrent malgré tout en prenant le décrié Blaze Bayley pour le remplacer. Et c'est à partir de l'album qui lance cette nouvelle période "the x factor" que le style et format actuel de Maiden a commencé à se façonner avec des morceaux s'étirant en longueur et avec pas mal de passages répétitifs; le tout couplé à quelques titres plus classiques et up tempo taillés pour une sortie en single.

Cet album a de quoi décontenancer les fans ayant pleurés le départ de Bruce mais moi au contraire je le trouve génial. Après un deuxième album avec leur nouveau chanteur il fut remplacé après la fin de la tournée et c'est à ce moment-là qu'intervient le grand retour gagnant de Bruce Dickinson ainsi que d'Adrian Smith lui aussi parti quelques années avant.

Sort donc le culte et très réussi "brave new world" qui lance avec brio la nouvelle ère du groupe qui s'ensuivra de deux bons albums jusqu'à ce qu'arrive les deux derniers en date "final frontier" et "theh book of souls" qui pour ma part m'ont littéralement déçu dans l'ensemble excepté deux titres qui sont "the man of sorrows" et "empire of the clouds".

C'est donc rempli de scepticisme que j'attends ce nouvel album annoncé depuis quelques mois qui n'est autre que le fraichement arrivé "senjutsu" avec sa pochette sobre qui n'est pas sans rappelé le Eddie au sabre du Maiden Japan. On reste sur un style épurée avec un fond noir comme l'album précédent avec juste un Eddie en armure de samurai. Au mois de juillet sort le premier titre "the writing on the wall" et là ce fut une surprise de découvrir Maiden sur un titre pas vraiment Maidenesque mais qui après plusieurs écoute se révèle être un morceau vraiment bon avec probablement l'un des plus beau solo d'Adrian Smith sur album de toute sa carrière avec Maiden.

L'intro ambient qui lance le morceau est cool et immersif et dès que la rythmique rentre avec un Nicko McBrain qui joue et sonne à la perfection et un Steve Harris percussif on est pris dedans et on se prend une grosse claque. quelques semaines plus tard sort le single de l'album "stratego" et là on a un truc certes très cool mais assez classique , dans la lignée d'un "the wicker man" par exemple. Pour ce qui est du reste de l'album il fallut attendre le 3 septembre pour pouvoir s'en faire une véritable idée.

Les points forts de l'album sont la production qui est à la fois assez moderne mais sonnant un peu old school ce qui n'est pas du tout pour me déplaire couplé au faite qu'il y a une grande cohérence entre les titres malgré une variété de style, de tempos et d'influences.
On démarre avec "senjutsu" qui est un mid-tempo vachement cool avec une construction un peu pointue, des riffs efficaces, un bon solo et aussi un bon refrain le tout sur une rythmique vraiment cool.

S'en suivent les deux morceaux évoqués précédemment juste avant de trouver le premier morceau long du disque qui n'est autre que "lost in a lost world" premier titre exclusivement signé Steve Harris qui lui n'est pas exempt de défaut; il y a de bons passages mais malheureusement noyés dans trop de longueurs inutiles et de plans répétitifs. C'est ce qui m'avait vraiment le plus gêné sur le précédent album et malheureusement ce n'est pas le seul titre de cet album qui souffrira de ce problème mais on en reparlera plus tard.

Vient ensuite "days of future past" dont je ferai à peut près les mêmes remarques que pour "stratego", un titre simple et efficace complètement taillé pour la scène donc je vais enchainé sur le suivant. Arrive l'un des morceaux les plus faible de l'album qui est "the time machine"; c'est un mid-tempo qui reste un peu trop linéaire et sans passages vraiment marquants mis à part quelques petits passages par-ci par-là.
Après le premier disque on débute le second disque avec "the darkest hour" qui pour moi est le meilleur morceau de l'album, nous ramenant un peu à l'époque de "a matter of life and death" un album que je trouve génial.

Tout dans ce moment est génial du riffing au solo en passant par les ambiances ou encore le refrain. Viennent ensuite les trois fresques de plus de 10 minutes qui clôturent l'album et toutes signées Steve Harris. Le premier "death of the celts" n'est pas sans nous rappeler "the clansman" et ce pour notre plus grand bonheur mais la comparaissant s'arrête quasiment là car même si la rythmique et cool et que dans l'ensemble le morceau est bon il manque ce petit truc qui faisait que "the clansman" était vraiment génial avec son célèbre "freedom!". Je donnerai quand même un bon point pour ce titre qui fait du bien et qui lance fort bien ces trois fresques finales.

Mais l'euphorie n'est que de courte de durée car "the parchment" vient malheureusement plomber l'ambiance et nous ramener dans les mauvais penchant insipides, répétitifs et chiant du précédent album. C'est pas compliqué c'est tout simplement je pense le morceau le plus faible de l'album qui n'a d'intéressent que quelques petits passages solo au milieu et encore. Mais on pardonnera à cet album cet écart puisqu'il finira en beauté avec le magnifique "hell on earth" qui loin des chefs-d'œuvre d'antan est tout de même un morceau magnifique et très bien pour conclure cet album.

On démarre sur une intro acoustique proche de celles de "the x factor" par exemple avant que la cavalerie ne lâche les chiens avec un riff méga cool pour introduire une salve de chant vraiment entrainante et prenante.
Vient ensuite des plans instrumentaux avec solo et divers changements qui amène du contraste et beaucoup de dynamique à ce morceau en plus de rajouter au coté épique que ça procure.

Pour conclure je dirais donc que malgré mon scepticisme de départ je ne repars pas du tout déçu de cet album. Il contient nombre de titre de qualité comme "senjutsu", "the writing on the wall", "the darkest hour" ou "hell on earth" par exemple mais aussi quelques titres plus dispensables voir même de trop comme "the parchment". Je dirais à ceux qui voudraient l'écouter que si vous êtes plutôt fan de la période 80 du groupe, passez votre chemin car cet album vous laissera probablement un peu sur votre faim car manquant de speed et de cavalerie; mais si vos êtes fan aussi du virage musical pris depuis "the x factor" et dans les années 2000 alors allez y les yeux fermés cet album est fait pour vous et ne vous décevra pas.
Malgré tout en décortiquant les titres de l'album on a cette cruelle impression de redite et d'un manque de renouvellement; la sensation qu'ils se doivent d'aller repuiser l'inspiration dans leurs précédents albums pour pouvoir rester créatifs et ne proposent plus vraiment grand chose de nouveau mis à part "the writing on the wall". Certes les morceaux sont cool et plus intéressants que sur les deux derniers albums je pense quand même qu'ils ont fait le tour de la question niveau musique et qu'ils ont probablement tout dit.

On a donc ici une très belle synthèse de ces 25 dernières années qui sonne un peu comme un chant du cygne car après ça quoi faire? ce qui me laisse à penser que "senjutsu" sera peut-être leur dernier album ou pas... affaire à suivre.

Album KRAFTWERK RADIOACTIVITY KRAFTWERK
RADIOACTIVITY (1975)
PHILIPS/PHONOGRAM
AUTRES
5/5
DARWINWILD
04/05/2020
 
40
0 1
Kraftwerk est un des pionniers de la musique électronique et durant les années 70 n'a jamais cessé de repousser les limites de la technologie afin de créer des œuvres toutes plus modernes les unes que les autres.
Après avoir conquis le monde avec un "autobahn" diablement réussi bien qu'avec selon moi une seconde face pas vraiment indispensable, il nous reviennent ici avec un nouvel album qui encore une fois va frapper fort.

l'album "radioactity" est une sorte de concept-album sur la radioactivité et le nouveau monde nucléaire qui enchaine avec brio des pièces électro entrecoupées de petites pièces bruitistes qui ramène de la cohérence dans le propos.
Ici se trouve tout simplement le meilleur album de Kraftwerk et probablement l'un des plus grand chef-d'œuvre de l'histoire de la musique électronique, à mettre au panthéon de la musique aux cotés d'albums comme "equinoxe" de Jean-Michel Jarre ou de "Rubycon" de Tangerine Dream par exemple.
Tout ici est magnifique à l'exception peut-être de quelques plages bruitistes qui à part pour amener de la cohérence et lier les morceaux entre eux n'apportent pas grand chose de plus; tous les titres sont d'excellente qualité mais le titre le plus fort de l'album reste quand même le dernier "ohm sweet ohm" qui vient clore avec maestria ce chef-d'œuvre.

Un must-have de la musique électro que tout connaisseurs, collectionneur ou passionnés de musique électro se doivent d'avoir dans leur collection car qu'on ne l'aime ou qu'on ne l'aime pas cet album reste malgré tout un mythe et une pierre angulaire de la musique électro et de la musique moderne en général.

Album WITHIN TEMPTATION RESIST WITHIN TEMPTATION
RESIST (2018)
SPINEFARM RECORDS
METAL MELODIQUE
2/5
DARWINWILD
03/05/2020
 
40
0 0
Voici venu le septième album de Within Temptation et fort est de constater qu'encore une fois ils se sont renouvelés.

Il ont commencé vingt ans plus tôt avec un premier album plutôt accès gothic/sympho et avaient continués sur une voix vraiment plus symphonique et épique jusqu'à "the unforgiving" ou ils avaient décidé de partir vers une direction plus pop.
il nous reviennent ici en nous surprenant encore plus en prenant une direction clairement différente dans un mélange de metal alternatif aux ambiances électro et un pop-métal saupoudré de nappes symphoniques.
Alors oui je salue leur envie de renouvellement et surtout une production soignée et bien faite mais ça s'arrête là.

Je n'arrive pas vraiment a accrocher sur cet album à l'exception de quelques titres comme "endless war" ou "raise your banner" par exemple; la musique ici étant beaucoup trop loin de ce qui m'a fait adhérer à ce groupe.
Malgré tout je ne peux pas non plus dire que cet album est mauvais voir même nul car ce n'est clairement pas le cas mais, je ne le trouve vraiment pas à la hauteur des albums que le groupe a su pondre pendant les 10 premières années avec le chef-d'oeuvresque "mother earth" par exemple.
Pour conclure je dirais que l'on a un album certes avec une production de qualité mais trop lisse et monochrome ou tout semble se ressembler est ce confondre et du début à la fin du disque on se demande en permanence à quel moment ça va décoller mais rien; malgré de bonnes idées on reste posé au sol.

j'aurai bien mis 2,5/5 si c'était possible mais comme ce n'est pas le cas je lui met un 2/5 qui reste pas non plus mauvais.
Juste pour moi le moins bon album que le groupe ai sorti depuis leur début.

Album PHIL COLLINS DANCE INTO THE LIGHT PHIL COLLINS
DANCE INTO THE LIGHT (1996)
ATLANTIC RECORDS
POP
5/5
DARWINWILD
26/05/2019
 
40
0 0
Sortie de son introspection avec "Both Sides" et surtout en ayant fini avec Genesis il nous revient avec un album plus chaleureux et rythmé que le précédent.
Il nous amène de l’exotisme et nous fait voyager à travers des titres aussi riches que variés avec le retour des cuivres et des percussions.
Ici Harry Kim est utilisé d'une bien meilleure façon qu'auparavant avec une vrai richesse mélodique, ne se contentant plus simplement de tapisser ou combler un vide mais d'apporter un vrai truc en plus.
L'album est plus varié que le précédent et nous propose des titres latin-pop, urban-pop mais aussi pop traditionnelle de grande qualité.
si je devais vous conseiller quelques titres afin de mieux apprécier cet album ou le découvrir ce serait "dance into the light", "wear my hat" et "river so wide".

Je lui préfère son prédécesseur mais il fait tout de même parti des bons crus de l'artiste, enfin c'est mon avis personnel.

Album PHIL COLLINS BOTH SIDES PHIL COLLINS
BOTH SIDES (1993)
WEA
POP
5/5
DARWINWILD
26/05/2019
 
40
0 0
"Both Sides" lance ce que l'on pourrait appeler la seconde période de la carrière solo de Phil Collins où il semble vouloir définitivement laisser de coté ses racines Genesiennes pour nous proposer un album introspectif partagé entre calme et rythme d'où le nom de l'album.
Il nous montre ici deux facette, celle d'une âme fragile et sensible mais aussi celle d'un bon chanteur de pop rythmée et plus groovy.

Pour ma part c'est le meilleur où en tout cas mon préféré car ici fini les déluges orgasmiques d'Harry Kim et ses cuivres façon big-band mais de la simplicité et une musique plus recentrée sur l'essentiel.
Si je devais conseiller quelques titres pour mieux appréhender et apprécier cet album ce serait "everyday", "both side of the story" et "we wait and we wonder" mais le reste est tout aussi bon je trouve.

 
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