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Une superbe cantate, lumineuse et heureuse!
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Tout amateur de prog devrait avoir cet album dans sa CDthèque. Plus quelques autres de ce groupe inouï à côté duquel j'étais complètement passé durant mon adolescence. Pourquoi les avais-je loupés? Parce qu'ils ne produisaient que des morceaux courts? Mais dans un titre de Gentle Giant il y a plus de richesses que dans un album entier de nombre de groupes prog de l'époque ! Compositions, mélodies, arrangements, mise en place instrumentale: on frôle la perfection, dans une vraie et sincère originalité. Aussi bon que soit "Thoughts" de Neal Morse par exemple (sur le second Spock's Beard), écoutez plutôt le modèle original: Gentle Giant ! (Bien sûr l'un n'empêche pas l'autre ...) Et ne vous arrêtez pas à ce seul "Octopus", tout ce qu'ils ont produit entre leur premier album et "Playing The Fool" (1970-1976) vaut plus que la peine...
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Je n'ai pas toujours été pleinement convaincu par les parties chantées au sein du groupe. Mais, avec ce double double live, je me dois de reconsidérer cet aspect de leur(s) musique(s): Hans Froberg et sa voix tout terrain (est-ce la raison pour laquelle elle me semblait manqué de personnalité ?) nous livrent une performance des plus convaincantes. J'ai mis 7 car je ne savais pas comment y ajouter une décimale (7.5 donc !)
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Oui ! un indispensable de Peter Hammill (mais il y en a tant). Oui encore: Peter Hammill c'est d'abord un chant, un chant sombre, écorché, un chant qui se cherche. Peter Hammill, c'est un interprète hors pairs, au sens propre: inouï. Peter Hammill, c'est le Giacometti vocal: celui qui cherche, qui cherche, qui cherche, et jamais n'abouti. Mais ses "ébauche", toujours à revisiter (écoutez les versions multiples d'une même chanson), émeuvent tellement plus que n'importe quel plus habile produit. Alors pourquoi seulement 8? Parce que la note maximale va à la prise de risque maximale (peut-on produire de l'art autentique sans mettre son 'art' en danger?), à l'album live ultime en absolut solo: à "Typical". Mais gardez-le pour vous: les amateurs de prog actuels aiment rarement les extrèmes. En règle générale, ils préfèrent le bon goût d'IQ... Pourtant, moi, je préférerai toujours les plantages d'un Peter Hammill aux réussites de bons faiseurs... Et puis, l'artiste ne produit pas du sens, ce n'est pas le rôle premier de l'art à notre époque 'moderne', non: il en cherche, il interroge son art, son véhicule. Et, parfois, quand il ne tombe pas en panne, de surcroît, du sens, il en trouve...
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La chronique corrige l'aspect péjoratif de "musique d'ambiance". Ce qui m'a immédiatement rappelé un temps où le génial Bill Evans était encore qualifié de "pianiste de bar"... Et puis, un peu d'histoire: quand, à l'aube des années 80, Seffer et Cahen tournent aux Etats Unis, leur jazz sonne européen aux oreilles américaines, France pour Cahen, Europe de l'est pour Seffer, mais pas du tout afro-américain, et ce sont leurs collègues américains qui qualifient leur musique d'ethnique (oui, comme les musiques d'Afrique ou d'Asie ou d'ailleurs, la musique européenne est ethnique). De retour en France, nos 2 larrons enregistrent un album superbe et sans titre sous le nom d'Ethnic Duo. Dont voici la suite en trio bien des années plus tard... Et si je peux conseiller un album à ceux qui seraient curieux d'un type de jazz alternatif, ce serait de jeter une oreille sur "Amalgama" du Faton Cahen Quintet, un album facile (sans péjoratif), léger (sans péjoratif), mélodique, et qui, à une oreille distraite, pourrait paraître comme du jazz d'ambiance (mais qui ne l'est pas!). François Cahen nous a quitté, mais il reste parmi nous par sa musique... Si "Ethnic-3" mérite un 8, "Ethnic Duo" mérite un 9, et "Amalgama" un 10...
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J'aime Peter Hammill et son Van der Graaf. Mais celui-ci n'est pas des plus convaincant. En revanche, le "Live At Paradiso" enregistré en trio peu avant revisite Van der Graaf et le porte vraiment dans le "Present".
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