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Voici certainement ce que Marillion ont fait de pire. 1 an après "This Strange Engine", on était en droit d'attendre mieux. Les compos s'enchaînent avec une monotonie non dissimulée, sans magie, sans charme. Même la guitare de Steve semble avoir perdu de sa superbe. "Cathedral Wall" joue un peu le rôle d'une bouée de sauvetage mais cela ne sauve pas "Radiation" d'une noyade inévitable.
Plus tard, le groupe admettra d'ailleurs que cet album fut bâclé, pour des raisons de délai ....
Reste que Radiation n'est autre qu'une grosse tâche dans la discographie du groupe.
A éviter.
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De toute évidence, Holidays in Eden n'est pas l'album du siècle dernier. Mais, si Marillion prend là une orientation musicale plutôt FM, avec "No One Can", "Cover My Eyes" ou encore "Dry Land", notamment, on ne peut qualifier l'album de ratage. D'une part parce que ces morceaux, sans voler très haut, ne sont pas mauvais, et d'autre part, parce que HOE contient son lot de titres magnifiques, à l'image de "Splintering Heart", qui ouvre l'album d'une belle manière, de "Waiting To Happen", certainement l'une des plus belles chansons écrites par Hogarth, ou encore des 3 titres qui ferment l'album sans temps morts, "This Town", "The Rake Progress", et "100 Nights".
Donc, certes, certains titres sont très moyens ("Holidays In Eden", "The Party"), d'autres sont très orientés FM ("No One Can", "Cover My Eyes" ..), mais l'ensemble tient plutôt bien la route, et l'on ne peut passer sur les quelques bijoux que nous offre Holidays in Eden. Un album s'écoute en entier ...
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