Tiens tiens, revoilà nos glameurs de la grande (?) vague du métal à paillettes. Dire que tout le monde les prenait pour des américains ! C'est vrai qu'ils faisaient tout pour ça et clonaient leur musique sur les standards de l'époque. Et comme cela arrive couramment, l'élève a souvent dépassé les maîtres pour devenir une locomotive incontestable de ce courant musical.
Cet album, sorti en 2003 est le premier que le groupe a composé depuis 17 ans. Je vous eviterai les multiples coups de gueules and Co qui ce sont déroulés pendant tout ce temps, ce serait trop long...
Par contre, on peut dire que ce "repos" leur a été bénéfique. Cet album tue.
On retrouve la verve d'antan et on reprend plaisir à taper du pied sur de bon gros riffs sauce ricaine.
Ce big rock sent la bière et les ribs-ketchup. Les morceaux, le plus souvent en mid-tempo, sont d'une efficacité redoutable et remplissent parfaitement leur rôle de secoueurs de têtes. Le sommet est atteint avec le superbe New York City qui pourrait facilement devenir un tube dans la même veine de Walk This Way. Et justement, on ressent de temps en temps de bonnes grosses influences venant du côté des standards rocks des 80's, Aerosmiths et consorts.
Pour la partie négative, on retrouve toujours le même défaut dans tous les albums de glam. Les ballades, plus ou moins métal, parfaitement inutiles et évidemment formatés pour le passage en radio. N'oublions pas que tous ces groupes étaient plus intéréssés par nos brouzoufs que par leur propre démarche artistique...
Ceci dit, Twelve Shots On The Rocks est quand même une bonne surprise. Hanoi Rocks revient avec un bon album à écouter entre potes, à fond les amplis et autour d'un gros pack de bières. Espérons seulement que la sortie du prochain brûlot ne sera pas pour 2020. Ca fait quand même un peu long...