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"En huit ans Lalu a eu le temps de peaufiner son propos. "Atomic Ark" en restitue l’essentiel."
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4/5
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La dernière fois que nous avions entendu le travail de Vivien Lalu, ce fut il y a 5 ans avec Shadrane, un projet audacieux de métal progressif avec sa pléthore d’invités et son concept ambitieux. Avant cela c’est sous son unique nom que Lalu s’était fait connaitre avec un "Oniric Metal" moins pompeux que "Temporal" et plus tourné vers la logique de groupe mais aux défauts caractéristiques de beaucoup de premiers disques.
Huit ans après ce premier disque solo, notre homme est enfin de retour avec "Atomic Ark", un album dont Vivien Lalu prévoyait la sortie courant 2010 ! (cf l'interview de Struck). Du quintet de l’époque il ne reste que le chanteur Martin LeMar, fidèle compagnon du français. Le reste du groupe fait rêver, Virgil Donati à la batterie, Mike LePond à la basse (Symphony X) et Simone Mularoni (DGM, Empyrios) à la guitare. Pendant ce long mutisme la musique de Vivien Lalu a pris le temps de maturation pour se quintessencier dans ce "Atomic Ark" bien plus ramassé qu’"Oniric Metal".
"Atomic Ark" corrige les longueurs et les passages à vide qui pouvaient émailler "Oniric Metal". La variante de métal progressif développée dans ce disque est plus à chercher du côté de DGM, Circus Maximus ou le Symphony X des deux derniers albums (‘War On Animals’) que vers Devin Townsend (qui hantait largement "Oniric Metal") ou Ayreon. Avec ses formats courts dépassant rarement les quatre minutes "Atomic Ark" défile à vive allure sans baisse de rythme ou d’inspiration. Vivien Lalu a rogné le superflu et gardé le meilleur de sa créativité, dont l’expression très personnelle passe surtout par les arrangements de claviers et les ambiances oniriques (‘Mirror Prison’ ou l’intro de ‘Revelations’).
Sans amoindrir le rôle des musiciens qui l'accompagnent dans cette aventure, une très large part de la réussite de cet album est à mettre au crédit de Martin LeMar qui interprète ses propres textes avec un talent qui n’était pas aussi éclatant sur "Oniric Metal". L’allemand exprime librement sa personnalité vocale en symbiose avec les styles des morceaux, avec des médiums puissants rappelant Tom Englund (‘Greed’ et ‘War On Animals’) et des textures rocailleuses (‘Follow The Line’) ou caverneuses (‘Tatonka’). C’est à l’occasion de l’épique ‘Revelations’ que la polyvalence du spectre de LeMar comme les appétences progressives de Lalu réalisent leur synthèse. Cette pièce, jouant plus sur les nuances, la mélodie et la fluidité que sur l’effusion technique instrumentale, apporte le supplément de grandiloquence qui pouvait légèrement faire défaut jusque là.
Portés par leur inspiration débridée, certains compositeurs de métal progressif façonnent une œuvre qui au final leur échappe. Avec "Atomic Ark" Vivien Lalu fait preuve d’une grande maitrise dans le développement des titres avec très peu de séquences instrumentales et une métrique au cordeau. Dans cet album diversifié il n’est question que de l’essentiel et il n’en faut pas plus pour donner envie de le réécouter.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/laluprog
LISTE DES PISTES:
01. Greed -04:05 02. War On Animals -03:26 03. Tatonka -04:01 04. Mirror Prison -02:26 05. Deep Blue -03:29 06. Bast -04:04 07. Momento -03:40 08. Follow The Line -03:51 09. Slaughtered -03:13 10. Revelations -19:29
FORMATION:
Simone Mularoni: Guitares Martin Lemar: Chant Mike LePond: Basse Virgil Donati: Batterie Vivien Lalu: Claviers
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(1) AVIS DES LECTEURS
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LECTEURS:
3/5 (3 avis)
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STAFF:
2.7/5 (3 avis)
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DERNIERE INTERVIEW
LALU (09 DECEMBRE 2021)
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Après huit longues années de silence, Lalu revient aux affaires avec un album retour aux sources du progressif... C'est avec un grand plaisir que Music Waves fait le point avec ses principaux protagonistes !
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