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Je trouve cet album monotone, heureusement que la magnifique voix de Clémentine Delauney est là pour magnifier les morceaux qui s’enchaînent sans que l’on puisse au final distinguer un titre d’un autre, Wanderers est un album où tout (absolument tout) repose sur la voix cristalline de la vocaliste française et c’est bien là le problème car les musiciens derrière ne suivent pas, ils font pourtant le job mais la créativité n’est pas au rendez-vous, ils balancent quelques riffs, saupoudrent ceux-ci de lignes de claviers maintes fois entendus dans les groupes symphoniques et puis laisse faire le boulot aux vocalistes, dont il est vrai les deux voix se complètent bien, même si je trouvais l’ancien chanteur (Siegfried Samer) plus en phase avec Clémentine.
Visions of Atlantis propose (pour l’instant) un metal symphonique beaucoup trop convenu pour pouvoir soutenir la comparaison avec les meilleurs groupes de metal symphonique, Nightwish en tête.
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Même si les deux premiers titres (Wolf on the Moon et Movie Gods) qui suivent la très belle intro (Rise) sont de bonnes factures, il reste malgré tout très « classiques » sans réels originalités ; donc arrivé là on se dit que Leverage nous refait le coup de l’album précédent (Blind Fire), à savoir un heavy metal mélodique (très inspiré par les eighties) mais déjà entendu maintes fois. Mais à partir de Worlbeater, Leverage met le turbo, la superbe voix de Pekka Heino se fait plus puissante (rappelant par moments celle de Ronnie James Dio) et les riffs de guitare plus incisifs, on flirte carrément avec un power metal au refrain terriblement accrocheur, comme sur Legions Of Invisible ou sur Revelation et son solo lumineux, la tension retombe un peu avec Don’t keep Me Waiting, une jolie ballade (qu’il aurait été sans doute plus judicieux de placer en fin d’album), mais selon moi le meilleur reste à venir avec les deux meilleures titres de l’album Prisoners et son break très inspiré suivi d’un solo endiablé, et enfin Broken Wings, et là waouh !!!, comme dirait un certain Marty McFly : « ça c’est du rock ! », ce titre clos de la plus belle des manières un album de très bonne qualité.
A noter que l’édition japonaise comporte deux bonus tracks, Mean and Evil (un morceau très pêchu) et Walk on Home (morceau sirupeux et inutile).
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Je connaissais vaguement ce groupe s’en vraiment trop accroché, mais l’arrivée de Michele Luppi (ex Vision Divine) a fait évoluer le quintet italien vers un metal plus mélodique, on est clairement assez proche de Circus Maximus ou de Pagan’s Mind, mais contrairement à ces deux formations norvégiennes, l’aspect prog est plus nuancé et laisse souvent la place à un power metal typique des groupes italiens (l’intro de Relance est là pour le prouver).
Le signore Luppi n’est pas uniquement un vocaliste hors pair, mais c’est aussi un poly-instrumentiste (il est également claviériste au sein de Whitesnake) accompli qui est capable de distiller des lignes de chants d’une très grande richesse et d’apporter un brin d’originalité, qui manquait jusqu’alors à ce groupe.
Le disque est très dense, tous les morceaux s’enchaînent parfaitement sans réel temps mort, du coup difficile de trouver un titre plus fort qu’un autre, toutefois je citerai quand même The Awakening (avec sa magnifique intro) qui est d’un puissance phénoménale tour en conservant un très belle ligne mélodique.
Je sais que bon nombre de fans de Secret Sphere avaient été déçus par les dernières créations du groupe, mais cet album devrait en réconcilier plus d’un !
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