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"Ardor s'impose comme un album fascinant qui prend toute sa valeur dans un contexte propice, casque sur les oreilles et esprit serein."
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4/5
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Loin des carcans qui lui collent à la peau lorsqu'il œuvre sous l'étiquette de son groupe fétiche White Willow, The Opium Cartel permet à Jacob-Holm Lupo de prendre le large et de s'affranchir de son historique. Après le remarqué Night Blooms, il nous propose Ardor, deuxième production à l'orientation pop assumée.
De nouveau accompagné par son compère Mattias Olsson, celui-ci oeuvrant également au sein d'Änglagard, combo produisant une musique on ne peut plus joyeuse (!), notre homme a réuni peu ou prou la même troupe que pour sa première réalisation, explorant des territoires allant d'une pop dynamique inspirée par quelques "stars" des années 80 (When we Dream, White Wolf), à des réalisations beaucoup plus atmosphériques où la mélancolie ambiante rappelle une nouvelle fois les territoires nordiques dont sont issus tous ces artistes (Silence Instead, Revenant).
La présence de multiples vocalistes permet à chaque morceau de présenter sa propre personnalité, même si un côté intimiste se dégage de chacun d'entre eux : bien loin des sunlights du top 50, cette pop convoque à la fois Kate Bush et Bat for Lashes, en y ajoutant une touche d'inspiration progressive évitant un formatage couplet/refrain trop traditionnel. Les accompagnements sont particulièrement soignés et adaptés à l'ambiance de chaque titre, présentant aussi bien des harmonies épurées que des parties symphoniques.
Sublimant toutes ces compositions, le splendide The Came the Last Days of May et son interprète féminine vient coller une bonne dose de frissons, avant que Mariner, Come in ne vienne réveiller les démons progressifs des protagonistes, avec un final instrumental énigmatique porté par un saxophone inspiré, que l'on souhaiterait sans fin.
Malgré une première impression mitigée, la faute peut-être à une première écoute d'une oreille distraite, Ardor s'impose finalement comme un album fascinant qui prend toute sa valeur dans un contexte propice, casque sur les oreilles et esprit serein.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/theopiumcartel/
LISTE DES PISTES:
01. Kissing Moon 02. When We Dream 03. Then Came the Last Days of May 04. Northern Rains 05. Silence Instead 06. White Wolf 07. The Waiting Ground 08. Revenant 09. Mariner, Come In
FORMATION:
Alexander Sterenud: Chant Ellen Andrea Wang: Basse Harald Lassen: Batterie / Saxophone Jacob Holm-lupo: Guitares Ketil Vestrum Einarsen: Flutes Lars Fredrik Frøislie: Claviers / Mellotron Mattias Olsson: Batterie Rhys Marsh: Chant Stephen Bennett: Chant Tim Bowness: Chant Venke Knutson: Chant
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(1) AVIS DES LECTEURS
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Bon, avouons déjà que la pochette a un certain cachet, et que cela incite à écouter cet album avec ardor ... pardon, ardeur. Ceci mis à part, Opium Cartel délivre une pop douce, qui manque singulièrement de caractère. Le titre d'ouverture, déjà, pourtant l'un des plus réussis avec son jeu de percussions, traîne en longueur et laisse songeur sur l'orientation musicale choisie. Les titres s'enchaînent ensuite, sans soulever l'enthousiasme. Seul Then Came the last days of may, avec une intro à la guitare électrique son clair, permet de relever un sourcil. En revanche, le saxophone torturé de Mariner m'a semblé, au contraire de Tonyb, aussi interminable qu'insupportable. Comme quoi, les goûts et les couleurs.
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(0) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
2.3/5 (3 avis)
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STAFF:
4/5 (1 avis)
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