ARTISTE:

THE OPIUM CARTEL

(NORVÈGE)
TITRE:

ARDOR

(2013)
LABEL:

TERMO

GENRE:

ROCK PROGRESSIF

TAGS:
Mélancolique
"Ardor s'impose comme un album fascinant qui prend toute sa valeur dans un contexte propice, casque sur les oreilles et esprit serein."
TONYB (02.12.2013)  
4/5
(1) Avis des lecteurs (0) commentaire(s)

Loin des carcans qui lui collent à la peau lorsqu'il œuvre sous l'étiquette de son groupe fétiche White Willow, The Opium Cartel permet à Jacob-Holm Lupo de prendre le large et de s'affranchir de son historique. Après le remarqué Night Blooms, il nous propose Ardor, deuxième production à l'orientation pop assumée.

De nouveau accompagné par son compère Mattias Olsson, celui-ci oeuvrant également au sein d'Änglagard, combo produisant une musique on ne peut plus joyeuse (!), notre homme a réuni peu ou prou la même troupe que pour sa première réalisation, explorant des territoires allant d'une pop dynamique inspirée par quelques "stars" des années 80 (When we Dream, White Wolf), à des réalisations beaucoup plus atmosphériques où la mélancolie ambiante rappelle une nouvelle fois les territoires nordiques dont sont issus tous ces artistes (Silence Instead, Revenant).

La présence de multiples vocalistes permet à chaque morceau de présenter sa propre personnalité, même si un côté intimiste se dégage de chacun d'entre eux : bien loin des sunlights du top 50, cette pop convoque à la fois Kate Bush et Bat for Lashes, en y ajoutant une touche d'inspiration progressive évitant un formatage couplet/refrain trop traditionnel. Les accompagnements sont particulièrement soignés et adaptés à l'ambiance de chaque titre, présentant aussi bien des harmonies épurées  que des parties symphoniques.

Sublimant toutes ces compositions, le splendide The Came the Last Days of May et son interprète féminine vient coller une bonne dose de frissons, avant que Mariner, Come in ne vienne réveiller les démons progressifs des protagonistes, avec un final instrumental énigmatique porté par un saxophone inspiré, que l'on souhaiterait sans fin.

Malgré une première impression mitigée, la faute peut-être à une première écoute d'une oreille distraite, Ardor s'impose finalement comme un album fascinant qui prend toute sa valeur dans un contexte propice, casque sur les oreilles et esprit serein.


Plus d'information sur https://www.facebook.com/theopiumcartel/



GROUPES PROCHES:
WHITE WILLOW, COLDPLAY


LISTE DES PISTES:
01. Kissing Moon
02. When We Dream
03. Then Came the Last Days of May
04. Northern Rains
05. Silence Instead
06. White Wolf
07. The Waiting Ground
08. Revenant
09. Mariner, Come In

FORMATION:
Alexander Sterenud: Chant
Ellen Andrea Wang: Basse
Harald Lassen: Batterie / Saxophone
Jacob Holm-lupo: Guitares
Ketil Vestrum Einarsen: Flutes
Lars Fredrik Frøislie: Claviers / Mellotron
Mattias Olsson: Batterie
Rhys Marsh: Chant
Stephen Bennett: Chant
Tim Bowness: Chant
Venke Knutson: Chant
   
(1) AVIS DES LECTEURS    
LOLO_THE_BEST59
15/12/2013
829
  0 0  
2/5
Bon, avouons déjà que la pochette a un certain cachet, et que cela incite à écouter cet album avec ardor ... pardon, ardeur. Ceci mis à part, Opium Cartel délivre une pop douce, qui manque singulièrement de caractère. Le titre d'ouverture, déjà, pourtant l'un des plus réussis avec son jeu de percussions, traîne en longueur et laisse songeur sur l'orientation musicale choisie. Les titres s'enchaînent ensuite, sans soulever l'enthousiasme. Seul Then Came the last days of may, avec une intro à la guitare électrique son clair, permet de relever un sourcil. En revanche, le saxophone torturé de Mariner m'a semblé, au contraire de Tonyb, aussi interminable qu'insupportable. Comme quoi, les goûts et les couleurs.
Haut de page
   
(0) COMMENTAIRE(S)    
 
 
Haut de page
LECTEURS:
2.3/5 (3 avis)
STAFF:
4/5 (1 avis)
MA NOTE :
 
DERNIERE ACTUALITE
THE OPIUM CARTEL: Nouvel album en juin
 
AUTRES CHRONIQUES
GOROD: A Perfect Absolution (2012)
DEATH METAL - Gorod sont les dieux du death technique français. Ils signent avec A Perfect Absolution un album incroyable, un brûlot de violence, de technicité et de puissance maîtrisée digne de Obscura, Suffocation ou Deeds of Flesh.
PANTHEIST: Journey Through Lands Unknown (2008)
DOOM - Avec "Journey Through Lands Unknown", Pantheist entame sa mue vers un Doom plus évolutif mais toujours aussi personnel. Du grand art.
 
ECOUTE EN STREAMING
 
 
AUTRE(S) CHRONIQUES CONCERNANT THE OPIUM CARTEL
THE-OPIUM-CARTEL_Night-Blooms
Night Blooms (2009)
4/5
4/5
TERMO / POP
 
F.A.Q. / Vous avez trouvé un bug / Conditions d'utilisation
Music Waves (Media) - Media sur le Rock (progressif, alternatif,...), Hard Rock (AOR, mélodique,...) & le Metal (heavy, progressif, mélodique, extrême,...)
Chroniques, actualités, interviews, conseils, promotion, calendrier des sorties
© Music Waves | 2003 - 2024