|
|
|
Avec "The Future Bites", Steven Wilson fait du Steven Wilson. Ce n’est ni une évolution, ni une prise de risque. Le côté electro est présent dans sa musique depuis le début de sa carrière (écoutez le titre ‘Phase III’ de "Voyage 34" de Porcupine Tree paru en … 2000). Idem pour la pop : ‘Piano Lessons’ de Porcupine Tree sur "Stupid Dream" (1999) n’est rien d’autre qu’un titre britpop à la Oasis.
Pour moi le problème de "The Future Bites" est justement qu’il est sans surprise et relativement peu inspiré. On est ici plus dans le recyclage de ce qu’il a déjà fait que dans une volonté de prendre le contre-pied de ses fans (en tout cas de ceux qui le suivent depuis plus longtemps que ces débuts en solo). Par exemple ’12 Things I Forgot’ sonne comme un morceau écarté de la tracklist de "To The Bone" et recyclé ici. Idem pour ‘Personal Shopper’ qui aurait très bien pu figurer sur "Love You To Bits" de No Man.
Finalement, le plus surprenant avec "The Future Bites" est qu’il me prouve l’attachement que j’ai envers ce grand musicien. Car après avoir trouvé cet album sans grand intérêt, je me surprends à l’apprécier de plus en plus au fil des écoutes … même si je me pose la question philosophique de savoir si le fait de trouver le bonheur est réellement une bonne nouvelle pour un artiste et si Steven n’est pas aujourd’hui plus intéressé par les gâteaux au chocolat en famille que par la musique ...
|
|
|
|
|
|
|
Contrairement à bon nombre de mes collègues, je suis loin d’être convaincu par cet album.
Il y a 23 ans, « Vae Victis » était brillant, visionnaire et inventif. Et à l’exception de la sonorité de ses claviers, l’album a assez peu vieilli. Si l’aventure ne s’était pas subitement arrêtée, Galaad aurait pu devenir l’égal d’un Pain Of Salvation, grâce à sa folie maîtrisée et sa filiation avec Faith No More.
Il est certes inutile de réécrire l’histoire mais paradoxalement, la reformation du groupe et l’écoute de « Frat3r » nous y poussent. La créativité de « Vae Victis » a cédé le pas à une nostalgie douloureuse avec « Frat3r ». Le consensus a remplacé la prise de risque. « Vae Victis » est encore un album moderne alors que « Frat3r » est déjà old school.
La majorité des groupes digèrent leurs influences avec l’âge. Il est assez surprenant de constater que pour Galaad, c’est l’inverse qui se produit. Musicalement, « Frat3r » est tellement inspiré de Marillion première époque qu’il se révèle presque anecdotique dans le paysage rock progressif moderne. Dommage pour un groupe dont on attendait la reformation avec impatience, peut-être trop.
Reste le titre ‘Merci(puR)’, excellent morceau world pop, qui avait été le premier à être révélé par le groupe et qui laissait présager d’une évolution vraiment originale de sa musique. Ce n’est hélas pas le cas.
|
|
|
|
|
|
|
Le sirocco ( "Shehili" en tunisien) est un vent saharien violent et chaud. Il était difficile pour Myrath de trouver un meilleur nom à cet album. Les premières écoutes peuvent être un peu déconcertantes pour les amateurs de metal prog tant l’aspect progressif de la musique du groupe est réduite à la portion congrue. Si "Legacy" était un album un peu bancal qui semblait ne pas savoir choisir entre metal prog et metal symphonique, "Shehili" est en tout point remarquable car justement Myrath a choisi. Et en faisant le choix du metal symphonique, le groupe fait coup double, d’une part en développant définitivement son identité orientale au travers de mélodies somptueuses et addictives et d’autre part en s’affirmant comme le seul groupe actuel à être capable de le faire avec autant de précision et de subtilité. L’équilibre entre riffs metal et gammes orientales relève ici de la formule magique, si bien que le souffle chaud du « Shehili » risque fort d’envahir vos enceintes pendant plus d’une saison. Magnifique !
|
|
|
|
|
|
|
Dream Theater poursuit sa route, n’en déplaise aux grincheux et aux chantres du « c’était mieux avant » et du « c’est toujours pareil » qui ne sont pas à une contradiction près.
Après un "The Astonishing" très ambitieux, le groupe se recentre sur ses fondamentaux avec "Distance Over Time".
Je suis tout à fait d’accord avec Calgepo quand il écrit que « les Américains sont de retour en mode patron en proposant leur meilleur album depuis le départ de Mike Portnoy ». Et j’ai tendance à penser que Portnoy n’a jamais vraiment tout à fait quitté Dream Theater et qu’il continue, dix ans après la séparation, à influencer le groupe à distance (over time).
Cet album sonne comme une réponse au " Psychotic Symphony" de Sons Of Apollo. D’abord parce que les cinq musiciens se sont enfermés tous ensemble en studio pour composer, sans aucune distraction extérieure, histoire de bien montrer que Dream Theater est un groupe uni contre vents et marées, uni par une exceptionnelle créativité et par des liens d’amitié qui dépassent la musique. Ensuite parce que, contrairement à "The Astonishing", "Distance Over Time" est composé de titres plutôt courts et ramassés basés sur des riffs heavy et de belles lignes mélodiques, comme "Psychotic Symphony". Enfin parce que le morceau ‘Viper King’ est une réponse directe au son de clavier vintage de Derek Sherinian dans Sons Of Apollo.
Mais "Distance Over Time" dépasse de beaucoup "Psychotic Symphony" en puissance et en émotion. Le message de Petrucci et sa bande est clair : Dream Theater est un groupe unique qui continue à régner sur le metal prog, capable comme aucun autre d’allier tradition et modernité. Tous ceux qui tentent de le copier ou de marcher sur leurs plates-bandes en seront pour leurs frais, même s'ils sont des anciens membres du combo.
On ne saura jamais vraiment le traumatisme qu’a provoqué au sein du groupe le départ de Mike Portnoy. Mais "Distance Over Time" est le premier album de Dream Theater qui assume réellement cette séparation et qui démontre au monde entier qu’ils sont toujours les meilleurs, après plus de trente ans de carrière.
|
|
|
|
|
|
|
Entièrement d'accord avec la chronique de Calgepo, cet album est une vraie purge. Pour paraphraser un acteur comique disparu: ce n'est pas mauvais, c'est très mauvais !
De la musique faite avec des machines pour des machines. Et décidément le vocoder est bien le fléau des temps modernes.
|
|
|
|
|
|
|
Depuis ses débuts, Ghost n’oublie jamais l’essentiel : la musique est d’abord faite pour divertir. Avec "Prequelle", les Suédois atteignent un nouveau sommet mélodique et une qualité de composition qui impose le respect. Croisant les influences comme personne, Ghost nous envoute et nous prouve une fois de plus qu’il est un groupe absolument unique. Cet album est en tout point brillant et totalement addictif. A écouter absolument.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|