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Avant d'entendre ce disque pour la première fois (il y a une dizaine d'années je pense), j'en avais en effet entendu dire beaucoup de mal, et cette réputation me sembla justifiée à la première écoute. J'ai cependant décidé d'à nouveau m'y attarder quelques années plus tard, cette fois en version remastérisée, et après quelques écoutes mon sentiment fut tout autre.
Vous avez dit tout le bien que vous pensiez de "Down and out"; personnellement j'aime aussi beaucoup le couplet et le pont de "Undertow" (dont le refrain est assez téléphoné c'est vrai), même chose pour "Snowbound", joli couplet mais refrain assez ennuyeux.
En ce qui concerne "Burning Rope", je trouve ce morceau magnifique en tout point; puis-je oser le terme de chef d'oeuvre ? Après vérification il est l'oeuvre de Tony Banks, tiens tiens... Réécoutez-le en version remastérisée, peut-être changerez-vous d'avis.
J'apprécie le rythme et la mélodie chant de "Deep in the Motherlode", "Many too many" ne m'est pas désagréable, surtout la 2ème partie du refrain, "Say it's alright Joe" fut composé par Rutherford, magnifique, une belle surprise, "The Lady Lies" gagne selon moi a être écouté en version live, disponible sur "Archive 2": le chant y est plus théâtral et l'ensemble dégage une belle énergie, quant à "Follow you..." ce n'est peut-être pas du rock progressif mais en tant que morceau pop je considère qu'il tien assez bien la route.
En conclusion je pense que ce disque vaut la peine que l'on dépasse sa mauvaise réputation pour procéder à quelques écoutes attentives dans de bonnes conditions (qualité cd remastérisé) et ne mérite pas le lynchage conformiste dont il a fait et fait encore l'objet.
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Un album extrêmement inégal où le faible ('Congo', 'Not About Us', 'If That's What you Need', 'Small Talk' selon moi complètement insipides et vides d'une quelconque énergie) côtoie les sommets: 'Calling all Stations', 'Alien Afternoon', 'Uncertain Weather', 'One Man's Fool' sont empreints d'une mélancolie et d'une énergie noire incarnées par les guitares de Mike Rutherford, et très planants grâce à la poésie insufflée par les harmonies et sonorités de Tony Banks.
Quant à Ray Wilson, il paraît évident que ces 4 morceaux ont été écrits pour lui, tant il les incarne à la perfection, dans un mélange de désinvolture et de noirceur (je les imagine mal interprétés par Collins).
Ces quatre pièces justifiaient selon moi à elles seules le retour de Genesis et l'existence de ce disque aux sonorités complètement inédites pour ce groupe dont on peut saluer la prise de risques pour l'occasion.
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Merci pour votre critique à propos de ce disque qui vaut la peine que l'on s'y attarde !
Personnellement ce qui m'a frappé avant tout dans cet album, c'est la poésie se dégageant du son et des compositions telles que "Driving the last spike" et "Fading lights", je pense que Tony Banks est pour beaucoup dans la qualité de ces œuvres compte tenu de son goût pour les harmonies recherchées, originales et les ambiances oniriques.
Certaines paroles sont engagées, ce n'est pas pour me déplaire à part pour ce qui est de 'Tell me why' qui ne me convainc pas, je trouve par contre 'Way of the World' très réussi et musicalement abouti, n'y voyant aucun formatage "FM".
D'autres morceaux sont fort romantiques (les mauvaises langues diront "sirupeux"), un peu mal venus en pleine époque grunge, mais je trouve que cela se marie assez bien avec l'ensemble de l'album dont l'ambiance est fort poétique.
Un fort beau disque selon moi, qui aurait évidemment gagné à contenir plus de pièces purement progressives même si certains morceaux plus courts parviennent à recréer une atmosphère assez profonde et rêveuse.
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