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Depuis leur retour en 1993 (Ever), IQ a su démontrer sa force et se tailler une place de choix dans le coeur des amateurs de néo-prog des années 90. Pour ma part, je ne suis pas un amateur de néo-prog, trouvant que ce style tombe trop souvent dans les mêmes clichés, versant même plus souvent qu'autrement dans la facilité. Ceci étant dit, comment est ce dernier IQ?
J'avais adoré Subterranea, c'était un album imaginatif, surprenant. C'est aussi le cas de Dark Matter, un album aux rythmes et ambiances variés, faisant quelque peu rupture avec la sonorité à laquelle IQ nous avait habitué.
Sacred Sound, la première piste de cet opus, est typique. Le genre de chanson qu'on aurait pu retrouver sur n'importe quel album d'IQ. Tout de même excellente... Ce qui est intéressant encore plus, c'est le reste de l'album, étonnamment varié et riche en sons, surtout Red Dust Shadow, certainement ce qu'IQ a fait de plus intéressant depuis longtemps: une chanson noire, toute en nuance, subtile...
Avec Harvest of Souls, IQ fait foi de ses origines et influences, avec notamment quelques clin d'oeil à Genesis, sans toutefois tomber dans la pâle caricature. Somme toute, les membres d'IQ nous livrent un album solide, un peu en marge de ce dont ils nous avaient depuis longtemps habitué. Pour ma part cela consiste en une évolution. Un incontournable de 2004.
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À la première écoute, Train of Thought surprend, laissant l'auditeur perplexe, ne sachant trop quoi en penser. Il est vrai que depuis quelques albums, DT nous avait habitué à un style plus prog que métal, surtout avec Six Degrees of Inner Turbulence.
Cette fois, c'est tout à fait l'inverse: on a affaire à album lourd, rude, sans compromis. J'ai toujours été et je serai toujours avant tout un fan de prog, et non de métal. J'ai donc été plutôt bouleversé à ma première écoute de cet album. Par contre, je crois qu'il serait très superficiel de dire qu'il sagit ici d'un album de métal, pur et dur. À vrai dire, c'est dès la deuxième écoute qu'on commence à comprendre véritablement à quel genre d'album on a affaire: un album de métal, certes, mais un album de métal subtil, intelligent, innovateur. Les arrangements sont complexes, les musiciens sont au sommet de leur forme, poussant la technicité de leur art à des limites parfois quasi-inimaginables(que dire de la guitare de John Petrucci?). Troisième écoute, on découvre le clavier (!!!) de Jordan Rudess, certes moins à l'avant-scène, mais toujours aussi vibrant et imaginatif. Quatrième écoute, on est en amour. Véritablement, c'est un album qui ne se laisse pas apprivoiser facilement, probablement en raison de sa sonorité très aggressive et lourde qui empêche aux premiers abords d'explorer toute la subtilité et la richesse des arangements qui s'offrent à nos oreilles (trop en même temps). Malheureusement, certains resteront bloqués à cette première impression. Ce n'est certe pas le meilleur DT, mais il sagit tout de même d'un album exceptionnel, à la hauteur du talent des membres de DT. D'ailleurs, certaines chansons sur ce disque sont certainement parmi les meilleures qu'ils aient composées. Je pense ici surtout à Endless Sacrifice et à Stream of Consciousness.
Bref, un album puissant, énergique et à la fois très créatif, sensible. Le plaisir croit avec l'usage...
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Que dire? Un album de TFK, c'est toujours très attendu. Première impression: la pochette et le titre n'ont rien de très attrayant. Un choix difficile à comprendre qui fait rupture avec le passé. Par contre, au niveau musical, c'est plutôt un retour aux sources, pour le plaisir de certains ayant été déçus des quelques derniers albums, mais, d'autre part, une déception certaine pour ceux et celles qui, comme moi, apprécient TFK pour leur côté très exploratoire et original.
Sur cet opus, on retrouve un peu de Retropolis par-ci, un peu de Flower Power par-là, et surtout beaucoup de Space Revolver. Bref, rien de nouveau, mise à part la participation vocale de Daniel Gildenlöw, très appréciable. Tout cela pour dire que c'est un album tout de même très convenable, du bon TFK. Mais il manque à ce disque ce la petite touche qui a depuis toujours fait la force de ce groupe phare du progressif actuel: de la créativité.
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Enfin le nouveau Ayreon! On peut dire qu'on l'attendait depuis longtemps celui-là... Disons-le dès le départ, "The Human Experiment" ne déçoit pas les attentes. C'est un album qui, comme à l'habitude, nous fait voyager d'un univers à l'autre (ici l'univers des émotions humaines) de manière efficace et inspirée. On pouvait par contre craindre la redondance. De fait, bien qu'il soit un petit génie en son genre, A.A. Lucassen nous a au fil des ans habitué à entendre encore et encore les mêmes clichés, frolant parfois la stagnation exploratoire, mais étant toujours sauvé par un nouveau concept bien étoffé et une brochette d'invités "haut-de-gamme".
Pour son petit dernier, il a osé un peu plus, élargissant quelque peu ses horizons, arrivant même à nous surprendre par moment! Le résultat est tout de même, sommes toutes, du Ayreon à la manière la plus classique, mais on remarquera, avec une écoute attentive, une réelle volonté d'aller au-delà du déjà vu.
Une réussite? À mon avis oui, bien que je ne puisse dire que j'apprécis cet album de A à Z. En effet, on peu parfois discuter la pertinence d'un autre album double. Si certaines pièces sont tout à fait extraordinaires (pistes 4, 6, 12), d'autres laissent perplexe (pistes 10, 11, 18)... L'ensemble vaut tout de même largement le détour: les fans habituels ne seront pas déçus et il est certain que les détracteur y trouveront (s'ils sont de bonne foi) des éléments de nouveauté intéressants.
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