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Ce commentaire est destiné à "godbluff". N'arrivant pas à posté sous l'album en question, je poste sous "Pawn hearts".
VdGG reste inattaquable sur le papier. Une trajectoire irréprochable, une destinée maudite, un statut culte, une musique à part et une discographie intouchable. Ce groupe doit énerver quand on ne l’aime pas.
Godbluff, c’est quatre hommes en colère, c’est aussi quatre évangiles noirs ; une musique acétique, épurée, sans artifices ni colorants, et qui n’utilise le progressif que comme véhicule à ses climats sombres et ses propos torturés, et non comme une fin en soi. Le fond n’est jamais sacrifié au profit de la forme comme ce fut trop souvent le cas chez bon nombre de ses collègues.
J’ai un petit faible pour « Arrow », dont une phrase de la chronique lui est tout destinée : « Hammill chante comme un héro ». On ne saurait mieux dire.
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Supper's ready est à rajouter à la très longue liste des morceaux de 20 minutes inutiles et prétentieux, opportunistes (Genesis a toujours été opportuniste), et davantage symptômatiques d'une époque que d'une réelle personnalité. Et puis, en y regardant bien, c'est surtout 7 chansons enchainées plutôt qu'une pièce unie (et en y regardant encore mieux, on voit l'influence qu'à eu VdGG sur ce titre). Pour moi, la substantifique moëlle de Foxtrot se trouve sur sa première face et se résume à son tiercé gagnant. Tout y est, et Genesis confirme bien que c'est dans les formats "moyens" (7 à 10 minutes) qu'il est le meilleur. "Watcher of the skies" reste un petit coup de génie, leur titre le plus fou peut-être.
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Quand Pink Floyd fait ce qu'il sait faire de mieux, à savoir créer des climats, planer collectivement, et non sur-produire du vide musical, le résultat est toujours brillant. Meddle est l'art floydien par excellence. Simplicité, sobriété, efficacité, et approche instinctive de la musique. C'est aussi la parfaite synthèse de ce que le groupe a accompli depuis le départ de Barrett, (planant, psychédélique, SF, acoustique, électronique, blues) et l'annonce de ce qu'il fera, en moins édulcoré. En regardant même au fond de la face A, on y verra une dernière trace d'humour, denrée devenue si rare par la suite. Le dernier grand Floyd pour moi.
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J'avoue que ce groupe ne m'a jamais convaincue, mais son obstination à empiler les galettes m'a poussée à les "suivre" si je puis dire. A part "lightbulb", qui fut une excellente surprise, PT me fait l'effet d'un gros pétard mouillé. Une formation surexposée (et surestimée ?) au regard de ses capacités, et aveuglement affiliée "prog" sous prétexte que ses titres son longs et qu'elle colle plus ou moins à une esthétique éculée. Ce dernier effort me conforte hélas dans ma position. C'est aussi réchauffé et prévisible que le dernier Marillion, sauf que Marillion lui, n'a plus rien à prouver.
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Ce disque est une merveille. Il parvient à synthétiser une quantité invraisemblable de trouvailles et d’influences sous une forme pop faussement sucrée. Il y a là beaucoup plus à creuser qu’il n’y paraît : références aux Beach Boys, au cinéma hollywoodien et italien, aux sixties, au jazz ou aux folklores de l’est. Le disque du bonheur, qui brouille néanmoins les pistes et manie le second degré pour qui y est réceptif.
La chanson reste un art exigeant. Faire des titres longs relève souvent de la facilité. Dommage qu’une partie du public « prog » ne démorde pas de ses canons et de ses préjugés. :-)
J’ai eu la chance de voir le groupe sur scène pour son « théâtre de la cruauté ». Je ne manquerai pas d’en toucher deux mots dans le cadre de « Disco volante ».
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Les morceaux occupant une face entière existaient avant AHM. Zappa le fit dès 1966, Can et Amon düül II en 1969, ou encore Soft Machine début 1970. Contrairement à l’idée largement répandue, Pink Floyd n’est à l’origine d’aucune première dans le rock, à l’exception du split album (Ummagumma).
Ce disque témoigne surtout de l’agitation d’une époque, mais ne nous y trompons pas, PF est déjà sur la voie du dégraissage expérimental (le pic se situant en 1969). Si l’expérience fut intéressante en son temps, je trouve qu’elle ne résiste pas à l’épreuve du temps. Le titre éponyme dure « pour durer », et non parce que ses éléments l’imposent. Certaines phrases sont assez lumineuses (la partie de violoncelle notamment) mais desservies par une structure lourde et maladroite. A replacer dans son époque. Un disque moyen pour moi, bien qu’agréable.
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