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"Le deuxième album pour le groupe originaire de Gênes, fidèle à son hard-rock inspiré des 80's mâtiné d'inspirations progressives."
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3/5
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Après un premier album qui avait attiré l'oreille de notre chroniqueur en 2011, Lucid Dream nous revient en cette fin d'année 2013, avec une deuxième publication, The 11th Illusion, inspiré par "L'Infini".
Concept oblige, les hostilités démarrent avec une courte narration en italien, dispensée par une voix féminine à l'accent chantant. Passé ce hors-d'œuvre, le quatuor attaque directement dans le dur en nous proposant un bon vieux hard-rock des familles, aux guitares tranchantes, tout droit issu des meilleurs productions des années 80. Iron Maiden et autres Def Leppard sont appelés au parloir ! Sauf que, les oreilles attentives remarqueront rapidement que loin de singer ces glorieux anciens, la formation italienne agrémente les traditionnelles rythmiques carrées qui caractérisent habituellement le genre, de fioritures directement inspirées de la scène progressive, accrochant dès le premier titre les oreilles les plus exigeantes.
Alors certes, l'accent anglais d'Alessandro Calandriello peut prêter à discussion, de même que sa justesse parfois malmenée quand il force sa voix dans les aigus, mais Evolution et encore plus Leave me Alone se révèlent d'authentiques hits en puissance et ouvrent le bal de fort belle manière. Un peu plus tard, c'est Black qui aura également les faveurs de l'auditeur.
Mais que dire de The Lightseeker véritable pépite voyageant entre métal/hard et rock progressif et dont le solo final semble tout droit échappé d'un album de Marillion ? Véritable point central de l'album, il est juste à regretter que le groupe n'ait pas plus développé ce mélange des genres, tant la résultat s'avère savoureux.
A contrario de toutes ces perles qui méritent bien plus qu'une simple écoute distraite, il faut malheureusement souligner les aspects moins glorieux de ce deuxième album : petit conseil à notre ami Simone, n'insistez pas dans le côté "ballades", l'écoute de River Drained s'avère bien longue et n'est sauvée que par la présence du saxo, tandis que celle de Two Suns in the Sunrise est carrément pénible.
Autre conseil ? Soigner la fin de l'album ! Quelle drôle d'idée que de conclure par un instrumental new-age/expérimental (Pulse) qui aurait plus trouver sa place sur un album des Floyd de la fin des années 60 ! Certes, on sent bien l'idée de mettre à disposition les bruits du cosmos mais bon, la voix féminine venant de nouveau nous parler du pays sur l'ultime plage était déjà bien suffisante.
Au final, The 11th Illusion se révèle au fil des écoutes comme un album percutant et bien plus intéressant qu'un premier survol distrait ne pourrait le laisser espérer. Lucid Dream doit désormais gommer les quelques défauts soulignés pour nous proposer une prochaine galette qui tiendra le haut du pavé sur la durée.
Plus d'information sur
http://www.luciddream.it
LISTE DES PISTES:
01. The Gates of Shadow (0:27) 02. Evolution (5:09) 03. Leave Me Alone (5:10) 04. River Drained (6:13) 05. The Lightseeker (8:07) 06. Back to Cosmos11 (5:26) 07. Connections (1:14) 08. Two Suns in the Sunrise (5:31) 09. The Song of the Beyond (Acoustic Repirse from the Future) (2:57) 10. Black (6:58) 11. The Elenth Illusion (6:09) 12. Pulse (3:13) 13. The Way of 7m (3:49)
FORMATION:
Alessio Calandriello: Chant Gianluca Eroico: Basse Paolo Raffo: Batterie Simone Terigi: Guitares
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