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"Parfois écorché par la critique et négligé par le "grand public" progressif, Manning a produit un album agréable à écouter malgré quelques aspects décousus."
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3/5
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Manning est le groupe éponyme du talentueux et très modeste Guy Manning (ex Tangent), chanteur, compositeur et multi-instrumentiste, secondé par un grand nombre de musiciens dont Kris Hudson - Lee à la basse, la belle voix de Julie King ainsi que Rick Henry et David Albone à la batterie. Notons le retour de David Millions, le guitariste historique de Mannig, et de Marek Arnold au Sax.
Pendant plus d'une décennie et demie très prolifique où Manning a partagé son temps de création et de l'énergie avec de nombreuses formations, ce dernier a publié avec une régularité incroyable des albums qui, année après année, se suivent et ne se ressemblent pas. Après un décevant 'Number 10' et sa suite de titres sans âme où la mélodie et les développements progressifs étaient quasi inexistants, le Britannique semblait avoir retenu la leçon avec son avant dernier album électrique « Margaret’s Childrens ». Qu’en est-il avec ce dernier effort ?
Ce quatorzième album de Manning, le mystérieux “The Root, The Leaf and The Bone” est un recueil d'histoires et d'idées autour du concept du changement. L'album s'ouvre avec un morceau éponyme épique de 12 minutes, dissertant autour de la thématique du village, sur les changements dans la nature, mais aussi dans la société, les cycles naturels, le progrès en l'élargissant à une réflexion autour de ce qui s'est perdu dans la nuit des temps. Philosophiquement parlant le message est "où allons-nous et où sommes-nous rendus" ? Une idée puissante qui se reproduit encore et encore tout au long de l’album.
Manning nous propose donc une galette obscure et teintée de nostalgie. Musicalement, il reste fidèle à ses standards, présentant des titres relativement complexes afin de divertir l'auditeur en proposant une vaste étendue d'influences et de styles. Passant du Prog à la pop et au folk, Guy Manning s'appuie sur ses goûts musicaux expansifs. Certains morceaux manquent toutefois de saveur et ce n’est que sur "Old School", où le saxo s'en donne à cœur joie et le solo de guitare titille nos oreilles que nos sens seront ranimés. Ce n'est pas l'insipide "The Forge" qui nous fera changer d'avis ni les cuivres inopportuns qui viendront gacher le solo d'orgue final de John Young (Lifesigns) sur "Old School". Heureusement, "The Huntsman & The Poacher" et ses références à Jethro Tull grâce au jeu distinctif de flûte de Steve Dundon viendront réveiller l’auditeur. Quant à « Amongst The Sleepers", il est mélancolique et terne jusqu'à ce que la guitare entre en jeu pour un solo qui enchante mais un peu trop tard.
Dommage donc que seule la dernière partie de cet opus mette réellement en lumière la participation des musiciens talentueux sollicités pour participer à cet opus. Malgré tout et même s'il semble plus être une sélection de morceaux écrits durant des périodes différentes qu'une œuvre cohérente, "The Root, The Leaf And The Bone" reste un un album agréable à écouter.
Plus d'information sur
http://www.guymanning.com/
LISTE DES PISTES:
01. The Root, the Leaf & the Bone 02. Decon(struction) Blues 03. Autumn Song 04. The Forge 05. Old School 06. Palace of Delights 07. The Huntsman & the Poacher 08. Mists of Morning Calling to the Day 09. Amongst the Sleepers
FORMATION:
David Million: Guitares Guy Manning: Chant / Guitares / Basse / Claviers / Batterie Julie King: Chant Kris Hudson-Lee: Basse Rick Henry : Batterie
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3/5 (2 avis)
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