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Ah, Asia et moi (comme d'autres ici), c'est une longue histoire ! En ce qui me concerne, beaucoup de up et quelques down ! J'ai embrassé les quasi quatre décennies dans leur totalité, sans me détourner, et en acceptant les changements de braquet opérés par les différentes incarnations du groupe, même rebaptisé. Personne ne s'y trompe, les dukes of the orient continuent bien l'aventure asiatique, et qui pourrait contester la légitimité de John Payne dans son entreprise artistique ?
Si le premier album éponyme a été créé sur un terreau balisé et connu des fans de l'ère 1992-2004, ce deuxième album s'en émancipe quelque peu... Inutile de revenir sur cette dernière remarque ; LOLOCELTIC et CORTO 1809 l'ont parfaitement argumentée. Alors qu'en penser ? Bien-sûr, je regrette que nos "petits princes" aient délaissé (en grande partie) leurs atours AOR et son cortège de mélodies immédiates qui se logent dans la tête pour ne plus en sortir. Toutefois, la prééminence progressive ne me heurte aucunement et apporte un souffle nouveau que j'apprécie pleinement. L'album est composé de morceaux bien plus hétérogènes que dans le précédent. Moins d'unicité certes, mais davantage de variété, pour mon plus grand plaisir. Néanmoins, j'émettrais trois petites réserves, mais pas rédhibitoires ! Je trouve que les influences sont parfois trop affichés (notamment celles de Supertramp et d'ELP). L'utilisation récurrente du saxophone ne m'apparaît pas toujours opportune, n'apportant (parfois) aucune plus-value à la composition (c.f le morceau d'ouverture). Enfin, amateur inconditionnel de la voix de John Payne, pour autant, je n'apprécie que très modérément ses excès, aboutissant à une rugosité qui n'est pas tout à fait en adéquation avec la musique proposée.
Si "freakshow" s'avère accessible (ce n'est pas non plus Anglagard !) il nécessitera un peu de temps pour être apprivoisé. L'amateur de prog lui en donnera. Les "autres", pas sûr...
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