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En profond désaccord avec la chronique de Corto, je trouve au contraire que l'ami Rick Miller s'est carrément déchainé sur cet album, pour moi SON MEILLEUR !
Je suis depuis déjà quelques années cet artiste Canadien très prolifique (celui-ci est son 13ème album depuis l'année 2000) et j'apprécie ses compositions toujours très mélodiques aux ambiances assez mélancoliques, en mid-tempo, aux climats très floydiens baignés de guitares gilmouriennes en diable, guitares acoustiques, claviers planants savamment saupoudrés d'arrangement symphoniques (une violoncelle par ci, petit solo de violon ou clarinette par là, des choeurs...) et de bruitages divers dans la pure tradition du flammant rose. La production est toujours top niveau, et les enceintes sont vraiment à la fête, un régal pour les oreilles. Le chant, sans être exceptionnel est très agréable, toujours juste, avec un timbre d'ailleurs proche de celui de David Gilmour.
Alors, bien sûr, on pourra toujours lui reprocher son manque d'originalité (et on le fait!) mais c'est tellement bien fait et bien produit, pourquoi bouder son plaisir ? Les PF sont bien incapables de faire aussi bien depuis bien des années (1994) !
Pour revenir précisément sur cet album qui est dans la continuité des précédents, je trouve les mélodies particulièrement inspirées ainsi que les arrangements et les soli qui m'ont captivés de bout en bout.
Rick Miller est en général assez apprécié sur les sites spécialisés mais sans doute injustement méconnu du grand public. Je pense qu'après cet album, qui pour moi n'est pas loin du chef d'oeuvre, il mérite toute la reconnaissance de la communauté progressive, en particulier celle des fans de Pink Floyd.
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En réalité, de mon point de vue et contrairement à certaines autres critiques lues sur ce site, un très haut potentiel de séduction pour ce 8ème album de FREQUENCY DRIFT (en 10 ans, soit une prolixité assez conséquente, et toujours de qualité).
Un album que je place en haut du panier de leurs productions, à l'égal d'un "Laid to Rest", et bien supérieur selon moi au précédent (moins subtil et qui lorgnait vers des sonorités un peu trop heavy à mon goût). Ici, la forme a en effet quelque peu évolué, moins progressif avec moins d'envolées instrumentales, plus atmosphérique et gagnant en intensité dramatique, aidée en cela par le chant expressif sublime de la nouvelle chanteuse Irini Alexia, mezzo-soprano et chanteuse classique de formation, dont le timbre est très proche de celui de Mélanie Mau, ce qui permet d'assurer une continuité dans le discographie, et ne pas dérouter les afficionados de ce groupe allemand particulier dont le chant féminin est une composante absolument essentielle.
Un album donc très climatique de 11 titres, dans une ambiance nippone (selon la pochette) assez mélancolique il faut le dire, mais aussi très mélodique, même si ces mélodies ne sont pas immédiatement accrocheuses, ce qui fait qu'il demande plusieurs écoutes pour s'en imprégner et qu'il se bonifie grandement au fil de ces écoutes.
Sur le plan musical, les arrangements sont superbes, assez symphoniques, avec beaucoup de piano, cordes (violoncelle infiniment triste, violon), flute, sans se départir d'une constante modernité au travers de sonorités électroniques diverses accrocheuses et de percussions subtiles. Cet album dans son ensemble, (arrangements à la fois classiques et modernes, chant féminin expressif sublime, aspect atmosphérique) m'a rappelé l'excellent Aradia (2009), de Sophya BACCINI (cette superbe chanteuse, issue du groupe italien de heavy prog Presence).
FREQUENCY DRIFT poursuit donc brillamment son bonhomme de chemin pour notre plus grand plaisir...
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Ce dernier album de CARPTREE est clairement supérieur à son prédécesseur.
On retrouve toutes les qualités de la musique du groupe, intensité dramatique des compositions, beauté des thèmes mélodiques, symphonisme grand teint avec choeurs superbes, chant intense et prenant de Niclas Flinck, production brillante..., sans les saillies métal qui émaillaient l'album précédent "Emerger" et qui faisait plus rapprocher cet album d'une production de Porcupine Tree que d'IQ et m'avait un peu laissé sur ma faim.
Ici, rien à redire, tout est parfait, avec une grande qualité instrumentale et compositionnelle qui est au service de l'émotion véhiculée par la voix de ce chanteur hors-norme, dans la lignée des plus grands du prog, notamment les 3 Peter (Gabriel, Nicholls, Hammill), ou encore les 2 chanteurs successifs de Marillion.
La pochette est également superbe.
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