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Album DIRE STRAITS ON EVERY STREET DIRE STRAITS
ON EVERY STREET (1991)
VERTIGO
ROCK
4/5
LONEWOLF1300
26/07/2024
 
318
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J'ai donné un 4/5 à cet album parce que je trouve que Dire Straits à su évoluer, faire varier son répertoire, tout en restant cohérent et aussi pointu musicalement parlant. Ils auraient pu s'asseoir sur le succès immense de leur album précédent et faire "confortablement" du Dire Straits en gardant les recettes qui marchent, en clonant Brother in Arms. Or ils ont su trouver un nouvel élan et rajouter pas mal d'énergie dans leur production.

Evidemment, sur ce dernier point, "Heavy Fuel" n'y est pas pour rien. Acide, ironique, moqueur, c'est du rock pur et dur, qui décrit un contexte très basique. Ecouter ce titre à volume max dans sa voiture lors d'un grand trajet est une forme de dopage très efficace ! L'ensemble propose différents styles et une variation de teintes qui permet de ne jamais se lasser à l'écoute. Y compris lorsque la mesure et la retenue est diffusée via des titres comme "How Long". "Planet of New Orleans" est un morceau impressionnant de classe et de sophistication douce, un des piliers de cet album avec "Calling Elvis", succès interplanétaire incontesté.

C'est donc un très bon moment à passer, et sans compter que c'est le tout dernier du groupe, il laisse une vague impression, un je ne sais quoi de nostalgie, qui provoque l'envie de le remettre pour un tour complet.

Est-moi seulement, mais j'ai toujours considéré que cet album marquait, à sa manière, la disparition des années 80, qu'il était un repère incontournable de cette "charnière temporelle", à partir de laquelle rien ne sera plus pareil ensuite. Un peu comme "We Cant Dance" de Genesis, "Soul Cages" de Sting, Metallica avec le "Black Album", Queen avec "Innuendo" et le décès de Freddy Mercury.

Quoi qu'il en soit, un incontournable du groupe sans lequel leur discographie serait amputée de l'essentiel.

Album ANGLAGARD VILJANS ÖGA ANGLAGARD
VILJANS ÖGA (2012)
AUTRE LABEL
ROCK PROGRESSIF
5/5
LONEWOLF1300
05/06/2024
 
318
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Avec cet album, Anglagard offre un cadeau inestimable et somptueux à ses fans les plus convaincus, car c'est une renaissance bienvenue, un dernier jet après une carrière des plus courtes et une discographie très limitée, hélas. "Viljans oga" surgit quasiment 18 ans après "Epilog", un album somptueux et inoubliable qu'on croyait être le dernier.

Le phoenix renait de ses cendres et il n'a rien perdu de son envergure ! Toujours aussi chatoyant, puissant, riche à en exploser, complexe mais abordable, hautement inspiré, cet album offre des mélodies et des rythmes jamais vu ailleurs. La très grande variété des ambiances et des thèmes musicaux ne cesse de surprendre, tout comme les climats induits par la flute et le Mellotron, toujours bien présent et facteur de nostalgie voire de mélancolie. C'est un moment à passer coupé du monde, idéalement au casque sur une chaine de bonne qualité. 58 minutes d'une évasion extra-terrestre, dans des tempos qui vont du pianissimo le plus limpide au fortissimo le plus énergique.

Définitivement, ces musiciens sont doués ! Ils impressionnent à chaque mesure jouée, quel que soit l'instrument écouté. J'ai toujours tendance à tendre l'oreille vers la basse, qui ici est particulièrement présente, grasse, velue mais fine et très mélodique parfois. Il f

D'autant que les compositions sont extrèmement exigeantes par leur densité et leur complexité échevelées. On n'ose pas imaginer le travail d'écriture que ça représente tellement l'espace sonore est occupé par une créativité complètement débridée. Quant à l'exécution, c'est du talent à l'état pur, il n'y a rien d'autre à dire. Cet album en ressort complètement magnifié, lyrique à souhait, emphatique, virtuose, bourré de contrastes.

Car la richesse est aussi dans la qualité du son, proprement époustouflante. Un mixage et une production vraiment très remarqable qui offre à cette musique qu'on pourrait dire "torturée" une profondeur et une présence qui laissent pantois.

Album ANGLAGARD EPILOG ANGLAGARD
EPILOG (1994)
AUTOPRODUCTION
ROCK PROGRESSIF
5/5
LONEWOLF1300
05/06/2024
 
318
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Anglagard reste un OVNI dans l'ensemble de ma discotheque Prog-Rock et dans ce que je connais de ce mouvement musical. Rien n'y fait, ce groupe reste pour moi une création à part, hors de tout repère ordinaire, incomparable, impossible à évaluer.

Avec Epilog, ils nous livrent une oeuvre bourrée d'une sophistication et d'une inventivité qui laisse sur le carreau, que ce soit à la première ou à la centième écoute. On ne peut jamais posséder entièrement les compositions de ces 44 minutes exceptionnelles. Compositions d'une créativité et d'une richesse assez indescriptibles, bourrées d'influences très différentes, générant une grande variétés d'ambiances très prenantes et une avalanche d'émotions variées.

La complexité de cette musique est telle que je vois mal comment ils pourraient un jour faire des émules à la façon de Glass Hammer pour Yes ou The Watch pour Genesis. Musique très complexe mais jamais hermétique, ce qui n'est pas le moindre de leur savoir-faire. Les titres principaux sont longs, bourrés à craquer de trouvailles rythmiques et de riffs échevelés, de ruptures à vous laisser essouflé. Même les titres intermédiaires, très courts, ne sont en aucun cas du remplissage. Album extrèmement prenant, imprévisible, quasiment impossible à retenir pour le chantonner, plein d'atmosphères qui vous cueillent sans prévenir et vous transportent ailleurs.

Quant au talent et à la virtuosité, ce serait leur faire insulte que de vouloir les cantonner à une simple évaluation. Mellotron, guitares, flute, batterie, basse, claviers, chaque instrument fait une démonstration incroyable, avec une complémentarité qui permet à nos oreilles de jouir de chacun sans avoir l'impression de perdre le fil de l'un ou de l'autre. Tout ça sent la perfection, y compris dans le mixage et la production. Du caviar pour une bonne chaine HiFi !

Un album monumental, à posséder absolument, et à écouter sans répit.

Album GLASS HAMMER IF GLASS HAMMER
IF (2010)
ARION
ROCK PROGRESSIF
4/5
LONEWOLF1300
02/06/2024
 
318
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Houlala, combien suis-je déçu !.... Par l'opprobe jetée sur cet album, que je trouve somptueux, virtuose, flamboyant.

Oui, certes, c'est fortement parfumé de YES, notamment par la voix aérienne et inspirée de Jon Ander.. euh non, Jon Davison. Même tessiture, même façon de chanter, c'est un frère jumeau ou peu s'en faut. Pour autant, c'est largement aussi beau que la référence et ça fait le taf tout aussi bien. Aurait-on idée de critiquer Phil Collins remplaçant à la volée un Peter Gabriel quittant Genesis ? Non, bien sur. Alors il en va de même ici. Il serait inconvenant de bouder son plaisir pour une raison aussi futile.

Le chant accompagne merveilleusement les compositions, On entend aussi assez souvent des inspirations nettement venues de Genesis. C'est manifeste. Glass Hammer exprime sans s'en cacher ses diverses sources d'inspirations, et ça n'est pas une raison pour incendier l'album et son contenu. On se retrouve un peu dans la situation d'écouter The Watch qui revendique clairement l'inspiration et le prolongement de l'oeuvre de ce groupe. Il n'y a rien à en redire, du moment que la création produite ne soit ni du plagiat, ni du simple clonage. C'est je pense ce que l'on peut dire de Glass Hammer dans cet album (comme dans quelques autres). D'autres influences apparaissent, comme parfois de King Crimson ou bien une "touche" de Mike Oldfield. Là aussi, c'est bien fait, les compositions sont magnifiques et vous emportent à coup sur. C'est parfois théatral, quelquefois presque sussurant, la plupart du temps plein d'énergie et bourré de trouvailles mélodiques.

La créativité de l'ensemble est suffisante pour nécessiter plusieurs écoutes attentives. D'ailleurs, tout cela est interprété avec un talent incontestable. La basse est délicieusement ronde, percutante parfois, roule sur les titres et les porte aux nues. Le batteur semble énormément s'amuser par moments, très inspiré, "joueur", varié, avec une frappe parfois très incisive mais toujours judicieuse. Les claviers tissent une ambiance puissante, parfois légère et envolée, parfois un peu plus prenante à la limite du sombre. Les guitares sont ciselées au cordeau, c'est de l'orfèvrerie, de l'horlogerie suisse. Et pour finir, la production est excellente, chaque instrument dispose de toute sa latitude d'expression dans l'ensemble.

Il est tout à fait évident que cet album pourrait provenir directement de YES, et en plus de la période la plus talentueuse. C'est certainement le meilleur compliment qu'on puisse faire à cet album, ça en dit long sur la qualité de la musique proposée.

Album COSMOGRAF THE UNREASONABLE SILENCE COSMOGRAF
THE UNREASONABLE SILENCE (2016)
AUTRE LABEL
ROCK PROGRESSIF
5/5
LONEWOLF1300
23/05/2024
 
318
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Voilà une belle oeuvre comme on aime à en rencontrer plusieurs fois par an ! Ce concept-album repousse les limites de la qualité très loin, que ce soit en termes d'écriture, de composition, de virtuosité ou de production. Cet album est tellement plein qu'il ressemble à un fruit mur à point. Rien à jeter, du début à la fin. il donne effectivement une impression "cinématographique", un film dense, prenant, presque oppressant, dont on ne veut pourtant pas sortir avant la dernière note, le dernier bruit.

D'une densité très élevée, il nécessite pas mal d'écoutes avant de pouvoir le cerner un peu mieux. Toutefois, dès la première écoute le plaisir est là de bout en bout. L'homogénéité est remarquable et il n'y a pas de moments creux, bien que certains répits permettent de reprendre son souffle. On est fixé : C'est une oeuvre, pas un gadget musical. Ca ne rigole pas, c'est du lourd, ça frise la perfection, et ça laisse pantois. Son inspiration est directement palpable, son contenu est par contre largement trop riche pour se laisser assimiler aussi vite. On en a pour son argent, c'est évident.

J'apprécie particulièrement la partie rythmique, très sophistiquée, où la batterie mordante, complexe et puissante laisse volontiers la basse lui passer devant. Une basse experte, parfois joliment bavarde, toute en finesse, et qui propulse les morceaux avec une énergie remarquable. Tout ça vient soutenir de très belles envolées de guitares soigneusement déliées et inspirées, de superbes riffs nombreux à souhait. Le tout est porté par une trame de claviers qui savent s'imposer par moments et rester en retrait à d'autres. Je ne trouve pas la voix spécialement performante ou ample, mais elle cadre bien avec le reste. L'ensemble est agencé de manière particulièrement judicieuse.

Pas mal d'influences floydiennes, pendant tout le déroulement de cette historie musicale. J'y entend parfois un peu de "Division Bell" par exemple (ou d'autres), à cause de la tonalité des solos ou bien l'intervention fréquente de divers sons et voix parlées en background, quand ce n'est pas le climat un peu sombre et quelque peu teinté de nostalgie. Le final du titre éponyme est tout à fait typique de Pink Floyd avec ce type de chant féminin, le clavier peu prolixe et le bruitisme des dernières secondes.

Mais Cosmograf sait gérer certaines influences qui semblent apparaitre de ci de là, nombreuses, diverses, et pas des moindres (Porcupine Tree, Genesis, Pineapple Thief, Oceansize, Led Zeppelin, etc..) pour se constituer sans aucune ambiguité une identité propre et particulièrement marquée. La puissance évocatrice et le talent à tous les niveaux qui leur est propre n'appartient qu'à eux et les identifie dès les premières mesures.

Un album quasiment parfait, à recommander sans hésiter, à diffuser, à faire découvrir et à écouter avec une disponibilité et une ferveur quasi religieuse !

Album THE LENS REGENERATION THE LENS
REGENERATION (2010)
GIANT ELECTRIC PEA
ROCK PROGRESSIF
4/5
LONEWOLF1300
18/05/2024
 
318
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Un album magnifique qui est clairement une invite au voyage spatial. Un vrai petit bijou qui déploit ses effets dans l'espace sonore en vous laissant scotché.

La composition est véritablement extraordinaire. Mike Holmes tire le maximum de chacun des instruments utilisés et les agences les uns avec les autres avec une maestria remarquable. son intervention à la basse mérite qu'on tende l'oreille soigneusement, . C'est ciselé par un artiste, on ne peut pas le nier. On passe d'une plage éthérée à une autre plus puissante, presque énervée, poussée par une rythmique efficace et impressionnante

L'ensemble des titres reste homogène malgré une belle inventivité, aucun ne parait être le maillon faible d'un album qui par ailleurs place la barre très haut. Une sorte de prog-rock (2 titres de plus de 10 minutes, avec un "Dreams" énergique et richement varié, et "Full of Stars" très génésissien) teinté de nappes de claviers très planantes parfois, le tout influencé à la fois par Genesis (très bel usage du Mellotron, batterie parfois très inspirée de la frappe de Phil Collins) ou Pink Floyd (phrases musicales allongées comme par exemple "Twenty Eight" et bruitisme comme quelques voix récitantes) avec régulièrement des crescendo à la Ravel. Un mariage des genres très réussi, très inspiré, servi par une virtuosité incontestable.

L'écoute est un moment de bonheur parfait, sans la moindre tâche. 60 minutes de mise en orbite dans la félicité. Réservez vos billets, car vous y reviendrez plusieurs fois !

 
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