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La chronique dévastatrice de Progracer est sans doute à la mesure des attentes personnelles déçues... Mais pourquoi tant d'excès dans le dézinguage ??? Car si, oui, cet opus n'est sans doute pas le tout meilleur du groupe, il n'en demeure pas moins excellent. Je retrouve l'univers installé mais en constante évolution de LEPROUS. "Mirage", "Illuminate" ou "Weight of disaster" sont des pépites que bien des groupes rêveraient de pondre ! Pour le reste, je le concède, c'est parfois déroutant voire agaçant tant Einar Solberg phagocyte l'espace, exposant ses (brillantes) vocalises plus que de raison (les gimmicks "ah-ah-ah" sentent en effet le réchauffé d'albums en albums). Si certains titres sont, c'est vrai, plus ou moins dispensables, je reste néanmoins passablement impatient de les re-re-revoir sur scène pour défendre cet album car, conseil pour ceusses et celles qui ne les auraient pas encore chopés live, LEPROUS délivre systématiquement des prestations puissantes et marquantes, chacun des membres étant vital à la cohésion de l'ensemble. Mention spéciale à Baard Kolstad, le jeune et hallucinant massacreur de fûts qui capte tous les regards tant son jeu est dingue, fluide et inspiré...
Enfin, il faudrait peut-être arrêter là les sempiternelles querelles d'appartenance "est-ce encore du progressif, du metal-prog, du dark-gothik-mon-cul-sur-la commode ?". Bollocks !!! On s'en tamponne à ce niveau d'originalité... et là, je me rends compte en relisant le commentaire que mes 5 étoiles sont sans doute un poil excessives... On dira que c'était pour contre-balancer l'excès de vilipendes. Ah-ah-ah/Ah-ah-ah...
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Collins... Simon Collins... Sûr que le fiston ne peut renier son héritage génétique. Le lien vocal, mélodique et rythmique est flagrant, évidemment. Mais on prend, on prend... Nom d'une grosse caisse, le grand Phil ne peut qu'être scotché par le talent absolu déployé par sa descendance directe ! Album bluffant de qualités à tous points de vue, il est en effet plutôt rare de se passer en boucle un album qui de bout en bout ne recèle QUE des perles (ou quasiment...). Tour à tour, atmosphérique du plus grand crû, pop "high class" ou délibérément épique, Dimensionaut est renversant de beauté, et d'intensité. Dans la lignée du meilleur des Porcupine, Big Big Train ou autre Opeth, des pièces telles que "Beyond illumination", "Cosmic distance ladder" (dont le break est effectivement tueur), "I am Dimensionaut"(autre break absolument divin au clavier), "Omega point" ou le final "Möbius slip", ahurissant de puissance, vous laisseront proprement exsangues ! Production divine, voix et choeurs au taquet, compos à tomber, avec un style bien défini, cet album est déjà celui de l'année, à coup sûr. Bon, allez, j'y retourne !
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Batric, n'es-tu pas un brin bégueule sur ce coup ??? Cet album fait partie du meilleur de la production du groupe ! Au même titre que les tout derniers (English Electric 1 & 2, de purs joyaux épiques). Un poil en de-ça des + récents opus, si on veut pinailler - mais bon, ça n'en demeure pas moins la crème de la crème du progressif "goosebumps" !!! Pour ma part j'ai tout fait à l'envers en découvrant BBT il y a 2 ans et en remontant la disco. Et c'est ébouriffant de talent ! Ils balancent années après années des joyaux mélodiques, fluides et puissants, qui s'installent quasi immédiatement dans la "boîte à souvenirs". Alors évidemment, l'héritage de la Génèse (période Collins "Wind & wuthering" jusqu'à "Duke") et du Yes grande période saute aux oreilles mais bon, qui s'en plaindra, tant de nouvelles compos à venir des papys sont illusoires ? Je suis client, plutôt 10 fois qu'une et "Gathering speed" est un p... de bon crû. Suffit de lancer "Fighter command", fabuleux, "The road much further on" ou encore "Pell mell" enchainé avec "Powder monkey" et le divin "Gathering speed" pour s'en convaincre. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'écouter "Bard" (introuvable à un prix acceptable...) pour bétonner mon savoir sur ce Gros gros Train... mais ça viendra. En attendant impatiemment de me prendre leur prochain concert en pleine face !
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Itou ! Je ne piges pas la note de Tonyb dépassant à peine la moyenne !!! Es-tu à ce point blasé que tu ne saches plus au moins reconnaître la qualité intrinsèque d'une oeuvre et d'un combo de haute volée ??? Après qu'on accroche ou pas aux compos, c'est un autre sujet mais là... franchement... c'est un pur nectar sur la majeure partie de la galette. La production est dantesque et ultra-riche, les tueries succèdent aux méchants beats et riffs imparables. "Hyperventilate" est effectivement un joyau tout comme est jouissif à souhait "Black light machine" dont le crescendo furieux pousse à "head banger" sans recul possible. On sent la patte de John Mitchell qui avait déjà œuvré en ce sens sur le "Picture" de KINO notamment sur "Holding on" et bien sûr "Loser's day parade". De l'épique pur jus... Le reste est à peine en deçà ("No me no you" ou "The other me" sont très bons). Entre IT BITES et FROST*, il y a de quoi ravir les esgourdes addicts aux envolées mélodiques puissantes, modernes et originales, et aux rythmiques d'airain. La grâce des meilleurs, tendance PORCUPINE, KAIPA ou KARMAKANIC... Je vais avoir bcp de mal à attendre la venue (hypothétique) des gars sur Paname pour leur prochain opus (2013 ?) - 8/10, c'est mon dernier mot, Jean-Pierre...
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