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"Alessandro Bertoni a tout pour réussir : un parrainage de renom, un renfort des meilleurs instrumentistes du style et surtout un talent impressionnant."
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4/5
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Les plus avertis de nos lecteurs auront sans doute noté qu’hormis ses activités de claviériste dans divers projets Derek Sherinian était un producteur et découvreur de talent. Nul besoin de faire remarquer que parmi ses protégés il y a un groupe italien de métal progressif instrumental du calibre de Planet X nommé Aphelion. Dans ce même groupe officie un claviériste prodige du nom d’Alessandro Bertoni qui tente l’aventure en solo avec son premier album "Keystone". En solo mais pas totalement livré à lui-même car le mentor Sherinian n’est jamais très loin. Pour "Keystone" l’américain a amené sa maitrise de la production et son carnet d’adresse permettant à Alessandro Bertoni d’avoir un des meilleurs groupes en appui dans le style de musique qui est le sien.
Pour sa première sortie en solitaire Alessandro Bertoni a été très prudent. Avec moins de quarante minutes de musique et huit titres qui n’excédent pas les cinq minutes, l’italien a voulu préserver l’appétit de ses auditeurs. Jamais Bertoni ne se sert de la notoriété de ses acolytes pour se mettre en avant égoïstement, et bien au contraire il apparait plus souvent au service de Brett Garsed, Virgil Donati et Ric Fierabracci que l’inverse. L’écoute de "Keystone" se fait sans lassitude et donne la profonde sensation d’entendre un groupe soudé et complémentaire au bénéfice d’une musique équilibrée.
"Keystone" est bâti sur des idées harmoniques à double connotation métal et jazz, comme il est de coutume dans le genre. Cela donne le bon dosage entre calibrage de la trame et liberté indispensable aux développements solistes. Les sons de claviers sont choisis avec gout, entre modernité (‘Tertium Non Datur’ et ‘Galactic Halo’) et classicisme (‘The End Of The Earth’), et apportent la variété juste qui consolide les riches idées mélodiques. Tous les titres révèlent une qualité d’écriture chez l’italien qui ne se laisse pas enfermer dans un schéma étriqué. Au milieu de morceaux plus « conventionnels » - mais qui n’en sont pas moins plaisant - comme ‘Pacifica Rampage’ et le triptyque ‘Megas Alexandros’, émergent des tentatives plus originales avec ‘Galactic Halo’ et ses joutes basse-claviers, ‘Magnolia Sunrise’ et son ambiance pesante, et le groovy ‘The Keystone Age’.
Avec "Keystone" Alessandro Bertoni signe un très solide premier album aéré et aérien, intelligemment construit et qui évite tous les pièges dans lesquels même Derek Sherinian a pu tomber. Il n’y a bien que la courte durée de l’album qui nous empêche d’en faire un incontournable. Dans un contexte où Planet X n’a plus la même verve qu’avant et que la relève, notamment avec Quantum Sphere, ne montre pas encore des signes de maturité, Alessandro Bertoni se place d’emblée comme le plus prometteur des compositeurs de métal fusion instrumental.
Plus d'information sur
http://www.alessandrobertoni.com/discography.html
LISTE DES PISTES:
01. Megas Alexandros I: The Great Portrait-03:55 02. Megas Alexandros Ii: City Of Gordium-04:39 03. Megas Alexandros iii: To The Ends Of The Earth-04:44 04. Pacifica Rampage-05:09 05. Tertium Non Datur-05:29 06. Galactic Halo-03:38 07. The Keystone Age-04:14 08. Magnolia Sunrise-04:11
FORMATION:
Alessandro Bertoni : Claviers Brett Garsed: Guitares Ric Fierabracci: Basse Virgil Donati: Batterie
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