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Alors que Mike Oldfield vient de toucher le fond avec son dernier opus, Rob Reed fait revivre les meilleures années du maître avec un album tout simplement fabuleux.
Les mauvaises langues pourraient hurler au plagiat, on préfère parler d'un magnifique hommage, qui nous fait revivre des moments que Mike Oldfield n'arrive plus à nous proposer depuis trop longtemps.
Rob, vite, un autre.
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Incontestablement, Tarja sait prendre des risques, et s'éloigner de son étiquette "chanteuse à voix de métal gothique", pour s'orienter vers des influences progressives et électroniques, mais tout en restant dans l'univers métal mélodique. Autant préciser tout de suite que cet album est tellement riche qu'il faudra plusieurs écoutes avant de se l'approprier pleinement
On pourrait résumer cet album en 3 parties. Tout d'abord, les perles. "500 letters", assez classique, mais très réussie ; puis "Mystique Voyage". La plus belle chanson de l'album. Une véritable invitation au voyage, magnifique. "Deliverance", et ses influences progressives. "Neverlight" très punchy, et "Until silence", superbe ballade qui évoque Nightwish. Et puis, il y a les chansons qui auraient pu être des perles. "Victim of ritual", très théâtrale, mais sur laquelle Tarja roule les "r" de façon outrée, ce qui devient vite agaçant. "Lucid Dreamer" et son break entrecoupé inutilement de murmures et de son électroniques. Dommage. "Medusa", et une belle intro avec ses influences orientales, mais avec une voix masculine qui vient un peu gâcher l'ensemble.
Puis il y a "Never Enough", et son intro tellement lourde qu'elle en devient indigeste, et surtout, un final insupportable. Et enfin "Darkness", reprise de Peter Gabriel, somme toute pas si éloignée de l'original, mais dispensable. Album réussi, mais pas encore parfait, qui mérite en vrai un 3,5.
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Pour tout dire, Loreena Mc Kennitt est un peu agaçante. Difficile d'écouter un de ses albums sans employer le mot "chef d’œuvre". Sauf que sur ce disque, la Canadienne réussit à se surpasser. Les superlatifs ne manqueront pas. Les arrangements sont parfaits, les mélodies, certes un peu mélancoliques, avec des influences tantôt celtiques tantôt orientales sont absolument magnifiques. Chaque instrument trouve parfaitement sa place, derrière la voie cristalline de la Canadienne. Dans le même genre, on n'a pas trouvé encore mieux.
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Enfin ! Après son premier et formidable premier album, le regretté leader de Marillion nous a livré une série d'opus inégaux et décevants. Alors que l'on commençait à désespérer, Fish nous livre un magnifique album. Ça commence très bien avec une intro au piano annonçant un "Tumbledown" avec un chanteur dans une forme vocale surprenante. S'ensuit "Mission Statement", avec son tempo rapide, Puis vient "Incomplete", une très belle ballade en duo avec une chanteuse à la voix chaude et suave. L’émotion est au rendez-vous, pour notre plus grand plaisir. "Title Cross" poursuit dans cette même voie avec ses guitares acoustiques, ses percussions envoûtantes et son violon celtique. Puis vient "Faith Healer", avant une des plus belles chansons de notre poisson préféré, "Rites of passage" et ses arrangements de cordes et des claviers, qui vous donne des frissons. Un superbe moment. Tout ceci avant le morceau de bravoure "Plague Of Ghosts", et ses 25 minutes, composée de 6 chansons distinctes mais inégales. Sur ces 6 chansons, à retenir principalement "Digging Deep", et son rythme envoûtant, et surtout un "Raingod's Dancing" magnifique. (ah ce piano et ce solo de guitare...). Du coup, les autres titres paraitront moins réussis. On se prend alors à espérer une sorte de renaissance du chanteur. Espoir vite envolé puisque au vu de ses albums suivants, on se dit qu'avec ce "Raingods With Zippos", Fish publiait ni plus ni moins que son dernier (et peut-être ultime) chef-d’œuvre après "Vigil In A Wilderness Of Mirrors". Dommage pour cet artiste qui aurait mérité une carrière digne de son talent.
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Incontestablement, il y aura eu un avant et un après « Dark Side ». Pour le groupe, tout d'abord, qui va ainsi se voir acquérir une célébrité universelle, et qui devient enfin accessible au grand public, mais aussi pour la musique. Tout est réuni pour faire de cet album un disque consensuel, et, qui plus est, parfaitement maîtrisé musicalement. Rick Wright et ses claviers offrent de magnifiques ambiances. La basse de Roger Waters explose sur « Money », et David Gilmour révèle enfin tout son talent. Un quasi inconnu du public, Alan Parsons, va réaliser une œuvre truffée d'effets sonores, notamment au début du disque (ah.. ces battements de cœur) qui feront se pâmer les heureux possesseurs d'une chaîne hi-fi. Les arrangements et les enchaînements sont époustouflants. Par exemple, rappelons nous l'introduction incroyable que représente "Speak To Me ». « Money » et son saxo démentiel, va devenir un tube planétaire. Cet album tiendra un autre record, celui de la longévité des meilleures ventes du Billboard américain. Pour autant, mérite-t-il le qualificatif de chef d’œuvre intemporel ? Toute cette technique, ces effets, tout cela n'est-il pas un peu superficiel ? Pour ma part, le chef-d’œuvre intemporel de Pink Floyd sortira 2 ans plus tard. Il s'appellera « Wish You Were Here ».
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On n'y croyait plus. Cinq ans après, Led Zeppelin nous offre enfin le CD et le DVD de ce fameux concert de 2007 à Londres, où le groupe se retrouve pratiquement 30 ans après leur dernier vrai concert. Alors éloignez votre petit frère, poussez le fauteuil de mamie devant "questions pour un champion", insérez délicatement le cd dans votre lecteur, installez vous et fermez les yeux (sauf si vous regardez le DVD), et montez le son. Imaginez-vous alors parmi les 20 000 chanceux présents à Londres ce soir là. Premier titre, "Good Times, Bad Times". Le 1er titre du 1er album. Puis "Ramble on" et son riff énorme. Jason Bonham à la batterie est monumental et a bien hérité de son papa. Dans la foulée, un "Black Dog" dantesque, où la foule reprend les aaahhhh aaahhh. S'ensuivent "In my Time on Dying" avec un final géant, "For you Life", "Tramplet under Foot", "Nobody's Fault but Mine" précèderont un "No Quarter" à tomber. La voix de Plant a retrouvé toute sa force, Jimmy Page fait une véritable démonstration. Le son est énorme. John Paul Jones est toujours aussi indispensable. Le premier cd se termine sur un "Since I've Been Loving You" déchirant. Mais ce n'est que le hors d’œuvre. Le 2me cd démarre fort avec "Dazed and Confused" où Jimmy Page arrache avec son archet des plaintes déchirantes à sa guitare. On imagine ensuite le frisson de bonheur qui a dû parcourir le public ce soir là lorsque Jimmy Page a empoigné sa Gibson double manche annonçant un "Stairway to Heaven" à pleurer. (le plus beau morceau de toute l'histoire du rock, rappelons-le). Suivent "The Song rRmains the Same" et "Misty Mountain Hop". Contrairement au public, on sait déjà ce que le groupe va nous offrir en guise de dessert. Tout simplement "Kashmir", "Whole Lotta Love" et "Rock and Roll". Énorme. Voilà. Le show est terminé. Led Zeppelin ne remontera probablement plus jamais sur une scène. Certes, si on est un peu objectif, on pourra dire que Robert Plant n'a plus sa voix d'antan, et a du mal à monter dans les aigüs (ce qui est de toute façon physiologiquement impossible), qu'on est loin des improvisations délirantes sur "Dazed and Confused" ou "Whole Lotta Love", que l'on peut entendre sur "How the West Was Won" (le seul point commun entre ces 2 albums reste une jaquette absolument hideuse). On peut aussi trouver à redire sur le choix des titres (comme sur tous les albums live). On peut dire ça. On peut dire aussi que Led Zeppelin a été et reste le plus grand groupe du monde. Que "Celebration day" reste un concert magistral. Il nous prouve que ce groupe a engendré des dizaines (des centaines) d'ersatz de groupes dans les années qui ont suivi, et qu'aucun de ces groupes n'arrive à la cheville de leurs maîtres.
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