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Airbag sort son 4ème album. Il semble que le groupe ait arrêté ses velléités procupienne version métallique telles qu'elles ont pu être souligné sur le précèdent album.
Bjorn Riis délivre ses plus beaux solos jamais composés à ce jour. Ils illuminent chaque titre L'influence de David Gilmour est encore plus indéniable.
Les compositions sont mieux construites. Airbag prend son temps pour créer des ambiances, installer les mélodies pour finir en une explosion guitaristique jouissive.
Killer sonne assez Pop Rock dans un style que U2 n'aurait pas renié.
Slave se veut extrêmement sombre et oppressive par des sons électro et bruitage ne nuisant pas à la mélodie : "You make me feel so small"….. Broken et Sleepwalker se veulent acoustique et aèrent ainsi le propos de l'album.
Il est vrai que le thème n'est pas très gai. L'album traite de l'aliénation, sur le fait d'être déconnecté de la société. Chaque titre traite des différents états que peut revêtir cette déconnexion et l'histoire de l'individu qui tente d'y faire face.
La musique est le reflet de ces différents états et donc d'apparence sombre.
Returned apporte un peu de lumière relative dans cette noirceur par le biais d’une mélodie qui fait penser à Anathema ou Steven Wilson.
Le son est meilleur que sur The Greatest Show On Earth, un peu plus aéré et moins compressé.
Au final, bien que restant dans son style, Airbag réussi à améliorer la construction des compositions qui restent ancrées dans la tête et surtout soulignées par de très beaux solos.
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Sylvan replonge dans un concept album. Projet audacieux et parfois casse gueule, il avait réussit à pondre un Posthumous Silence il y a presque 10 ans de celà d'excellente facture.
Le groupe y ajoute ici une note symphonique qui apporte une touche de nouveauté. Je rejoins le chronique sur le chant, Marco se veut plus heavy notamment sur In Between oscillant entre passages planants et beaucoup plus brut.
Home contient assez de morceaux variés : symphonique, metal, heavy, pop (Black and White), ballades (With the eyes of a child) pour maintenir l'attention.
Parfois son lot de surprise et le passage très rock de Shine que je n'avais pas pu deviner avant la sortie de l'album lors de la diffusion de l'extrait (format "edit radio" oblige).
Le seul défaut serait que j'ai le sentiment que certains solos de guitare arrivent comme un cheveu sur la soupe, comme un passage obligé et de façon trop abrupte. Normal, la composition de l'album ayant été faite sans guitariste.
Toutefois, je chipote et le plaisir d'écoute est bien présent. Un très bon millésime que ce nouvel album de Sylvan avec une très bonne prod et un artwork de toute beauté. Ne passez pas à côté.
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Lazuli poursuit son parcours de qualité en nous offrant ce Tant que l'Herbe est Grasse.
Il va encore plus loin que 4603 Battements qui avait installé les bases de la nouvelle formation "plus classique" c'est à dire des chansons plus directes.
L'accent est mis résolument sur du Rock avec un retour plus marqué au Folk emprunt de World et rappelle en ce sens "Amnésie" ('Homo Sapiens', 'l'Essence des Odyssées'). La guitare se fait plus mélodieuse, et les solos mieux construits. Contrairement au précédent qui alterne chansons rock et accalmie, ici on ne constate presque pas de temps mort hormis 'Triste Moitié', valse mélancolique se faisant l'écho de la 'Valse à Cent Ans' figurant sur "En Avant Doute". L'album se termine dans un déluge de notes jubilatoires qui clôt l'album sur un véritable feu d'artifice. Les textes sont toujours bien écrits et dénoncent les dérives humaines, la violence conjugale (avec une rythmique évoquant les coups portés à cette femme qui ne peut y échapper : "un linceul sur l'espoir..."). A noter bien évidemment l'intervention de Fish en 2ème partie de 'J'ai trouvé ta faille' dont la voix contrebalance celle haut perché de Dominique. Encore un bien bel ouvrage.
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Quelle belle surprise que cet album. Il va encore plus loin que Playing Ordinary People en terme de compositions plus recherchées et plus nuancées. Les morceaux tombent sous le sens et m'apparaissent plus accessible que sur le précédent album. La production et le mix permettent à cet album de prendre de l'ampleur. La rythmique est fantastique, on entend bien la basse de Christophe Blanc Tailleur et la frappe précise de Jean Rosset notamment à 3'35 de Drop Dead Silence où tout s'accélère encore plus, la montée en puissance du titre éponyme est bien amenée. Je rejoins la chronique de cet album dichotome : une première partie qui décape les oreilles avec un métal prog raffiné, recherché et sans démonstration dégoulinante (non je ne citerai pas DT) et puis doucement l'album revêt un aspect plus Rock/Pop qui va très bien à anasazi. Et que dire de la voix de Mathieu reconnaissable entre mille et de ses solos de guitare qui interviennent toujours au bon moment, brefs et juste qui titille l'écoute. Quelle technique ! Pourquoi pas 5 étoiles, parce que elles sont réservées au prochain. Bravo.
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A l'instar de Cosmos ou Innerspace, freedom to glide s'inscrit dans la lignée de PF les membres de F2G étant ceux d'un tribute band à leurs aînés.
Toutefois il y a une touche de personnalité en plus dans cet album. La guitare ne prend pas l'ascendance sur les claviers. Il y à une belle cohérence entre les instruments au contraire de Cosmos avec Mind Games par exemple.
Les mélodies font mouche. J'y entend également du anathema (riders on the wave), du roger waters solo (amused to death)...
Les influences sont bien digérées.
Un bien bel album.
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PYT après avoir fait un beau retour avec le projet l’Escouade revient avec un album solo qui devait initialement marquer le retour de Galaad. Finalement c’est avec Sébastien Froidevaux qu’il signe ce carnet d’un visage de pluie. Les textes sont profonds et toujours aussi poétiques. Pyt transmets une émotion sincère quand il les chante et les mélodies font mouches (en toute confidence – Cf L’escouade) à chaque instant. Il chante l’amitié, l’amour, la nostalgie, les errances comme rarement. Cet album est touchant et sensible. Pyt s’essaye également à l’anglais et s’en sort plutôt bien dans cet exercice élargissant ainsi son répertoire et son public. Les musiques sont enivrantes et chaque titre bien construit sans fioriture et reste ancré longtemps dans la tête. Les guitares sont de sortie se faisant lancinante (Pleasure is all), acoustique parfois, rock (des rires et des rives, veuillez quitter céans) et toujours mélodieuses (Tôt ou Tard, Rivière de sentiments). Un très grand album.
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